Depuis quelques années, certains hommes d’affaires indélicats en panne d’initiatives pour escroquer l’Etat sont en train de traîner dans la boue, le nom de notre auguste Assemblée nationale. Ils affirment que celle-ci leur doit de l’argent pour avoir fourni (équipements, véhicules et matériels d’ameublement) ou fait des prestations au niveau de l’hémicycle de Bagadadji.
Réunis en cartel, ces opérateurs économiques dont certains sont sans scrupule se seraient livrés à un petit exercice en estimant la totalité de leur crédit à un peu plus de 9 milliards de nos francs. Le hic c’est que le flou le plus total entoure cette affaire.
Primo, les faits remontent au temps de l’ancien questeur de l’assemblée feu Baba Boré dont la mémoire serait aujourd’hui salie. Secundo, les factures qui circulent sous les manteaux comme ‘’des produits illicites’’ ne seraient pas authentiques. Ensuite, il parait extrêmement difficile de vérifier ce qui a été livré par ces opérateurs économiques. Ces derniers souffrent à cause de l’austérité résultant de la parodie de lutte contre la corruption entamée par le régime du président IBK.
Selon Abdoul Wahab Cissé administrateur de GICMA-plast, une société libanaise de la place reconnue pour ses sales pratiques, le président de la transition Dioncounda Traoré a pu leur payer 800 millions seulement sur les 9 milliards de Cfa dont ils réclament. Du coup, plusieurs questions germent.
D’où proviennent ces 800 millions? Qui sont ceux qui les ont bénéficiés? Le trésor a-t-il encore été arnaqué? La Direction de finance et des matériels (DFM) de la présidence de la République du temps de Dioncounda Traoré est-elle de connivence avec ces hommes d’affaires?
À suivre
Bréhima Coulibaly