Réunis en plénière jeudi dernier, les élus de la nation ont majoritairement approuvé la deuxième partie du projet de loi de finances 2020 consacrée aux moyens des politiques publiques. Arrêté en recettes à la somme de 2.181,8 milliards de Fcfa et en dépenses à 2.604,5 milliards, le budget d’État 2020 présente un déficit global de 422,7 milliards de Fcfa. Ce déficit sera financé par les ressources provenant des aides budgétaires extérieures et la mobilisation de l’épargne à travers les titres d’emprunts émis par le Trésor.
Les préoccupations des députés, lors de la session, ont tourné essentiellement autour de l’augmentation des charges communes, de la suppression de la taxe emploi jeune (TEJ) et celle de la formation professionnelle (TAF), de l’opérationnalisation des nouvelles régions. Certains élus ont aussi évoqué des soucis liés aux conditions de vie dans leurs circonscriptions, notamment la construction du lycée de Diré (Tombouctou), celle de certains tronçons. À ces questions, la ministre déléguée auprès du ministre de l’Économie et des Finances, chargée du Budget, Mme Barry Aoua Sylla, qui défendait le projet de loi de finances, a apporté les éléments de réponses. Selon elle, la construction de la route Sadiola-Kéniéba est prévue pour la période 2020-2021. D’un coût de 50 milliards de Fcfa, les travaux de ce tronçon dont les études sont en cours, seront entièrement financées sur le budget national, a annoncé la ministre.
Parlant du transfert des ressources de l’État aux collectivité territoriales, Mme Barry Aoua Sylla a indiqué qu’il se poursuit, frôlant les 22%. Selon elle, si on intègre tous ce qui est transfert au niveau déconcentré, on ne sera pas loin des 30% qui sont fixés comme objectifs à atteindre.
S’agissant de la suppression de la TEJ et de la TAF qui constituaient les principales ressources de l’Agence pour la promotion de l’emploi des jeunes (Apej) et du Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (Fafpa), la ministre en charge du Budget a rappelé que cela fait suite à la demande du secteur privé qui a été acceptée par le président de la République. En effet, le secteur privé a trouvé que les cotisations sociales et les taxes sur les salaires étaient lourdes et qu’elles freinaient la création d’emplois. Mais, a-t-elle signalé, cela n’empêche pas pour autant l’Apej et le Fafpa de continuer à exercer leurs activités, informant que les deux structures bénéficient, chacune, des subventions de l’état à hauteur de 4 milliards de Fcfa.
Juste après cette séquence de questions-réponses, les députés ont majoritairement, approuvé les programmes des départements ministériels, des institutions de la République et des organismes spécialisés.
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