En effet, l’image présentée lors de l’interpellation des ministres Bocary Tréta et Sada Samaké, n’a rien à envier à un sketch de comédiens. Comme si interpeller un ministre (soit-il de la majorité présidentielle), ne fait pas partie de la mission d’un député. Les élus, particulièrement de la majorité, ont-ils déjà oublié les engagements pris pendant la campagne électorale ? Tout porte à le croire.
Au cours de l’interpellation diffusée en direct sur l’ORTM, les Maliens ont été sidérés de voir leurs représentants se prêter à une mise en scène absurde. On peut ne pas être d’accord avec l’honorable Oumar Mariko, mais dire que les sujets sur lesquels il a interpellé Sada et Tréta, ne sont pas des préoccupations du peuple, relèveraient du ridicule. L’engrais frelaté et la crise des passeports et des cartes d’identité nationale ainsi que l’insécurité grandissante dans tout le pays, sont à tout point de vue des sujets d’actualité qui préoccupent le citoyen lambda. Et Oumar Mariko et tous les citoyens soucieux du bonheur de leur pays, ont le droit d’en savoir plus sur le traitement fait de ces questions.
Alors à quoi joue certains députés de la majorité qui ont entrepris des actes de sabotage contre Oumar Mariko par des applaudissements insensés et des grondements ridicules ? Est-ce à cela qu’on va s’en tenir pour le reste de la mandature ? Des députés, qui ne reculent devant rien pour satisfaire leurs intérêts égoïstes et mercantiles, vont vouloir prendre l’hémicycle en otage pour empêcher des débats contradictoires. N’est-ce pas là une manière honteuse de décourager les rares députés qui font preuve de courage et d’honnêteté en tenant compte de la souffrance du peuple, dans l’animation de cet exercice démocratique qu’est l’interpellation de l’exécutif sur des questions de préoccupations nationales.
Isaac n’est pas capable de tenir la discipline de l’assemblée nationale car il n’est pas légitime si j’ai une bonne mémoire il est à ce poste grâce au président or ce sont les député de la majorité qui doivent vote pour élire le président de l an
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