Ces infrastructures comprennent le drainage des voies principales, la conception d’un réseau d’eau potable et de l’électrification de la zone.
Les députés se sont retrouvés hier en plénière autour de quelques projets de loi et des communications. Par un vote groupé et à l’unanimité des 127 votants, ils ont approuvé deux textes défendus par le ministre du Logement, des Affaires foncières et de l’Urbanisme, Yacouba Diallo. Il s’agit de projets de loi autorisant la ratification de deux accords de financement signés à Djeddah, en Arabie Saoudite en juin dernier entre notre pays et la Banque islamique de développement : un Istana’a (financement semi commercial) et un accord de prêt. Les deux projets sont destinés au financement d’infrastructures urbaines de base dans le cadre de la réalisation de 1492 logements sociaux à Bamako. Le coût, selon l’étude, est estimé à plus de 10,3 milliards de Fcfa. Ces infrastructures comprennent le drainage des voies principales, la conception d’un réseau d’eau potable, l’électrification de la zone et l’installation des points d’éclairage public. Il est ainsi prévu de réaliser 45 805 mètres linéaires de caniveaux construits en maçonnerie de moellon. Les voies principales seront aménagées en bitume et les voies secondaires en latérite. Pour l’adduction d’eau, un réseau maillé va offrir aux usagers le meilleur service possible comparé au réseau ramifié. Ce sera un réseau de 34.950 mètres linéaires avec un débit de 33,80 litres par seconde.
Le volet électrification prévoit la consolidation et la validation des études et plan du consultant par EDM. Le prêt BID est sans intérêt et l’accord d’Istana’a est une vente d’infrastructures réalisées au profit du Mali. C’est aussi à l’unanimité, mais de 111 votants, que l’Assemblée nationale a adopté le projet de loi autorisant la ratification d’un accord de prêt signé à Bamako en septembre dernier entre le gouvernement et Export-import bank of Korea (KEXIM), pour le financement du projet de mise en réseau des services de l’administration. Par cet accord, la banque sud-coréenne prête 19,522 milliards qui serviront au financement du projet de mise en réseau des services de l’administration. Ce projet Intranet de l’administration va progressivement mettre en réseau tous les départements ministériels et services rattachés ainsi que les démembrements dans les régions en développant des contenus et applications sectoriels. L’objectif global est d’assurer l’interconnexion des structures de l’administration, l’accès facile des usagers des services administratifs grâce aux TIC, la transparence et la circulation efficiente de l’information. Le texte vise donc la modernisation des services de l’Administration grâce à une amélioration de l’efficacité de l’administration malienne tout en réduisant l’inégalité des services des TIC entre les régions et en améliorant la qualité du service des établissements postaux. Il va permettre l’accès des populations des zones rurales au réseau des TIC. Cette mise en réseau à Bamako et dans les zones couvertes, va établir une connexion entre les ministères et entre ceux-ci et les directions régionales. Il sera également installé un système de visioconférence au dans les ministères et établissements par voix sur IP (Internet protocole). Un réseau de fibre optique va assurer l’interconnexion de 115 structures (et 5 nœuds) à Bamako et 24 structures régionales. Il y aura un centre national de données et un centre d’opération du réseau à l’AGETIC. Ce réseau permettra au gouvernement d’économiser quelque 4 milliards de francs par an.