Assemblée nationale : La menace de dissolution définitivement levée

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Lors du dernier conseil des ministres, le gouvernement a fixé au 29 avril 2012, le premier tour de l’élection présidentielle. Le même jour, un référendum constitutionnel sera également organisé. Le deuxième tour est prévu pour le 13 mai 2012. Et quant aux élections législatives, les deux tours sont prévus pour les 1er et 22 juillet 2012. En organisant les législatives en juillet et, par conséquent, après la présidentielle, la dissolution de l’Assemblée ne se justifie plus, donc un grand soulagement pour les élus de la Nation qui redoutaient une fin prématurée de leur mandat.

Le calendrier électoral fut adopté ce mercredi 19 octobre 2011 en Conseil des ministres et les dates confirmées par le ministre de l’Administration territoriale du Mali, le général Kafougouna Koné. L’organisation, le même jour, de l’élection présidentielle et du référendum constitutionnel s’explique, selon les autorités maliennes, par une recherche d’efficacité et d’économies.

Rappelons que le projet de révision de la Constitution, adopté en août dernier par l’Assemblée nationale, prévoit la création d’un Sénat mais il ne remet pas en cause la durée du mandat présidentiel, actuellement fixé à cinq ans et renouvelable une fois. Ainsi, l’actuel président Amadou Toumani Touré, élu en 2002 et réélu en 2007, doit céder le pouvoir à l’issue de ses deux mandats successifs. La date de passation du pouvoir au nouveau président de la République est maintenue au 8 juin 2012.

Les députés obtiennent gain de cause

 Avec ce calendrier électoral, la menace de dissolution de l’Assemblée nationale est défensivement levée. En organisant les législatives en juillet et, par conséquent, après la présidentielle, la dissolution de l’Assemblée ne se justifie plus. La décision a été prise par Amadou Toumani Touré, après concertation avec les élus et sur demande du président de l’Assemblée nationale, Dioncounda Traoré.

Selon les chiffres officiels, quelques 7 millions de Maliens seront appelés aux urnes dans environ 25 000 bureaux de vote sur le territoire national et à l’étranger. Actuellement, seuls quelques partis ont présenté leur candidat à la présidentielle. De nombreux autres partis devraient faire de même.

AD avec RFI

 

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