Après le rejet de la motion de censure par l’Assemblée nationale : Le débat anime toujours la majorité parlementaire

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Utile exercice démocratiqueBien que l’Assemblée nationale ait vidé le débat sur la motion de censure à travers le rejet, le feuilleton d’arguments se poursuit entre l’opposition et la majorité. À la faveur d’une rencontre tenue le week-end dernier, la majorité a fait cas de la question.

 

Les présidents des partis membres du Collectif qui ont soutenu le chef de l’Etat, se sont retrouvés pour traiter des questions de l’heure et valider le règlement intérieur du directoire de la majorité présidentielle. C’est le Premier ministre et chef de la majorité, Moussa Mara, qui a présidé la rencontre. C’était samedi dernier au siège du directoire.

À en croire le Vice-président du directoire et non moins président du Miria, Mamadou Kassa Traoré, la mise ne place du directoire a pour but de mieux contribuer à la réalisation du programme du président de la République, évidement aussi de son Premier ministre. Il s’agit, selon lui, de continuer la réflexion pour la bonne organisation de la structure du point de vue de ses textes fondateurs.

En plus de cette question, le directoire de la majorité présidentielle a évoqué le rejet de la motion de censure par l’Assemblée nationale. Ce qui, selon le directoire, montre la vitalité de la majorité présidentielle. Et sur le sujet les arguments ne manquent pas.

«Le président de la République a été élu avec plus de 77%. On n’a tenté une motion de censure contre son Premier ministre, il s’en est sorti avec 124 voies qui rejettent la motion et il n’aura laissé que 24. C’est dans ce contexte que nous nous sommes réunis, sans en faire un problème de l’heure. Ainsi, la réponse donnée à l’Assemblée montre bien la détermination de la majorité», a introduit Mamadou Kassa Traoré.

Idem pour le Secrétaire général du parti Adp-Maliba, Sidiky Almamy Coulibaly, qui qualifie la motion de censure d’un projet. «Pour nous, ce n’était qu’un agencement des déclarations légères qui devraient être traitées autrement à travers les commissions techniques à l’Assemblée nationale ou les interpellations lors des séances de questions orales qu’a une motion de censure. L’exercice a été tout de même bénéfique pour notre démocratie. Ce qui a permis aux Maliens de découvrir jusqu’où notre opposition est déterminée dans la déstabilisation du régime», a-t-il soutenu.

Comme pour dire que le débat sur la motion de censure continue et chaque tribune est une tribune qui permettra à la majorité et à l’opposition de se défendre.

Soufi MAHAMANE

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2 COMMENTAIRES

  1. OK, que la volonté d’IBK soit faite? si tel est qu’IBK a tenu en ôtage les députés de la majorité, le MALI en compatira et MARA obtiendra ce qu’il veut. Détruire le MALI et espérer briguer un jour une portion de cette destruction. Le MALI va inéluctablement sombrer par la faute du politique d’aujourd’hui!! IBK par orgueil, MARA par ambition, et le peuple MALIEN par ignominie religieuse et culturelle.

  2. IBK a dit si MARA tombe, je dissous l’ensemble.nationale.
    Les députés ne sont pas fous, ils commencent à peine de jouir de leurs privilèges.
    Donc la Motion de censure c’est non non non et non. Qui est fou
    Voilà la vrai histoire du refus de la Motion de censure. Certains députés de la majorité honnissent le PM. Cela n’est un secret pour personne. Même le président de l’assemblée nationale le déteste.

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