Appellation groupe parlementaire Fare-Sadi : L’Assemblée nationale entretient une injustice

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Issiaka Sidibé le président de l’assemblée nationale

Le président Issiaka Sidibé entretient une injustice à l’endroit du parti Fare. Malgré une lettre à lui envoyée par le président des Fare pour demander la disparition du groupe parlementaire Fare-Sadi, l’institution continue à utiliser en toute illégalité cette appellation.

 

On aura tout vu dans ce pays sous le régime d’Ibrahim Boubacar Keïta, en sus de l’amateurisme, de la mal gouvernance et de l’injustice.  L’Assemblée nationale du Mali, qui cristallisait l’espoir de tout un peuple après son renouvellement à 95%, est devenue un machin de la majorité présidentielle. En voie d’être vidée de sa substance, son président Issiaka Sidibé ferme les yeux sur beaucoup de choses dans le seul intérêt de la majorité présidentielle.

 

De fait, avec la bénédiction de son président, l’institution parlementaire continue toujours à utiliser le nom du groupe parlementaire Fare-Sadi. Pourtant, après la démission des 5 députés des Fare, le secrétariat exécutif national du parti, sous la conduite du président Modibo Sidibé, avait envoyé une lettre officielle au président de l’Assemblée nationale lui notifiant la disparition du groupe parlementaire Fare-Sadi. Mais cette préoccupation du parti Fare est restée jusqu’à présent lettre morte malgré les différentes interpellations du président Modibo Sidibé. Il y a donc là une imposture et une usurpation de la part de la majorité présidentielle, du parti Sadi et des ex-députés Fare, qui sont entretenues par le président de l’Assemblée nationale, le beau-père national.

 

C’est pourquoi, un militant du parti Fare nous confie ceci : «C’est une imposture et une manœuvre inacceptable de la majorité, du Sadi et des ex-députés Fare. Ça a été fait pour faire plaisir à Oumar Mariko pour qu’il ne quitte pas la majorité présidentielle. Sinon pourquoi attendre le moi d’octobre ?». Et d’ajouter «Issiaka Sidibé fait une gestion partisane de l’Assemblée nationale».

 

Toute chose qui est corroborée par une autre source proche du dossier, qui affirme que le président de l’Assemblée nationale serait en train de demander le remplacement du secrétaire général de son institution au profit d’un militant du Rpm. À en croire notre source, Issiaka Sidibé gère l’Assemblée nationale comme sa propre entreprise. Il attribue les marchés à ses proches, change le personnel, prend de l’argent avec le questeur au vu et au su de tout le monde, en violation flagrante de toutes les procédures.

 

N’en déplaisez à vous, il est de la famille présidentielle !

 

Diango COULIBALY

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