Alliance Pour le Mali : Bonne moisson en perspective ?

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Assemblee nationale
Assemblée nationale

Avant la formation du nouveau gouvernement tant attendu par l’ensemble des forces   vives de la nation malienne, les choses se précisent au sein de l’hémicycle. Après l’élection du président de l’Assemblée nationale, les débats parlementaires se poursuivent avec l’adoption du règlement intérieur, la mise en place des différentes commissions de travail, et, enfin, la formation des groupes parlementaires. A cet égard, il faut souligner la mise en place de cinq principaux regroupements parlementaires. A savoir le groupe RPM, URD, ADEMA, APM et FARE –SADI. C’est dire que la destinée de l’exercice   parlementaire du Mali, sera animée par les hommes et les femmes qui composent ces groupes parlementaires.

 

 

La majorité présidentielle qui se forme autour du RPM, semble être une bonne partie de moisson du groupe parlementaire alliance pour le Mali constitué de 27 députés. Ces  alliés « démocrates » ou  « opportunistes » comme les surnomment certains, qui ont soutenu IBK  lors des échéances présidentielles, s’octroient cependant au  sein de l’hémicycle, la 2e questure, deux   postes de vices- présidents  et  un secrétaire parlementaire.

 

En plus de ça, l’APM s’arroge deux fauteuils de président de commission (lois, emploi et jeunesse), un député   à l’UEMOA, un député à la CEDEAO et un député à l’Union Africaine. Cette pêche   assez  intéressante pour l’APM, pourrait  signifier qu’elle a de fortes  chances  à  avoir  de porte  feuilles ministériels  au sein  de la future  équipe gouvernementale qui selon  certaines  indiscrétions  proches du pouvoir,  ne devrait pas tarder  à se former. La question fondamentale est de savoir si cette situation ne fera pas de frustration au sein du groupe par rapport au partage des postes accordés.

 

 

Les Maliens et Maliennes pourront s’attendre à un éventuel retour de certains ténors de la classe politique ayant déjà   participé à l’action   gouvernementale. Il s’agit notamment du Dr Choquel Kokala Maïga du MPR, Oumar Ibrahim Touré de l’APR. D’autres  leaders  politiques  défaits  lors des législatives  sont aussi  concernés : Maître Mountaga  Tall  du CNID et Ousseyni Amion  Guindo  de la CODEM. Il convient de préciser que si les données ne se tournent pas du « blanc » au « noir », les alliés du locataire de Koulouba, devront se frotter les mains à l’occasion de la formation du futur gouvernement qui fait l’objet de toutes les spéculations. IBK pourra t-il satisfaire tous ces regards fixés sur lui ? Pas si sûr. Déjà que le RPM l’attend de pied ferme après son indignation lors de l’installation du gouvernement Tatam Ly.

 

 

Jean GOÏTA

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