Il s’agit de Modibo Sidibé, président des Forces Alternatives pour le Renouveau et l’Emergence (FARE) et Djiguiba Keita dit PPR, l’un des leaders du Parti pour la Renaissance Nationale (PARENA).
En effet, lors du cadre de concertation des partis politiques sur la date des élections communales et régionales mardi dernier au grand hôtel de Bamako, nous avons approché Modibo Sidibé et Djiguiba Keita dit PPR pour avoir leur réaction sur l’adoption du statut de l’opposition par les députés de l’Assemblée nationale.
Grande fut notre surprise d’entendre de ces deux leaders politiques, membres de l’opposition dire qu’ils n’ont pas assez d’informations sur le statut de l’opposition. PPR indiquera qu’il n’a pas suffisamment lu ce texte pour se hasarder à se prononcer là-dessus et qu’il se prononcera dès qu’il l’aura fait.
Devant cette réaction silencieuse de ces leaders politiques de l’opposition, deux évidences se dessinent : soit ils ne sont pas d’accord avec le texte à son état actuel mais ne veulent pas que cela soit su, ou bien, c’est le poste de chef de file de l’opposition tant convoité et les critères de choix qui ne leur plaisent pas.
Pourtant, le statut de l’opposition, depuis l’accession d’IBK au pouvoir, fut l’une des premières doléances formulées par l’opposition pour lui permettre de jouer pleinement son rôle.
De ce statut, il ressort que l’opposition politique sera assurée par tout parti politique ou regroupement de partis politiques représentés ou non représentés à l’Assemblée nationale, qui ne participe pas à la formation du gouvernement ou ne soutient pas l’action gouvernementale.
Il y est indiqué que l’opposition est un élément fondamental de la démocratie pluraliste, faisant qu’elle est politiquement reconnue et protégée juridiquement avec des droits et devoirs.
Soumaila Cissé en pole position pour le poste de chef de file de l’opposition
Le texte de loi indique que le chef de file de l’opposition est désigné en son sein par le parti politique déclaré dans l’opposition, ayant le plus grand nombre de députés à l’Assemblée nationale à l’occasion des dernières élections législatives.
En cas d’égalité du nombre de députés, il est désigné par le parti politique déclaré dans l’opposition ayant obtenu le plus grand nombre de conseillers communaux à l’occasion des dernières élections communales. En cas d’égalité du nombre de conseillers, communaux pour l’opposition parlementaire, le plus âgé est déclaré chef de file de l’opposition.
Des critères qui ouvrent la voie à Soumaila Cissé de l’URD comme chef de file de l’opposition.
En effet, candidat malheureux à la présidentielle arrivé deuxième au second tour, Soumaila Cissé s’est présenté aux élections législatives. Il est parmi les rares députés à être élu dès le premier tour dans sa circonscription électorale de Nianfunké.
Son parti, l’URD, à l’issue des élections présidentielle et législative devient la deuxième force politique de l’échiquier politique malien après le RPM avec 17 députés élus à l‘Assemblée nationale, regroupés à travers le groupe parlementaire « Vigilance Républicaine et Démocratique ». Ce n’est pas le cas chez les autres prétendus concurrents au poste de chef de l’opposition.
D’abord Modibo Sidibé, candidat des FARE à l’élection présidentielle. Après cette élection, il ne s’est pas présenté aux législatives. Mais son parti s’en est sorti avec cinq députés avant qu’une crise interne ne l’éclabousse et fasse partir quatre parmi ces cinq députés. Et actuellement, son parti ne dispose que d’un seul député à l’Assemblée nationale en la personne de Bakary Woyo Doumbia, député élu à Bougouni.
Contrairement à Modibo Sidibé, Tièbilé Dramé a préféré retirer sa candidature de la présidentielle à la dernière minute. Aussi, il ne s’est pas présenté aux législatives.
Ce qui disqualifie d’office ces deux hommes politiques du poste de chef de l’opposition car aucun d’entre eux n’est député à l’Assemblée nationale à l’instar de Soumaila Cissé, comme indiqué dans le projet de loi.
Même si ceux-ci sont actifs sur le terrain de l’opposition à travers des déclarations, tribunes dans la presse, publications, conférence-débats, déclarations….
G. Diarra
IZAC CAMARA, i djéli déhn, i bi boda do honron ou ka koumana mouna… Fils d’esclave de merde, BA TAR que tu sois…
Cher Ousmane Coulibaly, vous avez parfaitement raison, ces journalistes doivent être interdit de publication… Comment osez-vous mentir de la sorte???
Pour de l’argent calomnier si vulgairement??
C’est vraiment honteux de votre part…
Dieu bénisse la solidarité, la cohésion et l’entente au sein de l’opposition républicaine et démocratique… Dieu veille….
Des journalistes qui n’ont aucune scrupule.. Bande d’attardé mentaux… Comment vous pouvez aussi mentir comme ça??? Des miettes pour poster de fausse information, vous n’avez pas honte??? Bande d’inconscient et d’ignorant…
Vive l’opposition républicaine, Dieu vous bénisse et vous protège…
Mais d’où est-ce que vous tenez ces informations. Tous ces membres de l’opposition sont plus que jamais soudé, solidaire les uns envers les autres…
C’est d’ailleurs ce qui fait leurs forces… La vigilance au cœur de l’opposition….
Franchement quand on lit cet article on a pitié du Mali. L’amateurisme, l’ignorance et la nullité de l’auteur de l’article vous donnent envie de plus lire du tout. Rien de cohérent que de bla bla bla. Je suppose qu’il n’a même pas traité le sujet pour lequel il était au Grand Hotel. A l’attention de cet inculte une honte à la presse malienne qui regorge de bon élément, dire que je n’ai pas lu un texte un devoir de précaution personne normal ne peut s’étendre sur une telle réponse si on est pas en service commandé. En plus ce sont les partis politiques lors d’un cadre de concertation on dit au gouvernement lla formule retenu alors que le gouvernement voulait que le leader soit nommé par consensus au sein de l’opposition. Cet ignorant ne sait même pas que le statut de l’opposition existe depuis Alpha oumar Konaré, qu’il était en débat depuis la commission Daba Diawara. Que les FARE ont Six députés au lieu de Cinq. Comment ne pas pour une fois donner raison à IBK quand il méprise royalement une certaine presse de caniveau. Un minable comme ce G; Diarra doit aller faire son chomage ailleurs il ne sera jamais un journaliste, il doit être virer pour incompétence. Salam
franchement, qu uest-ce qu il vaut ce PPR “Pret Pour Rien”si ce n est insulter pere et mere des autres?si ce n est pas ATTqui nous a foutu cette merde,pendant quelque temps.pouquoi lui tendre le micro et du coup lui accorder tant d importance.
une opposition figée sur opportunisme et jeux d’Intérêt personnel,n’a plus sa raison d’être.
D’après un adage bambara” djè djougou laban yé gnon kôbilay锑
Comments are closed.