C’est à l’unanimité que les députés présents le vendredi dernier, à l’Assemblée Nationale du Mali, ont adopté le code des personnes et de la famille. C’était, lors de la seconde relecture. Soit 121 pour, zéro contre, zéro abstention et zéro non votant. A l’issue du processus, 49 articles ont été amendés sur un total de 1143 touchant les droits de la personne, le mariage religieux, le divorce, la filiation naturelle et l’adoption. S’y ajoutent, la minorité, la tutelle, l’émancipation et la succession.
Enfin le code des personnes et de la famille est voté par notre représentation nationale. Tous les points de vue, ou presque, de la population malienne, singulièrement ceux des organisations islamiques, ont été prise en compte. Entre autres, ces points de vue portaient sur les personnes, le mariage religieux, le divorce, la filiation naturelle et l’adoption, la minorité, la tutelle et l’émancipation, et enfin la succession.
Pour rappel, le vote du code des personnes et de la famille par l’Assemblée nationale le 03 août
A cet effet, dans le délai de promulgation le président ATT a décidé de renvoyer le code à l’Assemblée pour relecture. Ainsi, la commission des lois constitutionnelles, de la législation, de la justice et des institutions de
Quelques amendements adoptés
Concernant les personnes, il est adopté que la femme divorcée puisse conserver l’usage du nom de son mari avec seulement l’accord de celui-ci chaque fois qu’elle justifie d’un motif légitime sans intervention du juge. La femme pourra de même avoir un domicile distinct de celui du mari mais avec l’accord de celui-ci.
Par ailleurs, les dispositions qui ont le plus retenu l’attention de la seconde lecture sont celles relatives à la reconnaissance légale du mariage religieux. Toutes les formalités prescrites pour la célébration du mariage civil sont applicables au mariage religieux, notamment quant à la déclaration, l’observation de délai, l’affichage, aux consentements requis et à la manière de les recevoir. Aussi, l’âge relatif au mariage a été ramené pour l’homme à 18 ans et 16 ans pour la femme avec la possibilité d’une dispense accordée par le chef de circonscription administrative mais susceptible de recours.
Bref, La commission des lois constitutionnelles, de la législation de la justice et des institutions de
Oumar Diakité