Accord d’Alger : Absence totale de débat à l’Assemblée nationale sur le document

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‘’Opération de maintien de la paix au Mali : aide ou mise sous tutelle’’, tel est le thème d’un colloque sous régionale sur la crise malienne et l’opération de maintien de la paix. Ce colloque est organisé par le Centre d’étude et de réflexion au Mali (Cerm) en partenariat avec la Fondation Friedrich Ebert Stiftung et l’Institut de recherche Sipri. L’objectif général de cette conférence sous régionale est de faire émerger des propositions recommandations et alternatives favorisant une synergie d’actions entre tous les acteurs de la crise du Mali, notamment dans ses aspects de paix et de sécurité en mettant un accent particulier sur l’opération de maintien de la paix au Mali. Il ressort des échanges qu’il y a une absence totale de débats à l’hémicycle sur l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali issue du processus d’Alger.

Ce colloque, quatrième du genre organisé par le Cerm a enregistré la présence d’éminentes personnalités dont les anciens ministres Mohamed Ag Hamani, Soumana Sako, Moussa Mara, l’ex ministre Ousmane Sy, le diplomate Makan Moussa Camara, Cheaka Aboudou Touré de la Cedeao, le  Pr Mamadou Fomba et bien d’autres. Dans ses mots de bienvenue, l’ex ministre Ousmane Sy a fait savoir que la question de la crise malienne doit être débattue sans tabou afin d’explorer les pistes de sortie de crise. Selon lui, l’objectif général de cette conférence sous régionale est de faire émerger des propositions recommandations et alternatives favorisant une synergie d’actions entre tous les acteurs de la crise du Mali, notamment dans ses aspects de paix et de sécurité en mettant un accent particulier sur l’opération de maintien de la paix au Mali. Il s’agit aussi d’engager la réflexion sur les voies et moyens permettant d’assurer une cohérence d’ensemble aux actions menées en faveur de la sortie de crise par l’ensemble des acteurs spécifiquement les autorités maliennes et la Minusma, a-t-il dit. Pour sa part,  le représentant de la Fondation Friedrich Ebert Stiftung, Jan Fahlbush a souligné que la mission de paix au Mali constitue une immense aide pour le pays.

Avant d’ajouter que le mandat de la Minusma mérite une clarification auprès de la population malienne. A l’en croire, la Minusma est une mission des Maliens et pour les Maliens car elle est là à la demande des autorités maliennes. Quant au représentant de l’Institut international de recherche Sipri, Jan Van der, il a estimé que ce colloque sera une meilleure contribution pour la paix au Mali. Lors des présentations, l’ancien PM Moussa Mara a eu le privilège de faire un exposé sur les « enjeux de paix et sécurité au sahel ». Selon lui, sans sécurité rien n’est envisageable, il faut donc faire de la sécurité le but à court terme de toutes les politiques. Il a souhaité une forte implication internationale, notamment européenne avec des relais magrébins pour aider à traiter les questions sahéliennes qui sont indispensables.

Le diplomate Makan Moussa Camara s’est penché sur le « rôle des acteurs de la crise malienne dans le cadre de l’Accord pour la paix et la réconciliation : quelles interactions ? ». Selon lui, Le fait que l’accord ait été accepté par tous, en dépit de ses imperfections et de ses faiblesses,  comme une étape de la quête de paix et de  stabilité au Mali constitue une grande opportunité pour la paix. Avant de mettre l’accent sur les limites et faiblesses de l’accord dont l’insécurité ambiante,  l’inexistence  de dialogue  direct  entre les  parties, l’absence de débats au sein de l’Assemblée Nationale sur la question. «  Il n y a pas de  développement sans sécurité, il n y a pas de sécurité sans démocratie et bonne gouvernance. Quid donc  de l’avis du peuple à travers ses représentants élus sur l’accord ? En conclusion, il faut tirer toutes les leçons de l’effondrement des institutions  afin de dessiner  les contours, le visage du Mali post- crise », a-t-il conclu.

Aguibou Sogodogo

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46 COMMENTAIRES

  1. La réussite de L’accord de paix et de réconciliation doit surtout être nos comportements de tous les jours et de tous les lieux, la paix doit être en nous.

  2. IBK est un homme de la paix, il incarne la paix et la réconciliation. Il a tout à accepter pour que l’accord puisse être signé, après la signature de l’accord plusieurs il a fait preuve de bonne foi dans le cadre de la mise en n’œuvre de du processus de l’accord de paix et de réconciliation. 8) 8) 8) 8) 8) 8) 💡 💡

  3. Le retour de la paix dans le nord Mali a été certes difficile, mais possible. Tout le peuple malien doit se mobiliser derrière nos leaders, IBK et son gouvernement sont engagés, déterminés pour la lutte du retour et le maintien de la paix et la réconciliation dans le nord Mali. ❗ ❗ ❗ ❗ ❗

  4. Moussa Mara a raison, le problème d’insécurité est un problème dont nous devrions faire face pour la bonne mise en n’œuvre de l’accord de paix. Le septentrion malien est le plus visé par cette polémique d’insécurité. ➡ ➡ ➡ ➡ ➡ ➡

  5. Les députés doivent savoir que l’accord de paix ne comporte rien de diabolique, c’est un accord favorable et crédible. Si les députés sont d’accord pour l’accord, je ne comprends pas pourquoi les détracteurs insistent sur le fait que l’accord de paix doit passer à l’hémicycle de l’assemblée nationale.

  6. Le peuple doit être sure et certain d’une chose, IBK et son gouvernement ne signerons jamais un accord qui compromettras, l’intégrité territoriale, la paix et la crédibilité de notre cher Mali.

  7. L’accord de paix et de réconciliation comporte tous les intérêts primordiales en faveur de notre pays. L’intégrité territoriale, la laïcité et le inviolabilité de la constitution malienne sont rester des principes intouchable.

  8. Nous avons confiance à un retour définitive de la paix au Mali, nos leaders politiques doivent nous accompagner envers ce sens,

  9. Mr. Le journaliste, pourquoi mentir ? Nous sommes tous conscient de ce qu’a été le contenu de l’accord au Mali, le gouvernement s’est déployer afin que le contenu de l’accord signer soit déployé dans tous les quatre coins du Mali et dans toutes les langues national.
    Des numéros vert ont été mise en disposition pour que le malien de tout bord puce débattre librement de l’accord.
    Vive le gouvernement.

  10. Je pense que l’Assemblée Nationale n’a pas été écarter et elle ne peut être écarter, Le gouvernement est en train de stabiliser la situation avant de soumettre l’accord à l’assemblée nationale. L’assemblée Nationale pourra délibérer sur le document, mais que les député prennent leur mal en patience.

  11. Tous les acteurs politique et tous les acteurs qui doivent prendre part à la bonne mise œuvre de l’accord doivent tous se faire confiance et avoir qu’un seule but. L’accord est favorable pour notre pays car toute ses intérêts seront toujours préserver.

  12. L’accord de paix est un accord salutaire et crédible pour la sortie e crise de notre pays. Le régime d’IBK ne signera jamais un accord qui pourra porter atteinte à notre pays. 😀 😀 😀 😀

  13. Nous devons patienter en tous ce qui concerne l’accord, les maliens sont d’accord de son contenu, maintenant nous attendons sa mise en œuvre qui est tarder par nos frères de la CMA et autres groupe rebelle.
    Nous remercions l’effort fourni de notre vaillant gouvernement pour que la paix puce être une réussite.

  14. Le plus important c’est le maintient et la mise en pratique de l’accord de paix et de réconciliation. L’accord de paix a été signé pendant un mot d’urgence, l’assemblée nationale disposera de l’accord de paix au moment opportun.

  15. Ça c’est une discussion sans importance, le plus important est que les conditions soient réunies pour la mise en accord du contenu de l’accord, et nous avons déjà dépassé ce stade d’où l’accord même est signé dans des bonnes conditions.
    Merci au gouvernement et à tous ceux qui ont œuvré à la réalisation de la signature de cet accord.

  16. J’invite tous les citoyens maliens à ne pas tomber dans l’amalgame, de mettre de côtés leurs différents et s’unir pour une seule cause: la paix. Pour se faire, nous devons tous accompagner les autorités pour la bonne mise en œuvre de l’accord d’Alger pour la paix et la réconciliation nationale. Le débat dans l’hémicycle n’est pas aussi important que cela. 😛 😛 😀 😀 😀

  17. Le plus grand problème avec dans la mise en œuvre de l’accord d’Alger n’est pas l’absence de débat au sein de l’Assemblée. Le truc c’est ce que nous tous s’unir et accompagner les autorités en place pour mener à bon port le processus de paix et de réconciliation nationale. L’Assemblée avait même été saisie de la question, à ce que je sache. 😥 😥 🙄 🙄 🙄 🙄

  18. Si l’intégrité du pays est menacé au point que l’Etat ne parvient plus à exercer sa souveraineté sur toute l’étendue du territoire national, un accord sauveur peut être négocié et signé par l’Etat sans que le parlement n’est à se statuer sur le document en question, prioritairement. 😯 😯 😯 💡 💡

  19. Pour que l’accord d’Alger soit appliqué et qu’il nous conduise vers la paix tant voulue et tant cherchée, nous devons tous contribuer à son application à la lettre. C’est de la seule manière que le Mali pourra tourner la page de cette rébellion. 😛 😛 😛 😀 😀 😀

  20. Moussa Mara a parfaitement raison, pour une meilleure application de l’accord pour la paix et la réconciliation, si je peux le dire ainsi, il nous faut tout d’abord relever le défis de l’insécurité dans la zone sahélienne. 😳 😳 🙄 🙄 🙄

  21. L’accord de paix n’a pas de points flous pour qu’il puisse faire objet d’un débat au sein de l’hémicycle. Il n’est pas certes, parfait mais il peut faire notre affaire. On n’a plus le choix on doit accepter cet accord. 😀 😀 😀 😛 😛

  22. Pour que l’accord soit appliqué comme le souhaite tous, je ne suis pas pour l’idée d’un débat au sein de l’Assemblée national sur cet accord. Cela tardera le processus de paix et de réconciliation. Nous devons plutôt nous consacrer à la situation d’insécurité qui jalonne le pays dans ces deux jours, notamment après la prise d’otages de l’hôtel Radisson Blu. 😀 😀 😆 😆 😆

  23. Avant que le Mali ne signe l’accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger, le pays était menacé. Raison pour laquelle on a pas eu le temps de consulter les députés sur la question. Mais déjà que le peuple a pris connaissance du document et qu’il est pour son application, il n’y aura pas débat au sein de l’Assemblée. La cour constitutionnelle effectuera un contrôle à posteriori après l’application. 💡 💡 💡 🙄 🙄 🙄

  24. Si les députés sont aussi d’accord pour la mise en œuvre de l’accord d’Alger pour la paix et la réconciliation nationale, je ne vois pas pourquoi insister encore sur un débat au sein de l’hémicycle sur cet accord? Pour le moment nous devons plutôt chercher des moyens efficaces d’application que de demander un débat au sein de l’assemblée nationale. 😛 😛 😀 😀 😀

  25. Le débats à l’hémicycle sur l’accord pour la paix et la réconciliation est nécessaire car c’est la loi qui le demande mais il n’est pas indispensable dans la mesure où les députés sont tous sûr de ce document pour conduire le pays vers la paix. 💡 💡 💡 😆 😆 😆

  26. La sauvegarde du Mali est un devoir patriotique, chacun de nous doit contribuer à la reconstruction de notre Maliba. C’est dans ce contexte que chaque citoyen doit s’imprégner de ce document et sensibiliser au retour son prochain. 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

  27. Le Mali a besoin de chacun de nous tous, ne laissons pas notre pays s’engouffré dans le sombre pendant que nous pouvons nus unir pour le sauver. Bon vent aux initiateurs de ce colloque.

  28. Le gouvernement malien a investie une somme colossale pour la campagne de sensibilisation sur l’accord de paix et de réconciliation. Cela n’empêche, il revient à toutes les organisations de la place d’en faire autant.

  29. J’encourage les initiateurs de ce colloque, cette initiative est salutaire. Je les exhorte aussi à mener des campagnes de sensibilisation sur l’accord de paix et de réconciliation issu des négociations d’Alger.

  30. Voilà enfin une initiative salutaire et soutenable. Il n’est jamais trop tard, des colloques pareils renforcent d’avantage le climat de confiance entre le peuple et leurs gouvernants.

  31. Cet accord issu des négociations d’Alger fut débattu plusieurs fois au sien de notre pays. En plus, le gouvernement malien a traduit cet accord dans une dizaine de langue nationale pour que la population prenne suffisamment connaissance de ce document.

  32. Rare sons les maliens qui ne connaissent pas une ou deux phrase de cet accord d’Alger. Le gouvernement malien a mis tous les dispositifs en place pour que cet accord puisse être expliqué à la lettre à son peuple.

  33. Aujourd’hui l’accord de paix et de réconciliation se trouve dans la langue Sonrhaï, Arabe, Bambara, Soninké, Tamashek…. Nos dirigeants n’ont pas prix à la légèreté cet accord qui va nous procurer une paix durable.

  34. Je remercie les initiateurs pour la tenue de ce colloque, mais à rappeler que cet accord fut au cœur de plusieurs rencontre politique et civile. Presque toutes les organisations de la société civile ont tenu des campagnes de sensibilisation dans les différents frégions du Mali.

  35. Arrêter ces jeux politiques, déjà l’accord a été signé et la paix revient petit à petit dans le pays, les hostilités ont pris fin et bientôt le retour des réfugiés. Pourquoi vous cherchez à saboter encore tous ces efforts du gouvernement et du monde entier ? Soyons raisonnable SVP !!!

  36. Monsieur le journaliste c’est vrai ce que vous dites mais il faut d’abord patienter parce qu’il y’a des étapes que l’accord doit suivre comme ce que vous réclamez, ce passage est normal et obligatoire, il faut attendre un peu.

  37. Nous avons longtemps dépassé ce stade de critique inutile, nous voulons avancer et nous débarrassons des calvaires que nous vivons il y’a quatre ans. L’accord sera sous débat dans l’AN et personne ne doit se faire la tête avec ce sujet parce que c’est obligatoire et normale.

  38. Mais je pense que le journaliste a raison après tout ce temps l’accord est même rentré en vigueur avec tout cela il n’ pas été débattu par l’hémicycle, vraiment je ne trouve pas cela normal.

  39. Oui monsieur le journaliste vous avez bien raison mais il faut savoir aussi que l’accord de paix n’est pas un processus entamé par notre pays seul, il y’a d’autres parties aussi comme la communauté internationale, c’est obligatoire que l’accord sera mis sous débat à l’AN mais il faut attendre d’abord.

  40. Ce sont les grandes personnalités qui ont élaboré l’accord de paix et l’accord est garanti aussi par la communauté internationale, donc monsieur le journaliste ne prend pas l’effort de toutes ces personnes pour des futilités.

  41. Chaque gouverneur ou chef des localités ont organisé chacun à leurs niveaux de gouvernance, des conférences et des meetings pour l’information de la population malienne sur le contenu et les avantages de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale. Quant à l’AN cela est une obligation que cette partie soit respectée pour que l’accord soit mis en application.

  42. Nous avons déjà dépassé ce stade, ce n’est pas la peine de revendiquer cela, parce que le passage de l’accord dans l’AN est une étape obligatoire et sans exception.

  43. Personne ne va saboter encore ce grand pas que nous avons déjà pris pour le bonheur du Mali et de tous les maliens. Ces articles cherchent à saboter seulement l’accord de paix, vous êtes les premiers ennemis du Mali.

  44. Il faut éviter de raconter des ragots, nous savons tous que l’accord a été mis sous des multiples analyses et forcement l’accord sera discuté dans l’hémicycle cela est déjà est obligatoire.

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