Absentéisme à la nouvelle assemblée nationale :rnLes présidents donnent le mauvais exemple

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La hiérarchie de notre représentation nationale ne pouvait choisir plus mauvais moment pour faire ses valises pour l’extérieur. En effet, le président Dioncounda Traoré est en Ethiopie pour, nous dit-on, des raisons interparlementaires. L’intérêt pour nous est ailleurs que de savoir si, au pays du président Hailé Sélassié, l’honorable Dioncounda a oui ou non rencontré l’ex-président Alpha. Après Dioncounda, c’est le premier vice-président qui lui emboîte le pas pour des horizons plus cléments juste au moment où la fièvre de la loi sur l’abolition de la peine de mort s’est emparée de l’hémicycle.

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Au total, notre assemblée nationale a enregistré trois absents de marque pendant cette période cruciale de discussion et d’adoption du budget d’Etat 2008. En attendant faire le point sur le degré de l’absentéisme de nos nouveaux élus, nous insistons ici sur toute l’importance de la session en cours, appelée session d’octobre.

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Pour ceux qui se méprennent encore sur l’importance de cette la session en cours, rappelons qu’elle est autrement appelée «session budgétaire». Elle est de loin la plus importante de tout le travail parlementaire.

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C’est en effet à l’issue de cette session que les élus du peuple donnent leur quitus au gouvernement pour qu’il perçoive les impôts et taxes (les recettes) sur les personnes et les sociétés en activité sur l’ensemble du territoire. En même tant qu’ils donnent l’autorisation de percevoir, les élus autorisent par la même occasion l’usage que le gouvernement doit faire (dépenses) de ces impôts et taxes.

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Et  leur pouvoir de fixer les montants des recettes et des dépenses, les parlementaires sont chargés également de contrôler l’action gouvernementale.

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Si c’est à ce moment précis de discussion sur le budget d’Etat que les présidents eux-mêmes se portent absents, il y a de quoi s’interroger sur le travail en cours. Le bon fonctionnement de l’assemblée nationale est un critère majeur de bonne gouvernance.

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B. TAMBOURA

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