Les résultats provisoires du second tour des législations, proclamés la semaine dernière, par le ministre de l’Administration Territoriale et des Collectivités Locales confirment l’attente du commun des mortels.
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Tous les «grands» de la scène politique malienne, excepté Tiébilé Dramé, président du Parena, sont parvenus à arracher leurs billets pour accéder à la «maison commune de Bagadadji».
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Si Younoussi Touré de l’Urd a eu son billet dès le 1er tour, Dioncounda Traoré de l’Adema et Me Mountaga Tall du Cnid sont passé haut la main au second tour. Et Ibrahim Boubacar Keïta, président du Rpm et ancien président de l’Assemblée nationale est arrivé de justesse à s’accrocher au reine de l’Assemblée après un duel infernal contre le jeune indépendant Moussa Mara.
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Ce dernier est tombé arme à la main à cause de ses caprices de jeunesse.
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Avec l’élection de ces quatre personnalités, le remue-ménage gagne de plus le terrain politique.
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A qui le perchoir de l’assemblée nationale ? Les déclarations d’humeur fusent partout et les incertitudes grandissent.
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Aucun responsable de parti politique, fraîchement élu, ne s’attendait pas à vivre un tel cauchemar. A quelques jours de la constitution du nouveau bureau de l’Assemblée nationale, le choix pour un président n’est toujours pas facile. Ce qui ne va pas, d’ailleurs, sans agacer l’actuel locataire de Koulouba, l’objectif étant de trouver un successeur à IBK.
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Sur le sujet, le mystère va perdurer. La rumeur annonce déjà la possible reconduction d’IBK. Pendant que l’Adema et l’Urd, fortes de leur majorité, aimeraient récupérer le poste.
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En tout cas, l’Adema avec 55 siéges et l’Urd 35 doivent occuper des places de choix dans l’hémicycle. Malheureusement, vu la divergence et les intérêts solides de ces deux partis de vouloir former une majorité parlementaire avec 20 postes sur 147 députés. Aussi, du jugement de l’observateur de la scène politique nationale.
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Dioncounda et Younoussi, par leurs carrures politiques, ne sont pas portés à occuper le fauteuil de président l’Assemblée national.
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En fin, Me Mountaga Tall, l’élu de Ségou, à travers son expérience, figure également sur la liste des présidentiables. Pour certains, après avoir été 1er vice-président de l’Assemblée national pendant cinq ans, ses ruses et surtout sa personnalité, il est mieux indiqué pour faire le jeu.
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Un bon choix est une condition de la réussite des activités de nos représentants au sein de l’hémicycle.
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L’ambiance régnante, la cohésion dans les différentes commissions, la bonne gestion des affaires et les choix tactiques sont autant de paramètres influant les résultats d’un bon choix.
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