« Le budget de 2013 s’élève à 1 007 080 milliards FCFA soit une augmentation de 65,421 milliards de FCFA par rapport au budget rectifié de 2012 soit un taux de progression de 6,95%. »
Ouvert il y a de cela quelques jours seulement la dite séance plénière avait à son ordre du jour N°046/AN-RM deux points inscrits à savoir la délibération sur le projet 12-15/4L portant projet de la loi de finances 2013 et la communication.
Placée sous la haute présidence de l’honorable Younoussi TOURE, président par intérim de l’institution parlementaire et non moins président du partis de la poignée des mains (URD), ladite session a adopté à l’unanimité par 135 pour, 0 contre, 0 abstention et 0 non votant. Toute chose qui signifie que les honorables sont conscients de la situation exceptionnelle que traverse notre pays depuis plusieurs mois.
Il faut rappeler que cette session extraordinaire ouvert le 17 décembre 2012 portait sur l’examen des projets de loi de textes portant sur le projet de loi de finances 2013 et projet de loi autorisant le gouvernement à prendre certaines mesures par ordonnances.
Le rapport N° 12- 69/ C.F.E.P.P.S.P. est relatif à l’examen au fond du dépôt N° 12-15 de la 4ème législature, objet du projet de loi portant loi de finances pour l’exercice 2013.
C’est la commission des finances, de l’économie, du plan et de la promotion du secteur privé qui était saisie pour l’étude au fond dudit projet de loi.
Le budget désormais affecté à la présidence de la République est de l’ordre de 7.973.453.000 F CFA contre 25.989.491.000 en 2011 et 13.163.607.000 en 2012 (budget rectifié).
Celui de la primature est ainsi disposé : 6.741.855.000 F CFA en 2013 contre 5.858.890.000 F CFA en 2011 et 3.818.036.000 en 2012 (rectifié).
Assemblée nationale : 3.592.638.000 (2013) ; 1.907.587.000 F CFA (2011) et 1.195.587.000 (2012 budget rectifié).
Cour suprême : 3.592.638.000 F CFA (2013) contre 1.907.587.000 F CFA en 2011 et 1.195.779.000 en 2012.
Cour Constitutionnelle : 804.864.000 F CFA (2013) contre 1.079.908.000 F CFA en 2011 et 686.630.000 F CFA en 2012 (budget rectifié).
Conseil Economique Social et Culturel : 1.350.728.000 F CFA (2013) contre 891.358.000 F CFA en 2011 et 652.648.000 F CFA (2012 budget rectifié).
Haut Conseil des Collectivités Territoriales: 1.388.059.000 F CFA (2013) contre 1.561.062.000 F CFA (2011) et 1.132.827.000 F CFA ( 2012 budget rectifié).
Ministère de la justice : 7.012.930.000 F CFA (2013) contre 8.348.526.000 F CFA (2011) et 6.186.014.000 F CFA (2012 budget rectifié).
Bureau du vérificateur général : 3.955.520.000 CFA (2013) contre 4.326.018.000 F CFA (2011) et 2.662.864.000 F CFA (2012 budget rectifié).
Bureau du Médiateur de la République : 516.879.000 F CFA contre 589.637.000 F CFA (2011) et 383.752.000 F CFA (2012 budget rectifié)
Il ressort des écoutes et de l’adoption de la loi, que des mesures d’accompagnement seront prises pour des recrutements prévus en 2013 dans certaines catégories de corps d’armes, à savoir 1.750 militaires soit 500 gendarmes et 750 gardes.
Des recrutements, selon le ministre de la défense, qui n’impacteront pas le niveau des charges du personnel du fait des nombreuses désertions survenues dans les camps de nos militaires. Comme pour dire que l’Etat malien n’a nullement intention de réintégrer les déserteurs dans Les rangs.
Toujours au niveau de la fonction publique, l’Etat procédera au recrutement de 1512 agents. L’enveloppe budgétaire qui était de 500 millions est passée à 800 millions F CFA en 2013.Au 31 décembre, ceux admis à faire valoir leur retraite est de 1.613.
Dans le cadre de la reconquête des régions du nord, ce sont 5 000 éléments maliens qui doivent participer aux. Le cout des interventions n’est même pas encore correctement évalué. Le montant réel définitivement approuvé est de 20,699 milliards, dont une partie inscrite dans le budget du département et l’autre dans les charges communes. Pour faire face à la nouvelle situation de risque sécuritaire accru, les besoins en matériels (maintien d’ordre, armement et munitions, transmission, véhicules, protection) pour l’ensemble des forces de sécurités s’élèvent à 100,3 milliards.
Dans ce registre, l’Assemblée Nationale juge « impérieux de permettre à nos forces et de défense et de sécurité d’assumer leur mission» et d’ajouter que «le temps n’est plus de prendre l’armée et les services de sécurité comme des secteurs pourvoyeurs d’emplois salariés. Le métier militaire est avant tout un sacerdoce ».
Par rapport aux dépenses électorales en 2013, elles sont de l’ordre de 25 milliards de FCFA contre 6,352 milliards de FCFA en 2012.
Une synthèse de Amadou N Camara ANC