A l’Assemblée Nationale du Mali, il se passe de drôles choses : Silence, le SGA règle ses comptes !!!

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Comme bien de nos lecteurs et observateurs avisés savent dans quelles conditions de travail, la presse privée malienne « évolue » ? N’eût été les abonnements, les publireportages et autres appuis de partenaires qui connaissent le rôle que nous jouons dans le pays, la presse malienne en général et surtout privée, travaille péniblement, voir atrocement pour jouer son rôle. Parmi les problèmes auxquels nous sommes confrontés, il y a la question de la publicité, des abonnements, des reportages et publi-reportages que nous obtenons au compte-gouttes. Evoquer l’aide à la presse, c’est vraiment donner de l’ulcère aux patrons de presse car, elle est insignifiante, voir dérisoire pour prétendre  aider la presse malienne à sortir de sa léthargie actuelle qui n’a que trop durée.
A l’assemblée Nationale où votre journal et quelques autres étaient abonnés depuis quelques années, voir une dizaine d’année, le 27  décembre dernier, le SGA de l’An, M. Amadou Wagué, a purement et simplement résilié notre contrat d’abonnement pour l’année 2016.  « Un confrère de surcroît !». En clair et dans cette correspondance qui nous a été adressé il y a quelques jours, le Secrétaire général Adjoint de l’AN, M. Amadou Wagué, parle de « la volonté des autorités de l’institution parlementaire de revoir l’abonnement de l’année 2016 ». Tenez-vous bien, à notre niveau, nous comprenons la farouche volonté de ce monsieur (pour qui nous avions beaucoup de respect et de considérations), d’exclure votre canard du lot pour n’avoir pas pu le faire l’année dernière. Les raisons inavouées de cet arrêt de l’abonnement ne nous ont pas notifié à part une belle littérature. Cet acte nous le comprenons dans la mesure où, son attitude a été bien remarquée et comprise depuis quelques temps par nos soins car en guise de rappel, n’eût été certains élus de la Nation et non les moindres, l’abonnement de 2015, n’allait pas avoir lieu. Et de nos jours où Amadou Wagué a les coudées franches, il ne s’est pas gêné de mettre un terme à ce contrat. Nous prenons acte et rappelons que cette suspension, ne nous offusque pas mais voudrions dire deux choses : – Primo : Sa haine viscérale contre votre journal a éclaté au grand jour et ne nous a pas surpris outre mesure dans la mesure où Amadou Wagué, c’est de lui qu’il s‘agit, fait partie de ces cadres RPM qui ont la mémoire courte car, « Mali Demain » n’en déplaise à nos détracteurs (qui agissent toute haine bue), a joué un rôle majeur comme bien d‘autres patriotes du Mali, à l’enracinement de la démocratie ainsi qu’à l’avènement du candidat IBK, à Koulouba ; secundo, cet agissement qui n’est autre qu’un acharnement pour ce que nous sommes, ne changera en rien, notre ligne rédactionnelle ainsi que notre hargne de donner l’information, la vraie même si elle blesse ou dérange. Loin s’en faut, nous ne sommes pas des opportunistes, encore moins des pyromanes-pompiers, ou bien des béni-oui-oui, mais voudrions joués simplement notre rôle. Et pour ce faire, nous ne nous tairons pas sur l’arbitraire, le mépris et autres attitudes indignes de prétendus «démocrates véritables», car on ne saurait s’en prendre à un organe de la manière la plus éhontée.
En un mot, « Mali Demain » dérange le SGA et ses ouailles. Mais nous rappelons pour ce faire, que nous existons, il y a bientôt quatorze années, jamais, nous n’avons été méprisé comme vous le faites. Mais sachez en tout cas que votre attitude comme celle de gens qui pensent, raisonnent et agissent de la sorte, nous motive davantage à jouer notre rôle. Et avant que vous ne soyez nommé à ce poste, « Mali Demain », existait et continuera d’exister encore ne vous en déplaise. Et votre attitude n’est pas digne de surcroît d’un confrère. Et en guise de rappel de cet adage Bambara qui dit : « Mogo ti sébé kè », c’est-à-dire : « On ne fait pas tout ce qu’on veut ou peut ».  Il faut savoir être humble, surtout lorsqu’on est au pouvoir.
En tout cas, notre combat continuera grâce à nos lecteurs, partenaires et la grâce d’Allahou Soubahana Watala aidant.
La rédaction

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1 commentaire

  1. M. Wague peut simplement evoquer notre médiocrité comme motif de résiliation d son abonnement. Un journal étalant d’aussi flagrantes lacunes en rédaction ne mérite pas d’etre lu par un député, ou par n’importe qui d’ailleurs.

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