À l’occasion du jour anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’homme, notre pays a procédé à l’ouverture de la 18ème session de l’Espace d’Interpellation Démocratique (Eid). C’était hier, mardi 10 décembre 2013, au Centre International de Conférence de Bamako (Cicb). La cérémonie était placée sous l’égide du Médiateur de la République du Mali, M. Baba Hakib Haïdara. Ont honoré de leur présence ladite cérémonie, les membres du Gouvernement avec à leur tête le Premier ministre, chef du Gouvernement, Monsieur Oumar Tatam Ly.
L’Espace d’Interpellation Démocratique (Eid) est un exercice démocratique qui offre un espace de dialogue entre gouvernants et gouvernés. Il a été donné de constater que pour cette 18ème édition, le nombre d’interpellations enregistrées a subi une hausse par rapport à la 17ème édition en 2012.
En effet, pour cette 18ème session de l’Eid, 177 dossiers ont été enregistrés contre seulement 110 pour la 17ème session. Sur ces 177 dossiers enregistrés, 36 ont été retenus pour être lus et débattus publiquement, tandis que 65 autres ont été envoyés aux différents Ministères concernés pour suite à donner. Les 76 dossiers restants n’ont pas été retenus par la commission de dépouillement.
“Les interpellations de la 18ème session de l’Eid touchent à priori le domaine du foncier“, a précisé le Médiateur de la République du Mali, M. Baba Hakib Haïdara, qui ajoute que “cela n’est pas nouveau. Il en était ainsi pour les sessions antérieures, viennent ensuite le domaine de l’exécution des décisions de justice, celui de la régularisation des situations administratives et, enfin, celui du non respect des engagements contractuels de l’État“.
Selon le Médiateur de la République du Mali, l’accroissement du nombre des interpellations traduit la confiance que les citoyens maliens, dans leur quête de justice et d’équité, placent dans cet exercice démocratique.
Négus TRAORÉ