Elu à la tête de l’Assemblée nationale, avec la bénédiction de ses beaux parents, le président de l’Assemblée nationale, Issaka Sidibé montre aujourd’hui ses limites quant à sa capacité à gérer cette institution. L’élu de Koulikoro, malgré sa qualité de président de séance, qui lui confère la responsabilité d’assurer la police du débat lors des plénières, donc d’observer la neutralité entre la majorité et l’opposition, cache mal sa partialité face à la mouvance présidentielle et multiplie les combines sur le dos de l’opposition. L’honorable Issaka Sidibé n’arrive plus à instaurer à l’Assemblée nationale la quiétude et la sérénité dont elle a besoin pour jouer correctement son rôle de contre-pouvoir dans la démocratie malienne.
Le doute avait été émis par beaucoup d’observateurs politiques sur sa capacité à gérer une institution comme l’Assemblée nationale. Et aujourd’hui, il est en train, malheureusement, de donner raison à ses détracteurs. Le président de l’Assemblée nationale, Issaka Sidibé, beau-père du fils du président de la République peine à rassurer ses pairs. Notamment les députés de l’opposition.
Selon un député de cette mouvance, l’élu de Koulikoro veut à tout prix montrer toute sa reconnaissance au président IBK qui a été à la base de son élection à la tête du parlement. «Il en fait trop et montre à visage découvert qu’il est là pour assurer les intérêts de son beau-père…», s’indigne un autre député. Taxé d’incompétent dès les premières heures de son élection à la tête de cette institution, l’honorable Issaka Sidibé n’arrive plus à instaurer à l’Assemblée nationale la quiétude et la sérénité dont elle a besoin pour jouer correctement son rôle de contre-pouvoir dans la démocratie malienne.
Le président Sidibé ne cacherait plus sa partialité et cumule des agissements visant à étouffer l’opposition en vue de laisser le champ libre aux partisans du président de la République. Pour arriver à ses fins, il ne tarit plus de piques, de jets de braises voire même de provocations à l’endroit des membres de l’opposition lors des plénières et à chaque fois que ceux-ci tentent de jouer leur rôle.
Réfracteur à la contradiction et incapable d’avancer des arguments pour convaincre ses interlocuteurs, il opte pour le « gros cœur » et bloque les débats lors des séances. Toute chose qui agace aujourd’hui l’opposition. Face à ces caprices du président, il n’est pas rare de voir l’opposition claquer la porte en pleine séance. La preuve : lors de la séance plénière du vendredi 7 mars portant élection des députés aux postes du Comité interparlementaire de l’Uemoa (CIP-Uemoa), le président Issaka Sidibé visiblement incapable d’accorder les violons entre majorité et opposition, s’est attaqué au chef de celle-ci, en ses termes : « C’est trop facile de quitter la salle », en réponse à l’honorable Mody N’Diaye qui disait qu’il « n’est pas normal que l’opposition ne prenne pas part à la CIP-Uemoa ».
En plus, certains députés de l’opposition soupçonnent le président d’organiser des combines pour favoriser la majorité chaque fois que celle-ci est mise en difficulté par l’opposition à travers des suspensions intempestives des séances permettant à la majorité de se réorganiser. Selon l’honorable Mody N’Diaye, lors de la même séance plénière, la suspension des travaux a été faite pour permettre à la majorité de prendre tranquillement une décision sur un consensus.
Cet incident a été vécu comme une preuve supplémentaire de la partialité du président qui utilise la police des débats au profit de la majorité, au risque de mettre en péril le rôle de contre pouvoir du parlement. Conséquence : la partialité de Issaka rend aujourd’hui difficile les relations entre l’opposition et la majorité et installe un désordre total à l’Assemblée nationale qui peine à s’acquitter de ses missions.
Youssouf Z Kéïta
Monsieur le journaliste, si les prédécesseurs de Monsieur SIDIBE étaient tous “plus compétents” que lui, le Mali ne serait pas tombé aujourd’hui aussi bas. Mais comme vous aviez vos gagne-pains avec ceux-là, il est normal que vous haïssez autant Monsieur SIDIBE.
Si vous pensez qu’il n’a pas obtenu “le diplôme de Président de l’Assemblée Nationale”, les Professeurs qui se sont succédé à la Présidence de notre hémicycle n’ont fait avancer en rien notre cher Mali. Si vous en avez des exemples, dites-le moi, s’il vous plait.
Arrêtez de distraire les gens. Sous les législatures précédentes, nous en avons vu pire.
Mais, comprenez que la roue de l’histoire tourne et ce n’est pas vos engueulades et vos médisances qui vont l’arrêter.
C’est clair que Mr Sidibé est le plus nul des présidents qui se sont succedés à AN du Mali. Mais Monsieur Kéita je me demande ce que vous même feriez à sa place. Moi, franchemùent, vous me convainquez pas
j’espère qu’un jour les nostalgiques se feront à l’idée qu’ils ne peuvent plus faire ce qu’ils veulent surtout avec l’aegent des contribuables.
je reviendrai ultérieurement sur les affabulations sur l’élection de l’Honorable SIDIBE au perchoir de l’Assemblée Nationale.je me limiterai aujoud’hui au cas du Député Modi N’Diaye qui claironne dépuis que les négociations pour qu’il retrouve le poste de Rapporteur Général de la Commission des Finances ont échoué. l’Honorable élu de Baraouéli trouvait tout, très beau jusqu’à cet instant.depuis lors partout dans la presse c’est :”IBK pilote à vue” (Heureusement qu’il n’a pas dit “les yeux fermés !”)
“Issaka SIDIBE est incapable de se départir de son appartenance à son parti… ou à une famille ou un clan.”) les lecteurs et auditeurs comprendront que :”un ancienchef de village fera tout pour que les choses n’aillent pas mieux que durant son règne”
“L’assemblée nationale ne sera pas une chambre d’enregistrement” dixit Issiaka Sidibé alias Ali Beau père et ses 147 voleurs.
Chambre d’enregistrement PEUT ÊTRE NON
Chambre de beau père CERTAINEMENT OUI
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MAMI: Je vais dire à papa de dissoudre le gouvernement de ton père car il refuse de le remanier.
KARIM: Je vais dire à papa de dissoudre l’assemblée de ton père aussi car ses députés n’écoutent plus papa.
MAMI: Mais t’es député aussi. Alors tant pis pour qui?
KARIM: Mais je m’en fous. Même si je ne suis plus député je peux avoir de l’argent.
Moi je peux vendre Sadiola et Morila en une matinée avant même que tu n’accouches.
Eh mon Bébé c’est pas l’argent qui ça nous manquer hein!
Mon père était déjà bourgeois bien avant nous!
Et d’ailleurs quand est-ce que tu comptes acheter le quartier du plateau d’Abidjan chérie?
-Quand tu auras vendu, tous les mines d’or, les régions nord et l’assemblée nationale du Mali, mon bébé.
-Ok chérie, je ne vais plus tarder.
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“Ne dabali bè bannan”!
Ali Beau père et ses 147 voleurs sont d’une inutilité révoltante pour le Mali!
Voilà une institution qui doit être l’âme de la démocratie malienne mais qui ne sert absolument à rien à cause de l’opportunisme et de la médiocrité de ses occupants.
Wa salam!
-C’est quoi ça?
-Ça c’est un militaire, Karim!
-Il fait quoi?
-Il défend le Mali, Honorable député Karim.
-Il défend quand le Mali?
-Mon honorable, à chaque fois qu’il y a une menace sur la sécurité du pays, ce sont les militaires qui nous défendent.
-Ah bon? Je peux l’amener à Sébenicoro pour sécuriser notre maison car on est tous à Koulouba maintenant et il y’a personne pour garder mes manguiers et mes jouets.
-Non Karim, celui-ci c’est un béret rouge, il est mieux plutôt au nord qu’à Sébenicoro.
-Pourquoi au nord? Et les autres 3 points cardinaux alors?
– Non c’est au nord qu’on a beaucoup de problèmes de sécurité Karim.
-Ah bon?
Donc le nord est méchant alors.
Je ne vais pas lui donner mon PlayStation et il ne jouera pas non plus à mon ballon.
D’ailleurs je vais dire à maman car papa est Conakry.
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