Depuis le début de cette nouvelle législature, les Maliens ont désagréablement découvert que le président de l’Assemblée Nationale, Issaka Sidibé (placé là pour des raisons que tout le monde sait) n’est pas à la hauteur. Il n’a ni la compétence encore moins la personnalité et l’expérience pour occuper le perchoir. Les débats organisés à l’hémicycle ont toujours mis à nu les errements de cet homme incapable d’être à équidistant des différents groupes parlementaires. Il n’est pas arrivé à s’affranchir de son militantisme même lorsqu’il est assis dans son fauteuil.
Les députés de l’opposition ont beau se plaindre de sa partialité, rien n’y fait. Issaka Sidibé continue à croire que la campagne électorale bat toujours son plein. Que les opposants ne sont que des adversaires qu’il faut neutraliser au mépris du règlement intérieur de l’institution.
Lors du débat sur la motion de censure, le président, qui doit observer une neutralité, n’a rappelé à l’ordre que lorsqu’il s’agit d’un député de l’opposition. Pis, il n’est pas courtois avec ses collègues de l’opposition. Les attaques personnelles sont interdites et surtout entre collèges à l’hémicycle, mais Issaka Sidibé est resté sourd. Même Moussa Mara a compris les faiblesses du président de l’Assemblée Nationale et en a profité pour faire des attaques verbales et irrespectueuses contre l’opposition au mépris des valeurs de la République. La catastrophe !
Assemblee nationale (2) :
Quid du RPM et ses députés « Mnla »
Pendant la campagne électorale, l’Adema et l’URD étaient considérés comme des partis sécessionnistes parce qu’elles avaient en leur sein des députés de la région de Kidal. Ceux-ci seraient des terroristes qui avaient leurs complices à Bamako au sein de ces partis politiques.
Paradoxalement, ce débat n’est plus à l’ordre du jour depuis que les députés de Kidal ont atterri pour cette législature avec armes et bagages au RPM. Pourtant c’était les militants du parti d’IBK qui entretenaient cette rumeur contre l’Adema et l’Urd à l’époque. Les députés du RPM de Kidal ne doivent-ils pas s’expliquer sur le fait qu’aucun d’entre eux, n’avait accompagné le Premier ministre lors de sa visite, le 17 mai dernier. Alors que dans le règlement de l’Assemblée Nationale, chaque fois qu’une délégation ministérielle sort de Bamako, elle doit être accompagnée au moins par un député soit de la localité ou de la commission concernée.
Un mois après les évènements de Kidal, le parti présidentiel ne dit rien sur le mutisme de ses députés « rebelles » qui ne se sont pas démarqués du Mnla, encore moins condamné la barbarie des groupes armés, les 17 et 21 mai 2014.
La roue de l’histoire tourne heureusement. Et les Maliens ont compris beaucoup de choses…
Politique
Quand Mara s’en prend à…IBK
Le Premier ministre Moussa Mara qui voulait faire des piques au leader de l’opposition, Soumaïla Cissé, s’en est pris maladroitement à son mentor IBK. Il disait ne pas être comme ceux qui ont fait de la politique un métier. En avançant ces propos, Mara n’a pas beaucoup réfléchi. Qu’il sache pour sa gouverne que s’il y a quelqu’un qui a fait de la politique un métier, c’est bien Ibrahim Boubacar Keïta. Le parcours d’IBK en est une illustration parfaite : ambassadeur, ministre des Affaires étrangères, Premier ministre, président de l’Assemblée nationale….et président de la République. A moins que Mara, lui-même, ne se trouve dans la perspective de faire de la politique…un métier.
La Rédaction
Ce monsieur est trop vieux, il ne plus reflichir il est plutot porté par l’émotion et attend ses jours qui ne sont pas trop loins
Je pense que de mémoire d’homme, le Mali indépendant n’a jamais eu des dirigeants aussi nuls que les présents. C’est au peuple de réfléchir et d’agir afin d’obliger son président et son assemblée à plus de responsabilités. A croire que nos dirigeants ignorent que l’avenir du Mali d’aujourd’hui est entre leurs mains.
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