Que peut-on attendre d’une assemblée monocolore dans un régime, fut-il démocratique ? En réalité, les citoyens maliens se rendent compte qu’ils sont obligés de subir la loi du « plus fort ». Toute chose qui démotive les électeurs maliens qui ne sont pas militants du parti présidentiel et alliés.
Ce que bon nombre de maliens rechignent, c’est le fait que le parti présidentiel tente d’embastiller la majorité des parlementaires à défaut de pouvoir former un grand regroupement de partis politiques. Force est de constater que le Mali a besoin d’une autre politique plus probante pour la sortie de crise.
En effet, le régime devrait revoir sa copie car les attentes des populations sont loin d’être comblées. Signalons que depuis son accession au pouvoir il y a moins d’une année, ce régime va de scandale en scandale. Or à elle seule, la crise du nord relative à l’occupation de Kidal par les français et alliés, demeure sans solution valable. Dans certains domaines comme l’appui du gouvernement aux paysans, le geste des députés a été salué par les agriculteurs.
Il faut dire, par ailleurs que beaucoup d’électeurs expriment actuellement leur regret d’avoir choisi IBK. Et pour cause, le choix partiel des responsables des départements, directions et autres postes de responsabilité. Ce qui a aussi gêné l’opinion nationale, c’est l’attitude du président de l’assemblée nationale. Il ne cesse de narguer les opposants durant les discussions. Pire, il a mis dans la rue plusieurs dizaines de travailleurs de l’hémicycle pour les remplacer par des jeunes issus du RPM et partis alliés. Ces derniers étaient contractuels de l’Etat dont certains ont plus de 10 ans de service. L’honorable Siaka Sidibé ne sait-il pas qu’il a provoqué un autre scandale ? En clair, le citoyen lambda n’attend pas beaucoup de ce régime la première année au pouvoir est apparemment plus longue que le mandat de certains présidents.
Dado Camara
On ne le dira jamais assez, les maliens sont les seuls et uniques responsable de leur malheur et il ne sert à rien qu’on trouve chaque fois des boucs émissaires à l’étranger ou ailleurs. Il n’est pas trop tard et l’UNTM a ouvert la voie et il reste aux autres à emboiter le pas pour se faire entendre par des dirigeants sourds-muets et aveugles!
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