Les élections législatives maliennes, qui doivent parachever le retour à la normalité constitutionnelle, se sont déroulées les 24 novembre et 15 décembre 2013.Les députés, qui viennent d’être élus, doivent légiférer, contrôler l’action gouvernementale et être à l’écouté de la population.
Les maliens s’étaient rendus aux urnes les 24 et 15 décembre 2013 pour désigner leurs réprésentants à l’Assemblée Nationale. Ces élections législatives constituent la dernière étape, après la présidentielle, du retour à l’ordre constitutionnel.
Les nouveaux députés, choisis dans l’interêt supérieur de la Nation, doivent se consacrer, avec amour, sincérité et loyauté, à faire le travail législatif, controler l’action du gouvernement et défendre les intérêts du peuple. Ils ne doivent plus sacrifier l’intérêt général, bafouer les droits des électeurs, comme la plupart de députés sortants, pour atteindre leurs objectifs. Ils doivent se mettre au service de la Nation et se démarquer de pratiques d’un système honteux et mafieux qui a permis à certains cadres administratifs et politique de voler et de s’enrichir d’une manière illicite au détriment du contribuable malien.Ce système de gouvernance ,caractérisé par la corruption et la confiscation de la démocratie,a profondement déstabilisé notre société.
Les nouveaux élus doivent pleinement jouer un rôle crucial pour la démocratie et la bonne gouvernance, car c’est à eux d’adopter les textes de lois constituant le cadre juridique d’une bonne gouvernance et d’un Etat de droit. L’Assemblée Nationale doit être forte et éfficace dans l’exercice de ses fonctions législatives, de contrôle de l’action du gouvernement, de protection des droits et libertés des citoyens, et de promotion de la paix et d’un développement harmonieux.
Cette nouvelle Réprésentation Nationale doit marquer une rupture avec les pratiques d’un passé désastreux pour notre pays. La majorité de députés sortants n’ont pas réellement joué leur rôle d’éxercice du pouvoir législatif, du contrôle de l’action du gouvernement et de la défense des intérêts de la société malienne. L’exécutif était le seul maître à bord, sans contrôle ni opposition, au nom d’un consensus mou. En réalité, il n’y a pas de démocratie consensuelle, mais il n’y a que certains aspects consensuels d’un problème ou d’une situation
Constitutionnellement nos députés disposent des moyens nécessaires pour exercer leur fonction de contrôle. Par la motion de censure, ils ont la possibilité de retirer la confiance au gouvernement, donc de le renverser. Dans ce cas le premier ministre doit remettre au président de la République sa démission. Par des questions orales ou écrites, ils peuvent interpeller, dans l’intérêtde la Nation, les ministres sur tel ou tel problème.
En plus de ce rôle constitutionnel, les élus du peuple doivent se rendre régulièrement sur le terrain, dans leurs circonscriptions respectives et plaident la cause de leurs électeurs auprès des organes de décisions. Ils s’occuppent de leur développement économique, social et culturel. Mais un député ne doit pas intervenir dans les affaires relevant de l’administration ou des collectivités locales, dans des décisions relevant de la compétence des communes ou des régions.
Il ne doit pas intervenir dans une procédure judiciaire devant une juridiction en faveur de quelqu’un de sa circonscription ou contre les services de l’Eat, en vertu du principe de la séparation des pouvoirs.
Les réprésentants du peuple doivent aussi combattre la phobie de l’opposition, qui est utile et nécessaire à la démocratie. Par sa fonction de contrôle, elle constitue une alternative crédible à la majorité. Elle concourt à assurer la transparence, l’intégrité et l’efficacité dans la gestion des affaires publiques et prévenir des abus de la part des pouvoirs publics.
L’opposition doit être constructive et responsable en faisant des contre-propositions.Elle doit veiller à ce qu’elle n’entrave pas inutilement l’action du gouvernement et s’éfforcer plutôt de l’amener à s’ameliorer dans l’intérêt général.
Après le retour définitif à l’ordre constitutionnel, les réprésentants du peuple doivent relever les défis.Il leur appartient de renforcer la démocrartie, promouvoir la bonne gouvernance, et protéger les libertés fondamentales des citoyens pour leur bien –être social, économique et culturel.
Moussa DANIOKO pour Maliweb.net
General Ca c’est quoi ca encore…? Inculper ATT ne veut pas dire liberer Sanogo. Les deux doivent repondre. Nous voulons la verite
Le peuple veut la justice, mais aussi la liberte de circuler dans tout le pays.
IBK le soit disant president n’est meme pas capable d’aller a Kidal encore moins son premier Ministre, ses ministers et tout ceci a la barbe et devant l’indiffrence de la MINUSMA qui est censee contribuer assurer la souverainete du pays sur tout le terrotire.
C’est ca la priorite.
Le MNLA doit deposer les armes, les negotiations doivent se faire au Mali et jamais plus au Burkina car Blaise a clairement pris faits et cause pour les criminels. Et cela est ecoeurant et revoltant.
Franchement IBK il faut avoir un sens des priorites. Arrtes tes blabla et poses des actes concrets dans le sens de l’honneur et la dignite. Arretes de naviguer a vue. Arretes d’encenser la plebe avec tes discours populistes. Sois un president qui compatit a defaut de pleurer pour les siens.
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