Le président de l’Assemblée nationale, l’honorable Issaka Sidibé, a reçu hier mercredi 8 octobre, à l’Hémicycle, le Secrétaire général adjoint de l’Union parlementaire de la conférence islamique (UPCI), l’ambassadeur Ali Asghar Mahammadi Sijani.
Les deux hommes ont échangé autour des préparatifs de la tenue, l’année prochaine à Bamako, de la conférence mondiale de l’UPCI. La rencontre a permis au diplomate iranien d’informer le président de l’Assemblée nationale, entouré des députés membres du bureau de l’Hémicycle, du report sine die de cette conférence de la Umma islamique au Mali.
C’est la menace du virus Ebola dans la sous-région ouest africaine, notamment au Nigéria, en Guinée et au Libéria qui a poussé les responsables de cette organisation à finalement délocaliser ce sommet des pays membres de l’organisation de la conférence islamique (OCI). C’est la Turquie qui va organiser la conférence l’année prochaine, quitte à confier l’édition de 2016 au Mali.
A en croire l’ambassadeur Mahammadi, ce sont des «difficultés perçues par rapport à une faible participation» à cette rencontre qui ont obligé les responsables de l’UPCI à surseoir à la tenue de la conférence à Bamako au Mali. La Turquie, qui avait retiré sa candidature au profit du Mali, a été alors appelée à la rescousse pour abriter les travaux de ce forum l’année prochaine.
Après l’audience, le diplomate iranien et ses collaborateurs ont eu, dans la salle Aoua Kéita, une séance de travail avec les députés membres de la commission d’organisation de cette conférence. La séance était présidée par le président de la Commission d’organisation, non moins deuxième vice-président de l’Assemblée nationale, l’honorable Amadou Thiam. Il avait à ses côtés les honorables Niamé Kéita, Belco Bah, Mahamadou Hawa Gassama, Guédiouma Sanogo, Me Zoumana N’Tji Doumbia, Youssouf Aya, N’Doula Thiam, Oumar Traoré et d’autres cadres de l’Assemblée nationale.
Bruno D S