Assemblée nationale du Mali /* Une motion de censure contre le gouvernement de Soumeylou B Maïga sera déposée aujourd’hui en plénière /* Le vote aura lieu le vendredi 19 avril 2019 / *Des questions orales adressées aux ministres.
Dans un communiqué publié, hier, mardi 16 avril 2019, le Président de l’Assemblée Nationale informe les honorables députés que dans le cadre de la session ordinaire en cours, une séance plénière se tiendra le mercredi 17 avril 2019 à partir de 10h dans la salle Modibo KEITA. Cinq questions orales sont à l’ordre de cette plénière. Au cours de ladite plénière, des questions orales seront adressées au ministre de la défense et des anciens combattants, Pr Tiémoko Sangaré, au ministre de la sécurité et de la protection civile, Général Salif Traoré et au ministre des Infrastructures et de l’Equipement, Mme Traoré Zeynabou DIOP. Toujours au cours de cette séance plénière, le président par intérim du groupe VRD (Vigilance Républicaine démocratique), l’honorable Amadou Maïga a fait savoir qu’une motion de censure sera déposée contre le gouvernement de Soumeylou Boubèye Maïga pour « mauvaise gouvernance ». Le vote de cette motion de censure est prévu pour le vendredi 19 avril prochain.
Depuis un certain temps, le Mali traverse une crise sans précédent de son histoire. L’insécurité a atteint son paroxysme avec l’attaque du village peulh d’Ogossagou dans le cercle de Bankass (Région de Mopti), le 23 mars 2019 ayant fait plus de 160 morts. Furieux de cet état de fait des députés ont adressé des questions orales aux membres du gouvernement dont le ministre de la défense et des anciens combattants, Pr Tiémoko Sangaré, le ministre de la sécurité et de la protection civile, Général Salif Traoré. Ces ministres seront devant les députés ce mercredi pour s’expliquer sur la situation sécuritaire du Mali. Mais l’actualité qui défraie la chronique est et demeure la motion de censure contre le gouvernement dirigé par le premier ministre, Soumeylou Boubèye Maïga. Contacté par nos soins, hier, mardi 16 avril 2019, dans l’après midi pour avoir d’ample information sur cette motion de censure, le président par intérim du groupe VRD (Vigilance républicaine et démocratique) qui anime l’opposition parlementaire, l’honorable Amadou Maïga a fait savoir que cette motion sera déposée ce mercredi 17 avril 2019 lors de la séance plénière de l’Assemblée nationale du Mali. « Ce qui est sûr, s’il plait au bon dieu, demain (mercredi 17 avril 2019), il y aura la motion de censure qui sera déposée », a-t-il dit. Avant d’ajouter que la signature de 15 députés pour pouvoir déposer une motion de censure contre le gouvernement est déjà acquise voire même dépassée. A l’en croire, cette motion de censure sera adoptée par la majorité des députés. Pour l’honorable Maïga, des démarches sont en cours pour que la motion de censure contre le gouvernement soit portée par l’ensemble des députés au lieu que ça soit seulement adossée par les députés de l’opposition. Les députés initiateurs de cette motion de censure motivent leur motion de censure par « la mauvaise gouvernance de la part du gouvernement». Selon l’honorable Amadou Maïga, le vote de la motion de censure aura lieu le vendredi 19 avril 2019. L’article 78 de la constitution du 25 février 1992 stipule que « … L’Assemblée nationale met en cause la responsabilité du Gouvernement par le vote d’une motion de censure. Une telle motion n’est recevable que si elle est signée par un dixième au moins des membres de l’Assemblée nationale. Le vote ne peut avoir lieu que quarante huit heures après son dépôt. Seuls sont recensés les votes favorables à la motion de censure qui ne peut être adoptée qu’à la majorité des deux tiers des membres composant l’Assemblée. Si la motion de censure est rejetée, les signataires ne peuvent en proposer une nouvelle au cours de la même session. Le premier ministre peut, après délibération du Conseil des ministres, engager la responsabilité du Gouvernement devant l’Assemblée nationale sur le vote d’un texte. Dans ce cas, ce texte est considéré comme adopté, sauf si une motion de censure, déposée dans les vingt quatre heures qui suivent, est votée ».
Le premier ministre Soumeylou B Maïga coincé ?
Force est de reconnaitre que depuis un certain temps, il y a des brouilles contre le gouvernement dirigé par le premier ministre, Soumeylou B Maïga. Le 10 février 2019, à l’appel de l’imam Mahmoud Dicko, président du Haut conseil islamique du Mali (HCIM), un grand meeting s’est tenu au stade du 26 mars de Bamako pour réclamer le départ de Soumeylou B Maïga. En outre, le vendredi 5 avril 2019, à l’appel de l’imam Mahmoud Dicko, un grand rassemblement a eu lieu sur le boulevard de l’indépendance pour demander la démission de Soumeylou B Maïga. « Rien de grave n’existe entre nous et le premier ministre Soumeylou Boubèye Maiga. Mais les gens ont vu que la gouvernance du premier ministre Soumeylou B Maïga n’est pas à hauteur de souhait. Donc sa démission ne doit pas être un problème. Si les autorités arrivent à entendre et comprendre cela, tant mieux. Mais dans le cas contraire, chaque vendredi, ce genre de grand rassemblement s’effectuera jusqu’à la satisfaction de notre revendication à savoir la démission du premier ministre, Soumeylou Boubèye Maïga », a martelé Mahmoud Dicko lors de cette manifestation. Dans leurs communiqués respectifs et successifs, le Front pour la sauvegarde de la démocratie (FSD) et la Coalition des forces patriotiques (COFOP) demandent aussi la démission du premier ministre, Soumeylou B Maïga pour « incompétence ». On se rappelle que lors de l’interpellation du gouvernement à l’Hémicycle par rapport à la crise sécuritaire au Mali le 3 avril 2019, l’honorable Mamadou Diarrassouba, premier questeur de l’Assemblée nationale, secrétaire à l’organisation du RPM, le parti au pouvoir disait qu’il faut revoir le gouvernement. «on a dit, il y a trois mois, ce gouvernement ne peut pas nous conduire aux réformes, ce gouvernement ne peut pas aller loin, il faut revoir le gouvernement, j’insiste là-dessus, nous avons dit, les députés l’on dit quand ils ont été reçus par le premier ministre, le gouvernement ne peut pas nous amener loin, il faut élargir la base sociale et politique du gouvernement, c’est très clair, on ne peut pas rester comme ça. On ne peut pas rester indifférent à cette situation qui perdure. Le gouvernement, dans sa taille et dans ses compétences doit être revu aujourd’hui dans les plus brefs délais», a martelé l’honorable Mamadou Diarrassouba. Au cours de cette même interpellation, l’honorable Mohamed Tounkara du RPM avait souhaité la démission du premier ministre, Soumeylou Boubèye Maïga et son gouvernement.
Aguibou Sogodogo
Mes salutations à tous les maliens de l’intérieur comme l’extérieur, il es temps de changement maintenant le changement n’es pas pour un seul responsable c’est pour tout les responsables même les secteurs privés ont doit les dégager tout pour lutte contre la correction, après pour les problèmes des racismes au le de reconnue les anciens ennemi soldats pourquoi pas recruté les deux côtés pour sécurise leurs zones et les associés pour qu’ils travaille ensembles pour leur sécurité ,je vous dit la solution pas ibk ni son gouvernement qui Se soit en tant nous-mêmes nous né sont pas bon .
…C EST LE MOMENT POUR LES KA’AFAAROHW DE SE LEVER ET AIDER A LA LIBERATION DE CE PEUPLE MALIEN…
QU EST CE QU ILS REPROCHENT REELEMENT A SOUMEYLOU BOUBEYE?..SI LE COMMERCANT DE NIORO ET SON TALIBE DICKO N AIMENT PAS SOUMEYLOU, CELA VEUT IL DIRE QUE 18 000 000 DE MALIENS ONT DES PROBLEMES AVEC LUI?…SI LES CANDIDATS DIALLO ET CISSE DU COMMERCANT DE NIORO ET DE SON TALIBET MAHAMOUH DICKO N ONT PAS GAGNE LES ELECTIONS AU MALI ALORS EST CE LA FAUTE A SOUMEYLOU?….
EST CE QUE LES ARROGANTS ISLAMISES DE NIORO ET DE BAMAKO VONT DICTER LEUR VOLONTE AU PEUPLES MALIEN?…
…IL EST TEMPS QUE LES MALIENS SE DISSOCIENT DES PRECHEURS ET DES IDIOTISEURS, MEME LES COMBATTRE FAROUCHEMENT ET OUVERTEMENT, TOUS LES PROBLEMES DU MALI AUJOURDHUI ET HIER SONT DUS A L ISLAMISATION HYPOCRITE ET DEBILISANTE…
@(V.),
Il se peut que vous ayez raison à certains égards.
Pourriez-vous nous définir ce que vous appelez “compétences” ?
Près de 200 personnes vainement perdues en trois jours pour cause de mauvaise gestion de la crise. Est-ce ça la compétence ?
Les écoles sont fermées depuis plus de trois mois. Est-ce bien ce que vous appelez compétences ?
La société civile en pleine ébullition depuis plus d’un mois. Est ce ça la compétence ?
Je vous prie de grandir un peu et de sortir du déni pour marquer votre respect vis-à-vis de vos misérables compatriotes qui meurent tous les jours gratuitement.
Le premier ministre n’est pas le seul fautif, c’est le régime entier qui ne fonctionne pas.
Cette motion de censure est un cinéma pour se couvrir face au phénomène qui s’annonce contre le régime d’IBK par les islamistes maliens. Car il se pourrait que cette crise ait un dénouement tragique et si c’est le cas il faut que les politiciens se justifient face au peuple qui agonise depuis très longtemps. Ce qui reste certain, cette motion de censure vient un peu trop tard et elle n’aboutirait certainement pas compte tenu des procédures qui l’entourent. Ce qui certain, c’est que les islamistes jouerons leur partition dans une grande dynamique, cela dès le vendredi prochain.
discours nul à la nation
L’adresse à la nation du Président IBK du 16 avril 2019 est d’une médiocrité improvisée et déconcertante. Des formules philosophiques et poétiques à l’emporte pièce se disputent à de nombreuses fautes et à l’essence des messages qui ne répondent finalement à aucune question du moment.
1ère remarque : IBK confesse que sa parole est jugée rare ? Par qui et pourquoi ? Depuis la marche du 5 avril, il s’est exprimé tous les jours directement ou indirectement aux acteurs de la société civile et aux leaders politiques.
2ème remarque : l’expression laisser le temps au temps est incorrecte. Cette formule philosophique qui n’a aucune valeur dans le message se dit plutôt donner du temps au temps.
3ème remarque : éviter la passion est inexact dans la prise de décisions, pas dans l’écoute du peuple.
4ème remarque : l’évocation de l’incendie survenue à la basilique notre dame qui n’a pas fait de victime dans un message s’adressant à la nation est un mépris de l’ordonnancement des sujets.
5ème remarque : le bout de phrase « logés à la même enseigne » apparaît comme une fuite de responsabilité pour justifier le semblant d’absence du chef de l’Etat sur les décisions à prendre au quotidien. Surpris par les évènements, ses invectives privées ne font plus peur à personne de son entourage qui s’est enrichi très rapidement et s’abonne aux fêtes et aux danses en discothèque alors que brule le pays.
6ème remarque : le long retour sur les évènements d’Ogassagou qui avaient fait l’objet d’un conseil des ministres extraordinaire et de nombreuses déclarations officielles était oiseux et sans intérêt.
7ème remarque : parler d’une jeunesse en perdition et en échec est également une preuve palpant de l’échec du Président qui a déroulé le tapis rouge pour des enfants gâtés, des activistes et de jeunes griots dont le seul mérite est l’injure et l’excès.
8ème remarque : le mot glissement des fonds est une périssologie politique utilisée en RDC pour justifier le report anticonstitutionnel d’une élection. Il ne correspond pas au transfert de ressources d’un secteur à un autre. Ne s’agit il pas des mêmes fonds prélevés sur les acquis des départements ministériels (carburant, alimentaires,…).
9ème remarque : cartes sur table dont parle le président, ne se rapporte t-il pas au nom générique de l’émission d’un chroniqueur ami Soumaila Cissé.
10ème remarque : cartes sur table pour parler de nos problèmes dont parle le président IBK, ne se rapporte t-il pas au nom générique de l’émission d’un chroniqueur ami Soumaila Cissé.
11ème remarque : contrairement à ce que dit le Président, le Forum national sur l’éducation a eu lieu en 2008 et non en 2011. Citer le nombre des recommandations n’apporte aucune valeur ajoutée à ce message qui devait avoir de la hauteur.
12ème remarque : le point d’équilibre sur la question de la grève à instruire au gouvernement est tardif et superfétatoire.
13ème remarque : le point d’équilibre sur la question de la grève des enseignants à instruire au gouvernement est tardif et superfétatoire.
14ème remarque : le triumvirat est un terme qui correspond plus à des parties qu’à des personnalités le sens du mot ayant évolué, il faillait seulement dire 3 personnalités en citant au besoin le nom du président.
15ème remarque : la fixation de la date de la concertation à l’avance porte en elle-même les germes de son échec. Les personnalités choisies ne seront que des épouvantails dans une camisole de force sans cadrage et conduite élaborés par eux.
16ème remarque : pourquoi IBK parle de consensus solide à faire alors qu’il a toujours défendu le fait d’une majorité qui gouverne et d’une opposition qui attend son tour.
17ème remarque : le Forum national sur l’Ecole n’a pas été organisé par l’actuel régime.
18ème remarque : quant IBK dit « au nom du sang qui nous unit, au nom du lait que nous avons sucé » on peut se demander s’il avait vu le texte préparé par son rédacteur avant de le lire. Des termes aussi primitifs que sucer le sein ou téter le lait, c’est le comble de la vexation à toute la nation. Cela ne correspond pas non plus à la définition de la nation.
La motion va echouer. Le PM SBM restera dans son poste! Plusieurs des depute’s qui voteront pour la motion ne seront pas reelus! Mamoudou Dicko quittera la presidence du HCI dans quelques jours!
Je suis tres interesse’ au vote de Karim Keita car cela confirmera ou infirmera le cas senegalais , a’ savoir Ablay Wade, Idrissa Seck et Karim Wade…… LA LUTTE ENTRE LE FILS BIOLOGIQUE ET LE GRAND ALLIE’ DU PRESIDENT POUR LA SUCCESSION DU….. PRESIDENT!
Un peu d’introspection :
1 – N’est-ce pas que c’est par pure et simple
jalousie sordide que les politiciens demandent
le départ de Son Excellence SBM ?
” Si, si, si ! ”
2 – N’est-ce pas que c’est par pure et simple cupidité
déboutée que les bandits de religieux demandent
eux aussi le départ de Son Excellence SBM ?
” Si, si, si ! ”
3 – Alors, vive Son Excellence SBM qui a fini de
nous prouver et démontrer qu’il mérite tout,
parce que très compétent jusqu’à l’extrême!
@Kinguiranke,
Je suis entièrement d’accord avec vous. C’est bien IBK, le vrai problème du pays. Mais il été réélu malgré tout. Par respect aux règles démocratiques, nous devons respecter les votes de ceux qui l’ont élu. À moins que le président juge nécessaire de prendre sa retraite anticipée par lui-même, sinon je ne vois pas d’autres alternatives légales pour son cas. Par contre, le remplacement du premier ministre suite à tous ces derniers événements fera sûrement grandir notre démocratie et rehausser la barre pour nos leaders politiques. C’est une question de principe !
pOUR AVOIR VOLE LES ELECTION EN FAVEUR D’IBK, SMB MERITE D’ETRE DEMIS. MAIS POUR LE MOMENT, IL S’AGIT DE SAUVER LE MALI. ET SANS UN DIALOGUE ANTIONAL, SERIEUX OU TOUS LES SUJETS, SURTOUT LES ACCORDS D’ALGER SERONT IS A PLAT, IBK NE POURRAIT PAS TENIR 5 MOIS DE PLUS AU POUVOIR. LA CONFIANCE EST ROMPUE ET LES MALIENS N’ONT RIEN A PERDRE….
Ces Atlantistes sont €mmerd€ur$
Pour ça que c’est le pays des divorces !
Mr. IBK Citez moi 1 seul article dans la constitution de 92 qui est est contre l’integrité territoriale, la paix, l’unité nationale ou qui favorise plus le sonrhai de goundam, le peulh de hombori, le bozo de tenenkou, le bambara de segou par rapport au touareg de kidal
Mali-Chez Nous, le probleme ce n’est pas SBM mais IBK lui-meme car nous devrons appeler un “chat-un chat”, soyons clairs la-dessus, Boua ne peut pas diriger ce pays c’est le constat et c’est clair, si l’AN veut une motion de censure c’est pas contre un government mais contre un President Boua IBK.
Je souhaite que cette motion de censure soit adoptée pour nous aider à aller de l’avant. Je ne comprends pas cette attitude du premier ministre, nous avons perdu près de 200 personnes en trois jours et nos écoles sont fermées depuis plus de trois mois. Malgré tout, il s’entête encore à diriger ce gouvernement de PERTES. Nous ne pouvons pas le suivre dans cette voie, sinon c’est tout le Mali qui va disparaitre.
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