A noter que c’est la troisième fois que le ministre de la Sécurité et de la Protection civile était interpelé sur les mêmes problèmes par l’honorable Oumar Mariko. La fréquence des questions orales adressées au général Samaké s’explique par le fait qu’il n’a jamais été convaincant dans les éléments de réponses qu’il apporte. Mais aussi par le fait que les problèmes auxquels il est sensé trouver des solutions perdurent et s’aggravent.
La crise des cartes d’identité nationale, des passeports, l’insécurité galopante à Bamako sont des réalités que vivent au quotidien les Maliens. Des problèmes auxquels l’honorable Mariko et les populations attendent des explications claires et précises de la part du gouvernement en l’occurrence le ministre de la Sécurité et de la Protection civile.
Mais chaque fois que le ministre en charge de ces questions est interpellé par un député, il promet des solutions à la «baquette magique» ou il s’irrite tout simplement.
Rappelons que lors de ses interpellations précédentes par l’honorable Mariko, le ministre de la Sécurité avait assuré que des mesures idoines seront prises et la crise des cartes d’identité et des passeports sera un mauvais souvenir.
Mais à ce jour, on constate que rien n’a été fait par le ministre pour améliorer l’acquisition de ces pièces par les Maliens. Aujourd’hui, comme toujours, avoir une carte d’identité nationale ou un passeport, relève du parcours du combattant.
Pour Mariko, il est inacceptable de voir cette crise de passeports au Mali quand on sait que ces passeports rapportent d’importantes ressources à l’Etat : environ 6 milliards FCFA par an.
Face à cette situation, l’honorable Mariko en tire sa conclusion en ces termes : « monsieur le ministre vous faites preuve de légèreté ou de complicité dans le traitement du dossier des passeports des cartes d’identité». Selon lui, le ministre serait à la tête d’un réseau qui a créé une crise de passeports afin de se remplir les poches en livrant des passeports dès fois, à 250 000 FCFA, au lieu de 50 000 FCFA.
Comme il fallait s’y attendre, ces révélations faites par Mariko ont mis le feu aux poudres.
«C’est une campagne d’acharnement et de dénigrement que mène Mariko contre un serviteur loyal et fidèle de l’Etat que je suis», a plusieurs fois répété le Gal. Samaké.
Après quelques minutes de passe d’armes entre les deux «ennemis jurés», le ministre Sada a été sauvé grâce à la complicité du président de l’Assemblée nationale, Issaka Sidibé. En effet, celui-ci a créé la confusion à l’hémicycle en demandant à l’honorable Mariko de retirer un propos qu’il a qualifié d’écart de langage à l’égard du ministre. L’honorable Mariko a tout simplement refusé de retirer son propos en indiquant que le ministre était le premier à faire des écarts de langage. Et c’est dans cette confusion emprunte d’enfantillage que cette séance de questions orales a pris fin.
Yattara Ibrahim
Mariko n’a pas de problèmes, ms c’est les Maliens qui ont un problème d’audition s’agissant de Mariko:
1- On s’évite au Mali de se dire la vérité…”musalaka” oblige…
2- Personne ne veut emboiter le premier pas au risque de stigmatisation et d’isolement…manque de courage!
3- Tout le sait de quoi il s’agit le fond de nos problèmes…mais les filiations et autres alliances de circonstances s’ y opposent au courage!
4- Tout le monde se connait pour ne pas se connaitre…”kuma bè ma sé foli ma”
Mariko, c’est le contraire de tous ceux-ci, du moins au niveau politique, il l’a demontré à plusieurs reprises. Des collègues députés de la majorité présidentielle qui l’applaudissent, montre à quel point tout le monde pense tout bas ce qu’il dit tout haut, comme pour dire “Vas-y mon frère, on est tous derrière toi, sauf qu’il est le seul à prendre les gifles! L’histoire de l’évolution de la situation socio-politique dans notre pays lui a donné plusieurs fois raison:
-sa cohérence avec lui-même avec la junte militaire, avec qui même le président de la Rép. actuelle fit allégeance comme tant d’autres politiciens et religieux pour se disculper après…
-ses interpellations en passant…
-contre la France, avec qui aucun Malien, s’il est sincère avec lui-même, aujourdhui n’est d’accord avec sa politique dans notre crise…
En clair, on peut ne pas être d’accord avec ce député, mais il faudrait qu’au Mali avoir l’humilité de reconnaitre que ses messages passent, parce qu’elles sont sans ambiguités, sans embages et exempts de tous reproches: c’est la vérité, point! Seulement quand on a la double audition, c’est difficile d’entendre ou de comprendre le message…Et c’est vraiment dommage que ses messages soient populaires de facon éphémères, puisqu’on évoluera que dans la constance de la vérité indépendamment de la préférence pour la personne…
honteux de voir l’image de notre pays où les gouvernants en divergence
…Mon Frère, sortez un peu de Bamako, on se bat même à l’intérieur des hémicycles occidentaux, dits démocratiques!!!
Ce n’est pas une honte, quand des responsables du pays doivent éclairer l’opinion publique sur la gestion de la chose publique: sécurité, alimentation, éducation…
C’est plutôt une honte quand ils ne répondent pas aux questions publiques!
Pire qu’une cour de récréation de maternel j’avais honte de voir les représentants de notre pays se déchirer comme des gamins
…Mon Frère, sortez un peu de Bamako, on se bat même à l’intérieur des hémicycles occidentaux, dits démocratiques!!!
Ce n’est pas une honte, quand des responsables du pays doivent éclairer l’opinion publique sur la gestion de la chose publique: sécurité, alimentation, éducation…
C’est plutôt une honte quand ils ne répondent pas aux questions publiques!
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