Arrivée des troupes de la CEDEAO à Bamako : Le Niet de la COPAM

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Le 18 octobre 2012, les militants et sympathisants de la COPAM ont battu le pavé pour manifester leur mécontentement par rapport à la venue dans notre pays, notamment à Bamako, des troupes de la CEDEAO.  Cette marche a enregistrée la présence d’Oumar Mariko du parti SADI et de Bokary Diallo du RPDP. A retenir aussi qu’une bonne partie des manifestants était composée des fidèles du leader religieux musulman du Mali, le Chérif de Nioro Haïdara.

L’objectif de cette marche est de dévoiler à l’opinion nationale et internationale, la pratique mafieuse de la CEDEAO et de présenter le soutien de la COPAM aux forces de défense et de sécurité malienne pour reconquérir les régions du Nord sous occupation des islamistes armés.

Selon la déclaration lue à la fin de la marche par le président de la COPAM , les manifestants exigent à la CEDEAO  de livrer les armes du Mali confisquées dans certains pays voisins, sans délai. Ils demandent aussi à la CEDEAO de dédommager le peuple malien pour la rétention illégale et prolongée de ses armes. Cette rétention illégale et prolongée, estiment-ils, prouve que la CEDEAO n’a aucun souci de la gravité de la situation au Nord du Mali

Ils avertissent  tous les intervenants dans la crise malienne, «que le Mali ne sera jamais une terre de confrontation contre l’islam, en se servant de la présence bien réelle d’islamistes criminels chez nous». Cependant, pour les organisateurs, «cette guerre est celle de la Nation malienne. Elle doit la mener héroïquement. Et pour cela, elle réclame l’aide et l’assistance de ses amis à ses forces de défense et de sécurité et non une substitution forcée d’armées étrangères à nos propres efforts. Cette marche est une démonstration de la colère du peuple qui ne  tolère pas l’arrivée d’une force étrangère à Bamako».

Selon les initiateurs de la marche, l’arrivée des troupes de la CEDEAO sera source de désordre qui va installer l’insécurité. Par contre, explique l’un des orateurs, cette force étrangère sera la bienvenue sur le front. Donc, sur le champ de bataille. «C’est bien pour toutes ces raisons que les patriotes maliens, toutes sensibilités confondues, sont là pour dire non à l’invasion de notre pays», a-t-il ajouté.

A noter qu’au cours de cette marche, on pouvait lire sur les pancartes et sur les banderoles des slogans tels que: «Dioncounda est un incapable», «Non à la confiscation de notre souveraineté nationale», «Vive l’armée malienne»…

LASSANA

 

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1 commentaire

  1. La COPAM, quelques badauds qui ne savent même pas pourquoi ils marchent, et des militaires du CNRDRE habillés en civil. Malgré ça le COPAM n’a pu réunir que 500 guignols qui ne savent même pas ce qu’ils font contre eux-mêmes. Dommages que des compatriotes simples d’esprit soient utilisés de la sorte par Dicko, Oumar Mariko et l’inconséquent Guindo et pour rien du tout. La CEDEAO sait qui écouter et qui traiter en vrai peuple! Quand on se ment à soi même, personne ne vous prend au sérieux.

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