Arrivée de la force en attente de la CEDEAO à Bamako : Les dévergondages de la COPAM

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Incapable de faire l’union, l’entente et la paix en leur sein, les militants et sympathisants de la COPAM continuent à jouer à la comédie. De la farce aux élucubrations les plus idiotes, ils prouvent, chaque jour que Dieu fait, tout le mal dont on parle d’eux. Alors que les populations de notre septentrion croupissent sous le poids des atrocités les plus inhumaines des salafistes armés et que notre armée, à elle seule, ne peut pas reconquérir le Nord du pays, ils se plaisent à s’attaquer à la CEDEAO et à la Communauté internationale qui veulent bien nous aider à sortir de l’engrenage.

Le 18 octobre 2012, ces militants et sympathisants de la COPAM ont battu le pavé pour, disent-ils, manifester leur mécontentement par rapport à la venue dans notre pays, notamment à Bamako, des troupes de la CEDEAO.  Et comme à l’accoutumée, Oumar Mariko du parti SADI, Bokary Diallo du RPDP, Younouss Hamèye Dicko et autres larrons assoiffés de pouvoir et de renommée, ont prouvé qu’ils n’aiment pas le Mali. Du moins, qu’ils aiment voir toujours notre pays coupé en deux.

Avec des slogans tels que «Dioncounda est un incapable», «Non à la confiscation de notre souveraineté nationale», «Vive l’armée malienne»…, ils se sont attaqués avec véhémence à la CEDEAO. Non seulement, disent-ils, ils ne veulent pas de la venue au Mali, notamment à Bamako, de la force en attente de la CEDEAO, mais plus grave, ces manifestants exigent à l’Organisation sous-régionale  de livrer les armes du Mali confisquées dans certains pays voisins, sans délai. Ils demandent aussi à la CEDEAO de dédommager le peuple malien pour la rétention illégale et prolongée de ses armes. Qu’allaient-ils faire  avec ces armes en période trouble que traversait notre pays après le coup d’Etat du 22 mars 2012 ? Or, c’est cette CEDEAO qui est en train de s’activer pour que le Mali récupère ses armes et soit épaulé par une force internationale pour la récupération du Nord de notre pays.

Non, il est tant d’arrêter les élucubrations et les turpitudes. La COPAM doit regarder la vérité en face, au lieu de jouer à la politique de l’autruche. Elle doit comprendre que la CEDEAO et la Communauté internationale ne sont pas les ennemies du Mali, mais que nous avons tous des ennemis communs qui ont pour noms les salafistes armés qui veulent la partition de notre beau pays, le Mali.

En s’attaquant aveuglement à la CEDEAO et à la Communauté internationale, la COPAM commet une double erreur.  Primo, la réunion du Groupe de contact et de suivi sur la crise au Mali tenue le vendredi 19 octobre 2012 au CICB, sous l’égide du président par intérim, Dioncounda Traoré, en présence de la présidente de la Commission de l’Union Africaine, Nkosazana Dlamini Zuma et du Secrétaire général adjoint de l’ONU, Jan Eliasson, est une preuve palpable que la CEDEAO et la Communauté se soucient fortement du drame qui frappe notre pays.

Secundo, qui va chasser les islamistes armés qui sont peinards et qui occupent nos trois régions du Nord ? Ce ne sont pas tout de même ces gens de la COPAM qui ont de la peine à balayer devant leurs propres portes.

De toutes les façons, l’intervention de la force en attente de la CEDEAO dans notre pays pour déloger ces criminels du nord de notre pays est désormais inévitable, surtout qu’ils sont en train de faire appel à des mercenaires pour déstabiliser notre pays.

Basile ESSO

 

 

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3 COMMENTAIRES

  1. Authentique!!! Un jeune sans emploi que je connais très bien de longue date, m’a certifié pas plus tard qu’hier qu’il avait lui aussi participé à cette marche, PARCE LA COPAM LEUR PAYAIT 2000 Francs cfa!!!!!

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