«Nul n’est et ne sera au-dessus de la loi», martelait le président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, au lendemain de son investiture, déclarant du coup l’année 2014, année de la lutte contre l’impunité, la corruption et la délinquance financière. Depuis lors, il est passé à l’offensive. D’abord en donnant des consignes fermes à l’ex-Premier ministre, Oumar Tatam Ly, puis à son successeur et actuel Chef du Gouvernement, Moussa Mara. Mais, depuis le début de la mise en pratique de cette volonté présidentielle, certains Maliens ne cessent de grincer les dents, criant au scandale et arguant qu’IBK s’est plutôt engagé dans un règlement de comptes teinté de vengeance. Qu’en-t-il réellement ?
Dès son élection à la Magistrature suprême de notre pays, le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta (IBK), a placé son quinquennat sous le signe de la lutte contre l’impunité, la gabegie, la corruption et la délinquance financière.
Des maux qui gangrenaient, dit-on, le régime du président déchu Amadou Toumani Touré et qui avaient conduit au coup d’Etat du 22 mars 2012 du capitane Amadou Haya Sanogo. «Je ferai de la lutte contre l’impunité, la corruption et la délinquance financière mon cheval de bataille. Je l’ai dit et je le ferai, Ich Allah. Et sans aucun état d’âme. Mais, il n’y aura aucune chasse aux sorcières. Tout sera transparent, rien ne sera dans l’ombre», avait lancé le président IBK lors d’une de ses adresses à la Nation malienne. Depuis ce temps et très rapidement, il a sorti sa lourde artillerie pour mettre hors d’état de nuire tous ceux qui ont comme sport favori la corruption et la délinquance financière. En témoignent les différentes interpellations à l’échelle nationale, puisque désormais libre cours est donné à la Justice pour bien faire son travail.
Et alors, le ministre Mohamed Ali Bathily est choisi par IBK pour conduire ce «bateau Justice du Mali». «Le nominé» s’en félicite, s’en réjouit et s’en donne à cœur joie. À son tour, pour donner un coup de piston afin que son «navire» démarre – et en trombe -, Bathily choisit son homme de sérail : le juge Yaya Karembé. Il faut rapidement attraper tous ceux qui se sont bien fait illustrés dans le «Sport corruption, impunité, haute trahison, délinquance financière…». Et leur donner une bonne leçon de morale. Ainsi, via le gouvernement Oumar Tatam Ly d’alors, une procédure de poursuite contre le président Amadou Toumani Touré est engagée. Puis, c’est le chef tombeur d’ATT, Sanogo et ses compagnons, qui ont tapé dans l’œil du Juge Karembé. Ils sont interpellés et inculpés dans l’affaire des 21 bérets rouges disparus lors du contre-coup d’Etat.
Depuis lors, les choses se sont vite accélérées. Des érudits de droit sont interpelés, chose impensable et incroyable dans ce pays, il y a de quelques petites années. Puisqu’ils étaient considérés comme des «intouchables». Il s’agit du Procureur du Tribunal de la Commune II du District de Bamako, Abdoulaye Kamaté ; du Juge d’instruction du Tribunal de Mopti, Adama Zié Diarra ; du Procureur de Mopti, Ousseyni Salaha et de son Substitut, Oubey Doulla Mohomoudou. Ainsi que du Greffier du Tribunal de Mopti, Ibrahima Kanté et du Clerc d’huissier de Mopti, Sékou Ballo. C’était alors la panique dans les Juridictions du Mali.
Ensuite, encore inimaginable sous ATT, un Général est inculpé : Yamoussa Camara, alors Chef d’Etat-major particulier du président IBK et ancien ministre de la Défense. Un «gros poisson» encore dans les filets de la Justice de Me Bathily !
De toutes les façons, notre objectif ici n’est pas d’être exhaustif par rapport à toutes les interpellations ou inculpations faites depuis l’avènement du président IBK au pouvoir. Néanmoins, soulignons celles qui font actuellement grand bruit : celles de l’ancien ministre des Domaines et des Affaires foncières, David Sagara ; du dinosaure des engrais au Mali, Seydou Nantoumé ; de l’ancien Directeur national de l’Urbanisme, Amadou Diallo et d’Etienne Dioné, Conseiller technique au Secrétariat général du gouvernement, dans l’affaire de la gestion de la zone aéroportuaire.
À qui donc le tour demain ? Voilà la question, et la bonne, qui taraude les esprits de certains hauts cadres de notre République, fussent-ils civils ou militaires. C’est pourquoi d’aucuns s’empressent à dire qu’IBK qui avait promis de se battre «Pour le Mali d’abord ; Pour l’honneur du Mali et Pour le bonheur des Maliens», se bat actuellement plutôt pour «ses règlements de comptes à odeur de vengeance».
Mais, il faut être objectif, en déclarant l’année 2014, année de lutte contre l’impunité, la corruption, la gabegie, la corruption et la délinquance financière, quel est cette Malienne ou ce Malien qui n’avait pas salué l’initiative en son temps? Ce n’est donc pas parce que la justice à touché ou touche tel et tel autre des proches de certains, qu’il faut tout de suite diaboliser le président IBK. D’ailleurs, pour mémoire d’homme, il avait dit haut et fort et à qui veut l’entendre, qu’il ne s’iscimmicera jamais dans la Justice malienne et qu’il la laissera entièrement faire son travail.
En outre, il est honnête de reconnaître que le Gouvernement est train de travailler. En témoigne la ferme volonté de mettre très prochainement un Office national de lutte contre la corruption. Un Office qui entre dans le cadre de l’engagement pris par le président Ibrahim Boubacar Keïta de lutter efficacement contre la corruption et qui s’est déjà traduit par une loi réprimant l’enrichissement illicite et la délinquance financière. Cela s’appelle donc : une volonté d’assainir les finances, surtout que les caisses de l’Etat sont vides, nous apprend-on. Sans cela, comment pourrait-on satisfaire la demande sociale sans cesse croissante, à l’instar de celle de l’Union des travailleurs du Mali (Untm) qui est en cours ?
Ne nous méprenons pas, s’il y a règlements de compte dans toutes ces arrestations, c’est surement et certainement à un autre niveau de responsabilité. Non au niveau du Président de la République. Car rien ne l’a opposé en son temps et encore moins aujourd’hui à toutes les personnes qui ont été interpellées jusque là. L’homme, d’après de nos informations, affichait même de la sympathie pour certains. Toutefois, et l’arbre ne devant pas cacher la forêt, le boucan médiatique fait autour de toutes les arrestations présage plus une gestion politique de la justice que la volonté manifeste des autorités de la justice de faire la justice sur toutes les injustices. C’est malheureusement cela, le drame actuel de notre justice. Et qu’il faille impérativement corriger pour donner une crédibilité à toutes les actions en cours dans le cadre de la lutte contre l’impunité.
Malien je ne vous comprend pas maintenant qu’on applique la justice on se plein . Nul est au dessus de la loi s’est fais pour nous même soyons raisonnable citoyen du mandé il faut les choses changent
ibk you are not your father son . Same on you . You sleep people .God never sleep you will regret one day for everything you did to people .Thanx of putschiste you are president of Mali today.I have a prouv for evething your son said when you did not win de first election .On day will let people know
ibk n’est pas le *******.C’est grâce au putschiste qu’il est président et il ne peut pas nier j’ai des preuve même tout ce que son fils a dit quand il n’a pas passe au premier tour.Dieu ne dors pas soulard ibk
ibk se venge de lui même.Ses jours son compte inhallah,il ne va pas mourir avec la tête hôte. Imbécile,soûlard,Satan,le fait même d’entendre son nom me donne mal au ventre ,le mali n’a jamais eu un pire président comme lui .Je préfère encore ATT. Que Dieu bénit la vérité
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