Barbelés, carburant… Le président malien fait l’inventaire des besoins de son armée. Jusque dans les plus menus détails.
La requête officielle date du 1er septembre, mais l’information n’a filtré que trois jours plus tard. Signée de Dioncounda Traoré, le chef de l’État, et adressée à l’Ivoirien Alassane Ouattara, président en exercice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cedeao), cette demande d’aide ressemble à la fois à un plaidoyer… et à une liste de courses.
« La rébellion malienne et ces groupes islamistes ont pris la population en otage », écrit Traoré. La « multiplication des activités criminelles et terroristes dans le nord du pays », les « risques sécuritaires qu’elles font peser sur toute la sous-région dans l’immédiat et sur le monde entier à terme » l’ont conduit, au « nom du peuple du Mali », à requérir « l’aide de la Cedeao dans le cadre du recouvrement des territoires occupés du Nord et de la lutte contre le terrorisme ». En revanche, « le déploiement d’unités de police constituées ou de forces militaires combattantes est sans objet », précise le président malien, signifiant ainsi son refus de voir débarquer dans le Sud les troupes de la Mission de la Cedeao pour le Mali (Micema).
Formation
Suit une « liste de fournitures », réparties selon les trois phases déterminées par l’armée : sécurisation des institutions de la transition, réorganisation des Forces armées et de sécurité, et restauration de l’intégrité territoriale. La liste est non exhaustive : détecteurs de métaux, d’explosifs, de mines ; équipements de destruction d’explosifs ; groupe Nedex (neutralisation enlèvement-destruction d’engins explosifs) ; miroirs de détection ; concertina (barbelés militaires) ; police scientifique ; formation d’un bataillon de déminage ; acquisition de matériel de déminage ; acquisition de systèmes de purification d’eau ; formation tactique des unités de soutien et de combat (infanterie, blindés, artillerie) ; soutien logistique (carburant, pièces de rechange…) ; guerre électronique ; soutien et appui aériens (notamment pour la « destruction des bases logistiques situées en profondeur ») ; cinq bataillons à partir de la ligne de front, « à engager graduellement dans le contrôle des villes reconquises ».
Le descriptif militaire est précis. Pas sûr que le mathématicien Dioncounda Traoré l’ait rédigé tout seul…
Source: jeuneafrique.com – 18/09/2012
Par Malika Groga-Bada
CHERS SŒURS ET FRERES MALIENS,
A QUAND LE MALI, TERRE D’ACCEPTATION ET D’INTEGRATION MULTI-ETHNIQUE, SANS EXCLUSION NI DISCRIMINATION, UN ET INDIVISIBLE ?
IL REVIENT AUX MALIENS DE LE CONSTRUIRE DANS L’UNITE EN S’ACCEPTANT, EN SE RECONCILIANT ET EN ACCEPTANT L’AIDE DES AUTRES (CEDEAO/UA/ONU) POUR S’ASSUMER.
Bonjour,
Certains internautes et certains Maliens se trompent de combat en s’en prenant à certaines minorités Maliennes, cas des Touaregs, en faisant l’amalgame comme quoi tout Touareg ou Tamasheq est du MNLA ou est terroriste.
Par exemple, malgré mes contributions qui vont toujours dans le sens de l’apaisement, de la paix, de la réconciliation nationale et de la recherche d’une solution durable de sortie de crise, certains écrivent en ligne ou m’écrivent en me traitant de tous les maux et en disant que l’armée VA me poursuivre et VA poursuivre tous les Touaregs sans distinction jusqu’à leur disparition de terre.
Je pense qu’ils se trompent d’ennemis et de combat.
Ils prennent tout Touareg ou Tamasheq comme ennemi. Comme je l’ai toujours dit, je ne suis pas du MNLA et je ne suis pas terroriste ET TOUT TOUAREG N’EST PAS DU MNLA ET N’EST PAS TERRORISTE.
Les Maliens doivent savoir identifier leurs ennemis (les terroristes, Maliens ou étrangers) et les combattre dans l’unité, sans exclusion ni discrimination, pour laver l’affront national d’occupation de leur territoire.
Pour combattre l’ennemi au Mali, on ne doit pas parler qu’au futur, il est temps de parler au présent et du présent car les populations Maliennes souffrent de la crise qui perdure au Mali.
Comment faire pour que l’armée Malienne puisse laver l’affront national (occupation du Mali) en fédérant autour d’elle, comme dit le Président, Dioncounda Traoré, la population Malienne et en se faisant aider par les autres (CEDEAO/UA/ONU) ?
C’est cela la question pertinente, ce n’est pas le fait que l’armée Malienne veuille me poursuivre à tord ET poursuivre TOUS LES TOUAREGS SANS DISTINCTION (attention, certains sont innocents et ne demandent qu’à vivre dans la tranquillité) jusqu’à leur disparition de terre, comme l’insinuent certains internautes.
Les Maliens, à commencer par le Président de la République et son gouvernement d’union nationale, doivent se saisir de cette question et gérer le problème des minorités au Mali pour leur intégration équitable dans un Mali un et indivisible.
Aujourd’hui, le SEUL combat de l’armée doit être, après avoir établi la cohésion interne ET après avoir identifié les vrais ennemis (les terroristes, qu’ils soient Maliens ou étrangers), celui de la libération du Nord en fédérant autour d’elle tous les patriotes Maliens, sans exclusion et sans discrimination, MAIS AUSSI en acceptant l’aide bienveillante des autres (CEDEAO/UA/ONU).
A quand le Mali, terre d’acceptation et d’intégration multiethnique, sans exclusion ni discrimination, un et indivisible ?
Tous les Maliens doivent travailler ensemble pour y arriver.
Devant être un bel exemple d’intégration et cohésion, l’armée Malienne doit y contribuer et non, diviser à travers les agissements de certains membres de l’armée.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
E-mail: Anasser_AgRhissa@yahoo.fr
these au lieu de raconter des histoire sur ton armée cherche plutot a savoir ce qui se passe dans ton pays.si l’arméee n’etait pas a sevaré tu serais pas a bamako.et saches aussi que cette armée est constituée de fils de maliens.si vous n4avez pas les moyens ne demandé pas la lune a votre armée soyons serieux mann et aimons ce pays.
le mali a besoin pas de detecteur de metaux, mais detecteurs de lopette qui pilulent son armée, mieux vaut une bonne armée de 100 braves que 2000 joueur de PMU mali.
Ce que nos militaires veulent, c’est une guerre des étoiles. Désolé nous n’avons pas les moyens. ils veulent resté à Sevaré et anéantir l’énnemi, sans froisser la chemise.
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