Le paysage politique national vient de s’agrandir avec la naissance de l’Union pour la paix et la stabilité (UPS). Un parti dont le secrétaire général annonce déjà les couleurs en déclarant que le Mali n’a pas de leader.
L’Union pour la paix et la stabilité (UPS) est un tout nouveau parti politique qui entend jouer sa partition dans la reconstruction au sein de l’opposition politique nationale ! C’est ce qu’assure en tout cas son secrétaire général, Ibrahima K. Sissoko, qui a animé une conférence de presse le 27 aout 2016 à la Bibliothèque nationale.
Il a saisi l’opportunité pour dénoncer «l’incapacité du président de la République et de son gouvernement à gérer le pays». Tout au long de son exposé, il est revenu sur ce qu’il appelle les promesses non tenues du président IBK.
Selon M. Sissoko, le président qui a été élu pour sa réputation, son Kankeletiguiya (homme de parole) est devenu aujourd’hui le Kantiamantigui, a déploré le conférencier. Cette situation est révélatrice du calvaire que les Maliens vivent partout dans le pays.
«Il a suffi de trois ans seulement pour que notre peuple aspire à l’alternance en 2018. Ceux-là qui ont voté pour IBK regrettent amèrement leur vote» a-t-il martelé.
Le secrétaire général de l’Ups, qui a reconnu une bonne continuité de la politique des logements sociaux, a déploré que les mesures d’accompagnement manquent à l’opération de déguerpissement.
En guise de contribution, l’Union pour la paix et la stabilité (UPS) propose la création d’une Commission nationale chargée de la paix et un gouvernement d’union nationale si la situation sociale, politique et sécuritaire continue à se détériorer.
Oumar Alpha