“C’est Dieu qui donne le pouvoir’’ dit-on. Ce grand acteur de la révolution de mars 91, vise Koulouba à chaque rendez-vous électoral, depuis l’avènement du multipartisme. Sans succès. Sera-t-il de nouveau candidat à la future présidentielle ? La réponse appartient au temps. Mais je peux parier, à dix contre un, que c’est ce qu’espèrent en privé tous ses partisans, dans un bel élan plutôt dogmatique que pragmatique.
Le nom de Me Mountaga Tall reste intimement lié au grand récit national, de la glorieuse saga marquée par la chute du régime de Moussa Traoré. Pour la petite anecdote historique, au premier tour de l’élection présidentielle de 92, il arriva à 35 ans à la troisième place (11,41% des voix) derrière feu Tiéoulé Konaté (14,51%). Mais sa formation ne s’en tira pas mal : avec 5 maires (Communes I, II, V, Ségou et Nioro) et 9 députés, constituant ainsi la seconde force parlementaire.
Au lendemain de cette première défaite, le chantre du “Kokadiè” (laver propre, un slogan qui a fait long feu) ne manifesta pourtant, aucune velléité de contestation des résultats. Même si ses rapports seront de moins en moins idylliques, avec le régime du président Alpha Oumar Konaré qui se révéla à la tâche comme étant «un des hommes les plus importants du continent africain.» (Sic !)
La suite sera même riche en rebondissements politiques avec, comme point d’orgue, la création d’un vigoureux front politique de l’opposition connu sous le nom du Collectif des partis politiques de l’Opposition- COPPO- dont Me Tall fut un des leaders. La formation qu’il dirige depuis sa création, c’est-à-dire le CNID-FYT, opta en 1997 (contre l’avis de plusieurs cadres et militants du parti) pour le boycott intégral de toutes les élections : les communales, les législatives et la présidentielle. Le ‘’parti du soleil’’ levant paiera très cher par la suite cette grosse erreur politique.
A défaut de pouvoir reconstituer la grande famille du “soleil levant’’, le CNID-FYT veut ouvrir ses portes à une nouvelle vague de migrants : «afin de l’ouvrir à des idées neuves pour le rendre encore plus fort.»
B.CAMARA
Nous demandons a Baba qui a assez fait pour le Mali depuis les années 1980 d’abandonner la politique directe et d’aller presider le SENAT Malien afin de continuer a guider le Mali dans cette competence.