Arène politique : le M5-RFP répond sèchement les partis politiques du cadre d’échange

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 Le Mouvement du 5 juin- Rassemblement des forces patriotiques  est sortie  de son silence  pour répondre  le  cadre d’échange des partis et groupements politiques  pour la réussite de la transition  suite à leur  rencontre avec le premier ministre par intérim.

A la suite d’une première audience que le  premier ministre par intérim, le colonel Abdoulaye Maïga, a accordé au  cadre d’échange,  ce regroupement politique avait rédigé un  communiqué demandant   « la  nomination d’un premier ministre neutre, intègre et la formation  d’un gouvernement de mission et  inclusif, l’organisation des élections législatives et présidentielle …».

Visiblement,  le M5-RFP, tendance proche de Choguel Kokalla Maïga, s’est senti cibler par le contenu de ce communiqué.  Hier dimanche,  le M5-RFP a  répliqué  en qualifiant  le cadre d’échange  d’être «  en  mission commandée et de  jouer contre son propre pays pour des raisons inavouables » à la  visite de la mission du Médiateur de la CEDEAO à Bamako.  Pour  le M5-RFP,  «  les Maliens n’ont pas la mémoire si courte que ses responsables le croient ». C’est ainsi que  le communiqué du M5-RFP  de rappeler les périodes sombres de  la  gouvernance  du défunt régime. Une période dans laquelle  les partis membres du cadre étaient aux affaires dont il accuse le cadre d’être responsables. D’après le M5-RFP,  cette période a été marquée «  par les es massacres les plus horribles les civils désarmés avec des villages incendiés, l’absence de l’administration dans une bonne partie du territoire national et aux nombreux scandales de corruption et les détournements à ciel ouvert des fonds destinés à l’acquisition de matériels et équipements militaires ». Le M5-RFP regrette qu’aujourd’hui,   « les mêmes responsables de ces gâchis qui veulent mettre leur passif à la charge des autorités de la Transition engagés à réparer leurs échecs et les dégâts incommensurables de leur gestion ».

Toujours   dans cette série de  récriminations  contre les partis membres du cadre d’échange, le M5-RFP  indique que  cette tendance politique  a échoué lamentablement à mettre le pays sur les rails.  Au nombre de ces échecs,  il cite entre autre  l’organisation du  Forum Social pour apaiser le climat social,  la mise en œuvre  des recommandations du Dialogue Inclusif National,   l’organisation des élections référendaires  et des élections crédibles.

Pour le M5-RFP, le  cadre d’échange est disqualifié  aux yeux de l’opinion malienne.  « Au lieu de demander pardon au Peuple malien qui a décidé de reprendre son destin en main, le  Cadre  se met au service de puissances étrangères pour saborder les efforts de reconquête de notre souveraineté nationale », a  répliqué le M5-RFP.

 Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net

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5 COMMENTAIRES

  1. Bonjour! Je ne comprends pas cette analyse. C’est comme vous me dites que Alpha Oumar KONARE a été ministre de Moussa TRAORE. Chacun a un passé mais comme le dit l’adage, “seuls les imbéciles ne changent pas” Il faudra saluer le changement observé chez certains leaders dans le sens des attentes de la majorité du peuple malien. VIVEMENT LE NOUVEAU MALI. Non à un gouvernement inclusif comme l’entendent certains qui cherchent à renouveler leur garde robe avant de penser au Mali. Il nous faut juste un réaménagement pour continuer le chemin de plus bel.

    • Il n’y a pas gouvernement inclusif que si le peuple se prononce.
      Sans élection,il faut nécessairement un GOUVERNEMENT INCLUSIF car le pouvoir appartient à tout le monde.
      Ceux qui se disent légitimes à former un gouvernement sont des usurpateurs c’est-à-dire qu’aucun malien ne les a mandaté à former un gouvernement.
      C’est pourquoi,en vue de préparer les élections afin que soient élus les représentants du peuple,toutes les sensibilités doivent être représentées et dans le gouvernement et dans le CNT.
      C’est après les élections qu’on peut former le gouvernement par rapport à la majorité sortie des urnes.
      En ce qui concerne le partage de gâteau,il n’est possible que si le président de la République l’accepte.
      Si ASSIMI GOITA décide de suivre la gestion des finances à travers les directions administratives et financières,aucun ministre n’aura la possibilité de s’enrichir frauduleusement.
      Donc mieux vaut accuser le président de la République,s’il y a partage de gâteau que l’idée d’un gouvernement inclusif qui est destinée à stabiliser la scène politique malienne.

  2. sangare et ama, deux gros negres de service pour la maudite France et grands prophètes de malheur, le Mali-Kura est en train de se faire sans vous et vos kleptocrates et népotistes qui ont crée les premiers fonctionnaires milliardaires au Mali, ont détruit l’ Ecole Malienne et ont mis leurs fils et parents colonels des FAMA.

  3. Le M5-RFP tendance CHOGUEL MAIGA se comporte comme s’il a été élu.
    Le M5-RFP n’est pas d’abord un parti politique,mais un mouvement populaire.
    Ce qui signifie qu’il n’est pas destiné à exercer le pouvoir,mais à rendre possible les revendications du peuple.
    C’EST PARADOXAL QUE CE SONT CEUX QUI ONT ÉTÉ COMBATTUS QUI EXPRIMENT LES SOUHAITS DU PEUPLE.
    Il s’agit de favoriser la SOUVERAINETÉ DU PEUPLE par “la nomination d’un premier ministre neutre,intègre et la formation d’un gouvernement de mission et inclusif,l’organisation des élections législatives et présidentielles…”
    LES MANIFESTANTS SORTIS À PARTIR DU 5 JUIN 2020 NE L’ONT PAS FAIT POUR PLÉBISCITER LES ANIMATEURS DU M5-RFP,MAIS POUR DÉNONCER LES PRATIQUES DE GOUVERNANCE EN COURS.
    Parmi les animateurs il y avait ceux qui ont aidé IBK à être élu,l’ont accompagné dans ses premiers et n’ont pas démissionné,mais chassé par IBK.
    CHOGUEL MAIGA A ÉTÉ CHASSÉ PAR IBK APRÈS AVOIR ÉTÉ SON GRIOT COMME IL LE FAIT AVEC ASSIMI GOITA.
    Personne n’a voulu que les animateurs du M5-RFP dirigent le gouvernement de la transition après la démission d’Ibk de la présidence de la République.
    Aussi,personne n’a voulu que les COLONELS interviennent pour obliger IBK à partir.
    Les manifestants ont exercé leur DEVOIR DÉMOCRATIQUE comme ça se fait dans tout pays démocratique.
    APRÈS LA DÉMISSION D’IBK DE LA PRÉSIDENCE,C’EST LA CONSTITUTION QUI S’APPLIQUE.
    Que dit la constitution après la démission du président de la République?
    Elle ne dit pas certainement que ceux qui ont poussé le président à la démission doivent exercer le pouvoir.
    On a voulu nous ramener dans le cadre de la transition de 1991.
    Ce cadre est défini par l’avènement du multipartisme qui obligeait les auteurs du coup d’Etat à composer avec les acteurs qui ont exigé la démission du dictateur MOUSSA TRAORE pour avoir utilisé la force militaire contre les étudiants sortis manifester pour la satisfaction de leurs revendications.
    IBK n’était pas obligé de démissionner,mais d’accéder aux revendications des manifestants.
    On n’était pas en face d’un dictateur sanguinaire qui a exercé le pouvoir pendant deux décennies sans être élu,mais d’un homme politique élu triomphalement après des campagnes électorales,même si son élection pour le deuxième mandat a été fortement contesté.
    Les manifestants avaient le droit de demander sa démission.
    Il n’était pas obligé d’accepter,mais avait l’obligation d’agir pour ramener la quiétude.
    Mais les militaires n’avaient pas le droit d’intervenir.
    Ils sont poursuivables.
    Ce qui veut dire que ceux qui ont accepté leur autorité sont aussi poursuivables.
    Le M5-RFP tendance CHOGUEL MAIGA est aussi criminel que les COLONELS,si on applique les recettes de la constitution du 25 février 1992.
    Il était demandé aux animateurs du M5-RFP d’obliger les militaires à faire un partenariat avec la classe politique toute tendance confondue afin d’organiser rapidement les élections permettant au peuple de placer ses représentants au sommet de l’État.
    En se soumettant aux COLONELS,ils deviennent ipso facto des usurpateurs comme l’est tout PUSCHISTE.
    Se soumettre,c’est accepter une autre autorité que celle des représentants du peuple.
    Les partis politiques de la majorité présidentielle d’Ibk n’ont pas été sanctionnés par le peuple en demandant la démission d’Ibk de la présidence de la République,mais pénalisés par l’intervention des COLONELS.
    ILS NE SONT SANCTIONNÉS QUE PAR LE PEUPLE MALIEN.
    CHOGUEL MAIGA ET SES CAMARADES PUSCHISTES COLONELS pensent qu’ils sont aptes à les sanctionner.
    C’est le monde à l’envers car CHOGUEL MAIGA est un nain politique qui veut imposer aux dragons de la politique malienne.
    Dans ce cadre le pays ne peut pas être stable car le peuple ne se reconnaît pas aux tenants du pouvoir.
    Le Mali ne commence à prendre le chemin de la stabilité politique et sociale que si le peuple se reconnaît en dirigeants.
    Sans “la nomination d’un premier ministre neutre,intègre et la formation d’un gouvernement de mission et inclusif….” notre pays a des jours d’instabilité politique à vivre.
    Le peuple malien est encore obligé de prendre ses responsabilités par un mouvement populaire.
    C’est très urgent compte tenu de la précarité qui frappe nos compatriotes.

  4. Le M5 m’étonne beaucoup , durant le régime défunt Choguel et les autre membres du M5 RFP étaient aux USA ou sur la lune ? N’ont ils pas pris part à cette gestion calamiteuse quand ils ont été chassés c’es en ce moment qu’ils ont investi la rue pauvre Maliba.

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