Après des divergences politiques entre deux tendances du Parti pour le développement économique et la solidarité (PDES), la formation des héritiers du président ATT, c’est désormais l’heure des retrouvailles. Celles-ci vont au-delà du PDES pour tenter d’accoucher de ce qu’on appelle « la grande famille du Mouvement Citoyen ».
Le PDES, la FCD de Djibril Tangara, le PCR d’Ousmane Ben Fana Traoré l’UMAM puis le MC-ATT de Jeamille Bittar, le PS Yelen Kura d’Amadou Koïta sont tous des formations issues de la matrice initiale du Mouvement Citoyen, ce puissant mouvement politico-associatif ayant mouillé le maillot pour l’élection d’ATT à la présidence de la République le 8 juin 2002.
Après un certain nombre de divergences sur les stratégies de gestion du pouvoir, des groupes se sont émancipés pour s’ériger en partis politiques. Ce fut le cas du PCR d’Ousmane ben Fana Traoré, de la FCD de Djibril Tangara et d’autres.
Ce n’est que plus tard que le PDES sera créé lors du second mandat d’ATT pour « soutenir et défendre l’héritage politique du soldat de la démocratie ». Mais, le coup d’Etat de mars 2012 a mis le PDES sous éteignoir… Et beaucoup d’eau coulera sous les ponts de ce parti politique lâché par l’ex-ministre Ahmed Diané Séméga, aujourd’hui Haut-Commissaire de l’OMVS.
Le parti sera divisé ensuite et des cadres comme Mohamed Dibassy et Djibril Tall (opposition)se sont un moment discuté le leadership avant que le premier ne finisse par être nommé Ambassadeur du Mali en Mauritanie. Ce qui l’éloigne de la sphère politique avec son statut de diplomate. Entre temps, Djibril Tall revoit la position de son camp et s’allie à la gouvernance d’IBK ? C’est à travers la signature de l’Accord politique de gouvernance avec le Premier ministre Boubou Cissé.
C’est en ce moment que des réunions ont commencé à se tenir pour « rassembler tous les dignes héritiers du président ATT » en vue de reconstituer la grande famille du Mouvement Citoyen. « Cette dynamique est actuellement en cours pour contribuer à l’union sacrée dont le président IBK a besoin pour sortir le pays de la crise », confie un haut cadre politique.
Bruno D SEGBEDJI
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