Sous les feux roulants des pressions politiques et militaires, le Premier Ministre Cheick Modibo Diarra a renoué avec son jeu favori qui consiste à crier au secours de l’opinion pour se sortir d’affaire. Intervenu dans la foulée de ses 100 jours à la Primature, le premier essai lui a réussi. Il n’est point évident que la seconde connaisse le même succès, car en plus de reposer sur le plagia, il survient dans un contexte marqué par l’amplification du camp adverse.
Comme on le voit, les pleins pouvoirs ne sont ni un chèque-en-blanc, ni un passe-droit au point d’autoriser un chef du Gouvernement à se soustraire de son devoir de rendre compte devant une représentation nationale, par exemple fut-elle un parlement au mandat prorogé. Et pourtant le Premier Ministre Cheick Modibo en profite allègrement pour confondre droit d’en user et d’en abuser. Ainsi, après s’en être tiré à très bon compte par un refus catégorique de se soumettre à certaines formalités républicaines, il s’illustre de plus en plus par un penchant prohibitif pour la récupération de toutes les initiatives et actions régaliennes.
Et, comme par le fait d’un hasard, l’exercice favori du PM a toujours lieu en l’absence du chef de l’Etat et coïncide avec les moments où il affronte des difficultés. La première fois, il s’en donnait à cœur joie à la veille du retour du président de la République de la France et défendait, à l’attention des Maliens, ses prouesses de cent (100) journées passées à la tête de la Primature dans le but de faire face aux appels à sa démission d’adversaires politiques.
L’histoire semble se répéter parce que la semaine encore, en l’absence du président de la République par intérim, le Premier Ministre, en difficulté sur la question des contestations du cumul d’un droit à la candidature avec un statut de PM d’une transition, est encore revenu à la charge. Non pas par le biais d’une interview mais par le truchement d’une adresse à la Nation beaucoup moins agressive que lors du précédent épisode, mais beaucoup plus subtile comme tentative de retourner l’opinion en sa faveur.
Ce faisant, le chef du Gouvernement a non seulement marché sur les platebandes du chef de l’Etat par confiscation de ses prérogatives, mais il ‘est également illustré par une manœuvre peu artistique et sans doute honteuse. Celle qui consiste à vouloir récupérer tous les efforts diplomatiques dont les fruits sont très imminents avec l’intervention militaire des forces internationales pour libérer le septentrion malien. Comme pour dire qu’il est investi d’un droit concurrent de s’adresser aux concitoyens, au même titre que le premier responsable de la Nation, Cheick Modibo Diarra a ouvert son bal, la semaine dernière, par une brève explication de sa longue absence sur les antennes de la Télévision Nationale. La non-fréquence de l’exercice serait ainsi due, à la lourdeur ainsi qu’à la multiplicité de ses tâches et missions au service du pays, selon ses propres explications, allusion ainsi faite au puissant dispositif diplomatique mis sur pied pour amener la communauté internationale à appuyer le processus de libération des Régions nord du Mali. Et le PM de pleins pouvoirs de magnifier son passage sur la tribune de l’ONU, ses rencontres avec le président français François Hollande, entre autres démarches et plaidoyers auprès de la communauté internationale, au nom du peuple malien.
À l’écouter s’exprimer en langue nationale, en définitive, on a comme l’impression que les rôles sont inversés et que le pays dispose de deux chefs de l’Etat, surtout que le PM, tout au long de son adresse, a habilement effacé le président de la République et mis sous le boisseau sa partition en tant que garant des relations internationales.
Seulement voilà : il parait peu probable que ses pirouettes et brusques revirements sur le domaine passent inaperçus. Et pour cause : peu d’observateurs paraissent oublieux au point de ne pas garder en mémoire ses positions mitigées de naguère sur le rôle et la place de la communauté internationale dans la crise malienne. En effet, lors de sa précédente sortie, il soutenait sans ciller et disait à qui veut l’entendre que pour la première fois dans l’histoire, le Mali s’en est sorti sans la communauté internationale, sous sa gouverne en tant que Premier Ministre. Auparavant, à la faveur d’une rencontre avec le Collectif des élus du Nord, il a choisi d’exprimer son rejet d’une intervention des forces de la Cédéao en éconduisant tout simplement ses interlocuteurs et les populations excédées par les exactions ainsi que par une situation humanitaire catastrophique. Sur le sujet, il défendait, en substance, que le Mali n’était pas dans dispositions économiques et financières qui lui permettent de supporter le coup d’une intervention militaire étrangère.
Ce n’est pas tout. Au passif de l’actuel chef du Gouvernement on peut par ailleurs retenir son indifférence notoire au sort des populations du Nord-Mali pour avoir laissé entendre que l’avènement de la charia au Mali n’est point aussi dramatique qu’on la présente.
Avec tant d’incohérences et de paradoxes entre sa posture de naguère et son entrain actuel, il parait tout de même difficile que cette autre tentative de récupération puisse prospérer et générer des fruits politiques avec le même succès que les nominations et promotions administratives distribueés à tour de bras.
N’Tji Diarra
C’est un Cheick sans aucune provision, Un faux Cheick, Un cheicl mal barré. 👿 👿 👿 👿 👿
TOUS LES MALIENS N’ACCEPTANT PAS LE TERRORISME, DOIVENT S’ENGAGER, ENSEMBLE, A FAVORISER UNE SORTIE DE CRISE DURABLE :
EN ACCEPTANT :
– DE SE PARLER A TRAVERS LES CONCERTATIONS NATIONALES ET
– EN NÉGOCIANT CE QUI EST ACCEPTABLE POUR TOUS
SANS OUBLIER :
DE CONDAMNER LES ACTES COMMIS ET PUNIR LEURS AUTEURS CAR TOUT CE QUI RESTE IMPUNI VA FAIRE REPARTIR LA SPIRALE DE LA VIOLENCE ET DE L’INSÉCURITÉ,
AUTREMENT, LA GUERRE SERA INÉVITABLE ET LA RÉCONCILIATION NATIONALE SERA DIFFICILE VOIRE IMPOSSIBLE.
Bonjour,
Merci à tous les Maliens n’acceptant pas le terrorisme qui contribuent à la résolution de la crise du Mali et à tous ceux, Maliens et étrangers, qui interpellent les groupes armés, MNLA et Ansar Dine, pour revenir à la raison.
Il est temps que les Maliens n’acceptant pas le terrorisme s’accordent sur un ensemble de PRINCIPES dont le refus de l’impunité (la justice et les forces de défense et sécurité du Mali doivent faire leur travail), le respect des conditions d’indivisibilité du Mali et de la laïcité, et le fait de TRAVAILLER ENSEMBLE, en priorité, à travers les concertations nationales et les négociations, pour libérer le pays.
Les conditions de sécurité optimale doivent être assurées, à la fois pour la population non terroriste vivant au Mali mais aussi pour les participants aux concertations nationales et aux négociations.
La justice doit faire son travail pour juger tous las actes commis par les groupes armés, MNLA, Ansar Dine et les autres, et doit déterminer avec exactitude ceux qui les ont commis.
Ce qui nécessite du temps, la preuve est que la CPI a déjà été touchée, pour ce faire, par le gouvernement Malien mais jusqu’ici les résultats sont attendus.
Je pense que si les groupes armés, MNLA et Ansar Dine, acceptent les CONDITIONS SUIVANTES, que j’ai rappelées dans ma proposition sur la gouvernance, les concertations nationales et la sortie de crise faite aux MALIENS, AU GOUVERNEMENT DE TRANSITION ET AU PRÉSIDENT, A SAVOIR, déposer les armes et s’engager pour la restauration de l’intégrité territoriale du Mali et la laïcité, alors le Mali doit accepter de les intégrer dans les concertations nationales et dans les négociations.
Conformément à MA PROPOSITION DE SORTIE DE CRISE, la sécurité des populations et des conférences dédiées aux concertations nationales et aux négociations doit être assurée par les forces de défense et sécurité du Mali avec le renfort du contingent de la CEDEAO/UA/ONU. La sécurité doit être optimale.
De toute façon, en cas d’échec des négociations, la guerre serait inéluctable.
Tous les Maliens n’acceptant pas le terrorisme doivent s’engager, ensemble, à favoriser une sortie de crise durable EN ACCEPTANT en priorité:
– de se parler à travers les concertations nationales et
– en négociant ce qui est acceptable pour tous,
SANS oublier de punir les actes commis et leurs auteurs car tout ce qui reste impuni va faire repartir la spirale de la violence et de l’insécurité,
AUTREMENT la guerre sera inévitable et la réconciliation nationale sera difficile voire impossible.
Bien Cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
E-mail : Webanassane@yahoo.com
Pourquoi les “concertations nationales” sont dangereuses dans le contexte actuel du Mali?
Les dates des “concertations nationales” sont fixées pour les 26, 27 et 28 novembre 2012.
Pour sortir de la crise institutionnelle et sécuritaire en quoi ces “concertations” vont être inutiles et dangereuses au Mali?
En apportant leur soutien appuyé ou tacite aux auteurs du putsch du 22 mars 2012, les partisans de ces “concertations nationales” (Mp22, Copam, CMD notamment), ont montré clairement leur mépris pour la constitution du Mali du 25/02/1992.
Alors que rien ne justifiait la dissolution de cette constitution, les mutins de Kati et leurs apôtres de politiciens affamés ont juré de mettre le grappin sur le système démocratique du Mali, en s’attaquant d’abord à notre loi fondamentale et à nos institutions de la république sous le couvert fallacieux d’un coup d’état contre ATT et son régime qui rappelons le seraient de toutes les façons partis le 8 juin 2012, à l’issue de l’investiture du nouveau président démocratique élu par le scrutin qu’ils ont avorté, et dont le premier tour était prévu le 29/04/2012.
Par la détermination de la communauté internationale, des amis du Mali et de la Cedeao, les aventuriers du 22 mars 2012, qui n’ont honoré aucun de leurs engagements devant le peuple malien (trahison de serment militaire, et non reconquête du nord comme annoncée dans les communiqués CNRDRE difficilement lus par les soldats de la garnison de Kati), n’ont pas réussi à triompher sur la constitution plébiscitée par le peuple malien par référendum le 25/02/1992.
Mais à la manière des charognards qui n’abandonnent jamais la dépouille d’un cadavre gisant dans la nature, les opportunistes de tout acabit, dépeints en patriotes de la 25ème heure, organisent un bal masqué, sous le nom de “concertations” pour afin venir à bout du peu de légalité qui existe encore au Mali.
Ces apprentis sorciers rêvent d’un “remake” de la conférence nationale de 1991 mais seulement à l’envers.
Pourquoi?
Tout simplement, la constitution qui est en vigueur au Mali, est une émanation de la volonté populaire clairement exprimée des maliens de toutes les régions alors que la mascarade qui débute le 26 novembre 2012, n’est ni moins ni plus qu’un business privé savamment orchestré pour assurer la promotion privée d’une bande de copains de circonstance qui ont juré de maintenir le Mali à genou pendant plusieurs décennies rien qu’en naviguant dans l’illégalité et en piétinant indéfiniment notre loi fondamentale et nos institutions de la république.
Peuples du Mali ne soyez pas étonnés si le bal masqué des opportunistes vient vous dicter une architecture institutionnelle et politique totalement anticonstitutionnelle pour conduire la transition politique au Mali.
C’est leur seul dessein et leur seule préoccupation, parvenir à remplacer notre constitution par une mascarade de texte issu des concertations qu’ils veulent nationales alors qu’elles n’ont même pas la qualité requise pour être locales à fortiori régionales.
A l’issue de ce grand théâtre vous verrez certainement des propositions contre nature sur la gouvernance au Mali qui donnera sans nul doute une place de choix aux putschistes du 22 mars et de leur premier ministre ” pleins pouvoirs de l’usurpation” (grand voyageur inutile de la république) contre toutes les dispositions constitutionnelles qui régissent les fondements et le fonctionnement des pouvoirs et des institutions en république du Mali.
L’heure est grave mes chers compatriotes et soyez vigilants pour préserver le caractère démocratique des textes qui régissent notre république et surtout leur bonne exécution dans la conduite de la transition politique au Mali.
Aux députés élus à l’assemblée nationale du Mali, à nos juges constitutionnels, restez les gardiens de la légalité au Mali, il en va de la crédibilité du Mali en un moment charnière de la vie de notre nation.
Oui ces consultations sont inutiles.elles etaient la voie indiquee au lendemain du putch
pour mettre en place un gouvernement d’union nationale d’exception attenuant les affres du coup
rassurer la communaute internation pour continuer a beneficier de l’aide
arreter tous les membres du gouvernement dechu y compris Att
preparer la liberation du nord avec l’ aide de la CEDAO et nos partenaires
deterrer la constitution et proceder aux modifications necessaires ( par definition elle meurt avec le putch)
fixer un calendrier pour les elections..
Toute cette comedie que nous vivons aujourd’hui serait evitee. Non et non au theatre qui se prepare.
une bonne bale ds son gros bidon pr le degonler serait du bien pr le Mali.
GORILLE GORILLE GORILLE
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Ce PM est une catastrophe et un danger pour la République. Il est méchant et haineux et animé d’un esprit de vengeance notoire sur tout ce qui bouge au Mali, surtout quand il s’agit des anciens de l’USRDA et aussi du mouvement démocratique.
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