Arcane politique : Tiéman Hubert Coulibaly à la tête d’un nouveau pôle politique

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Une nouvelle alliance politique dénommée : Action Républicaine pour le Progrès (ARP) a été porté sur les fonts baptismaux, le jeudi 6 juin dernier. Elle regroupe plusieurs partis politiques de l’alliance « Ensemble pour le Mali ».  L’ARP n’annonce-t-il pas  la fin de la majorité présidentielle ?

-Maliweb.net-  Un coup dur vient de nouveau d’être porté à la fragile union qui régnait au sein de l’alliance électorale « ensemble pour le Mali », à l’origine de la réélection du Président Ibrahim Boubacar Keïta pour un second et dernier mandat à la tête de la magistrature suprême du Mali.  Plusieurs collaborateurs politique du Chef de l’Etat viennent d’officialiser  par communiqué de presse une nouvelle alliance politique qu’ils dénomment : Action pour République  pour le Progrès, et se réclament de la majorité présidentielle.

Il s’agit de l’Union pour la Démocratie et le Développement (UDD) de Tiéman Hubert Coulibaly, le Mouvement pour le Mali (MPM) du richissime député de la commune II, Hady Niamgadou, le Parti Malien pour la démocratie sociale (PMDS) nouvellement crée par l’ancien syndicaliste, viré à la politique à la faveur de sa nomination au Ministère vde l’Emploi, Mahmoud Ben Kattra.

S’y ajoutent  d’autres partis et mouvements politiques méconnus sur l’arène politique, notamment  les forces alternatives pour le changement (FAC), le parti pour le peuple Malien, l’union des patriotes pour la République, Alliance pour la promotion et le développement du Mali (APDM-Equité), Mouvement Emergence Mali  (MME) et l’association jeunesse et alternance.

La dite nouvelle pôle politique qui affirme son ancrage à la majorité présidentielle est présidée par l’ancien ministre Tiéman Hubert Coulibaly. Elle vient compléter à deux la liste des pôles politiques issues de l’alliance « Ensemble pour le Mali ». Le premier dénommé pôle politique de consensus (PPC) est dirigé par un certain Jeamille Bittar.

Coup dur pour l’EPM

Le foisonnement des alliances politiques au sien de la majorité présidentielle n’annonce-t-il pas la fin de cette coalition présidée par Dr Bocary Treta ? Lui et les siens qui n’avaient pas hésité il y a seulement un mois et demi de s’allier à l’opposition parlementaire pour introduire une motion de censure  à l’Assemblée nationale contre l’ex-premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga. Beaucoup  de cadres du RPM reprochent au Président de l’ASMA-CFP d’avoir un agenda pour 2023 en profitant de son poste de Chef du gouvernement pour séduire les députés des Tisserands vers son parti.

Ce malaise ou crise de confiance au sein des soutiens d’IBK,  qui a conduit à la démission du précédent gouvernement et la formation d’une autre de large ouverture avec la nomination de certains cacïques de l’opposition sur des portefeuilles ministériels sensibles, est à l’origine de la création des pôles politiques fragilisant de jour en jour l’EPM. Beaucoup sont frustrés de voir deux gouvernements formés au sortir de la présidentielle de juillet-Août 2018 sans qu’aucun portefeuille ministériel ne soit attribué à leur parti. Au contraire, certains  présidents de partis ont été relevés de leurs postes de ministres et de directeurs. Selon des sources crédibles un certain Oumar Ibrahim Touré de l’APR se prépare à former un nouveau groupement politique autour de lui.  Des  rencontres ont même déjà lieu entre l’APR et  d’autres partis de l’opposition et de la majorité. La crise entre l’ASMA-CFP  et le RPM s’y ajoute à la création de l’ARP et le PPC montre à suffisance que la majorité présidentielle est à bord l’explosion. Wait and see

Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net

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2 COMMENTAIRES

  1. Un vrais politicien professionnel… finalement il y en aura marre de ses jeux aux yeux des gens. La vie doit avoir une autre signification au-delà de ces briti brata politiques.

  2. Toutes ces créations de regroupements de partis politiques visent à être membres du gouvernement. Celui qui est nommé Ministre accepte se taire , s’il est débarqué au profit d’un autre, il commence à crier avant de se retrouver dans l’opposition. Même si en politique il y’a presque pas de morale, il est difficile après avoir été comptable d’une gestion à un tel niveau de responsabilité (Ministre), de critiquer cette même gestion dans laqu’elle l’intéressé traîne derrière lui des casseroles . C’est vrai IBK a caractérisé son premier quinquennat par la mal gouvernance, il a le dos au mur. Certains qui sont aujourd’hui mécontents de ne pas figurer dans le nouveau gouvernement savent bien qu’ils sont aussi comptables de la gestion désastreuse du pays. On ne peut pas rester toujours dans le gouvernement . M. Tieman Hubert COULIBALY , a occupé plusieurs départements ministériels , il est parti et est revenu moins d’un an . Cette fois ci il n’est pas dans l’equipe , il commence à crier ! Ce n’est pas . Il faut donner la chance à d’autres puisqu’il s’agit de sauver le Mali.

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