Le mouvement « Alternative pour le Mali » a procédé, le samedi 13 novembre 2021, au Centre international de conférence de Bamako (CICB), au lancement officiel de ses activités. La cérémonie a enregistré la présence, entre autres, de Mamadou Traoré dit le Roi, coordinateur général du mouvement, du représentant du parrain, Mohamed Salia Touré, Ibrahim Touré et plusieurs coordinateurs du mouvement.
En prenant la parole, devant des centaines de militantes et militants, l’opérateur économique et homme politique, natif de Ségou, Mamadou Traoré dit Le Roi comme on le surnomme, coordinateur général du mouvement « Alternative pour le Mali », a d’abord rappelé la raison de la création de ce mouvement.
Selon lui, le nom du mouvement « Alternative pour le Mali » indique simplement un nouveau départ. En d’autres termes, « le Mali nouveau » communément appelé en langue nationale Bambara « Le Malikoura », tant souhaité par beaucoup de Maliens.
En effet, la crise sociopolitique dont le Mali est confronté, depuis des années, est d’une part, selon Mamadou Traoré, la conséquence de la mauvaise gouvernance des hommes politiques à qui les affaires du pays sont confiées depuis des années. Il leur reproche d’être les principales causes de cette crise. D’autre part, la population elle-même constitue une cause. Comment ?
Il accuse la population d’échanger sa voix contre des billets de banque pendant les élections. D’où la création de ce nouveau mouvement pour faire de la politique autrement au Mali, afin d’atténuer la souffrance des Maliens, explique-t-il. Pour la réussite de cette mission, dit-il, la population doit impérativement changer.
Par ailleurs, il invite les autorités de la Transition à sécuriser les populations dont certaines sont aujourd’hui confrontées aux menaces terroristes. Parlant de l’insécurité alimentaire au Mali, il affirme que le Mali fait face à une insécurité alimentaire qu’il n’a jamais connue dans son histoire.
Vu la baisse du niveau des différents stocks dans les magasins de la sécurité alimentaire. Il termine par dire qu’il soutient la Transition mais dans la vérité et invite les autorités à faire des assises nationales inclusives.
Quant à la présidente des femmes du mouvement, Traoré Salimatou Traoré, elle pense que ce changement de mauvaises pratiques des Maliens ne se fait pas sans les femmes. Et souligne que ces dernières jouent un rôle très important dans la gestion des familles.
Mantan Koné