Le président du parti, député à l’Assemblée Nationale du Mali est la cible de certains journalistes maliens à abattre politiquement. En Afrique sont nombreux les opposants anti-français ou à l’impérialisme (Wole Soyinka, Sékou Touré…). Le docteur Mariko est l’un des rares hommes politiques maliens à dénoncer l’intervention française au Mali. Hélas ! Ceux qui ont demandé à la France de venir doivent en toute responsabilité répondre de leurs actes.
Le Président du Parti Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance (SADI), Dr Oumar MARIKO, a combattu avec la même détermination contre l’UDPM CMLN du Général Moussa TRAORE, les régimes néocolonialistes des Président Alpha Oumar Konaré et Amadou Toumani TOURE qui ont liquidé l’éducation nationale, les sociétés et entreprises publiques et confisqué les conquêtes démocratiques de notre peuple (liberté d’expression, de manifestation etc.).
Oumar MARIKO a été arbitrairement contraint à exil par le pouvoir du Président Alpha Oumar KONARE pour assassinat du sergent Moussa DIARRA qui reste à ce jour non élucidé. Puis, il fut l’objet d’interminables filatures par la sécurité d’Etat sous le règne du Président intérimaire Dioncounda TRAORE.
Pendant le mandat du Président Amadou Toumani Touré bien que son parti était représenté dans son Gouvernement pendant le premier quinquennat, le Dr Oumar MARIKO s’est battu contre les politiques de privatisation et les spoliations des terres paysannes.
Certains journalistes de la place font passer le Dr Oumar Mariko pour «un dangereux démagogue et populiste», selon les termes de certains journaleux qu’il convient de citer: «l’occasion était inespérée pour celui qui, rechignant à débourser le moindre centime pour une cause d’utilité publique, confinant ses auditeurs dans ses locaux exigus de la radio Kayira de Djélibougou, l’amphithéâtre de prédilection de ses envolées calomnieuses. Cette fois ci, il avait devant lui, non pas quelques dizaines de paysans désespérés par la spoliation de leurs terres, mais des millions de téléspectateurs.»
«Le Président du parti SADI est incapable de débourser le moindre centime pour soulager quelques âmes en détresse, mais préfère s’attaquer aux systèmes mafieux, cause profonde de ces détresses, qui consacre des privilèges illégitimes à une minorité exploiteuse et corrompue dont vous êtes le porte-voix, l’éboueur de service et le boulet de canon de l’artillerie qu’ils actionnent en sous-main.»
Espace d’expression démocratique KAYIRA demeure un amphithéâtre, un créneau, une tribune pour tous, Organisations de la société civile (OSC), artistes, artisans, syndicats et toutes autres organisations démocratiques et sociales voulant faire entendre leur voix.
Aussi, le président du SADI, Dr Oumar MARIKO, n’est pas ce vulgaire pingre, mais plutôt un humaniste qui a fondé, en 1995, une Organisation non Gouvernementale (ONG) dénommée les Médecins de l’espoir, Santé pour la Communauté (MEDES-SAP COM) qui a fait don de matériels de santé aux grands hôpitaux de référence du Mali dans le but d’améliorer l’accès à la santé et d’alléger les souffrances des paisibles populations.
Pire, certains confrères se cacheraient derrière des sources anonymes pour laisser croire que le Dr Oumar MARIKO et son parti ont reçu de l’argent de la part du parti présidentiel (RPM) pour élaborer et soumettre un document de plateforme politique.
Sans mener aucune enquête sur la question, ces journalistes alimentaires, ignorant les principes éthiques et déontologiques de la profession, affirment que le parti SADI n’a pas été en mesure de fournir cette plateforme d’alliance politique et n’a point restitué la somme. Quelle insulte à l’intelligence et à la sensibilité de notre peuple !
Que s’est-il réellement passé ?
En réponse à une sollicitation du RPM pour le rassemblement de toutes les forces politiques qui ont soutenu le candidat Ibrahim Boubacar KEITA à l’élection présidentielle de 2013, le parti SADI dans sa correspondance en date du 14 mai 2015 référence 053/BP-15, transmis au RPM contre accusé de réception, a plaidé pour la constitution d’une plateforme politique pour le changement qui prend en compte l’expression plurielle de toutes les sensibilités politiques.
Ce document de proposition de plateforme est resté sans suite pendant plusieurs mois. Malgré les multiples relances verbales et les lettres de rappel du SADI, le RPM n’a pu honorer ses engagements. Aussi plusieurs rencontres eurent lieu entre le SADI et le RPM au cours desquelles, le RPM s’était engagé à donner une suite à la proposition formulée par le SADI.
C’est ainsi que le parti SADI a adressé une lettre référence 061/BP SADI en date du 23 août 2016 pour informer le RPM qu’il souhaite entreprendre d’autres moyens pour offrir au peuple du Mali une alternative porteuse d’espoir.
Contrairement aux allégations d’une certaine presse, le Parti SADI n’a reçu le moindre centime du RPM pour élaborer un document dont il est l’initiateur. Combien le RPM a donné au parti SADI et à son Président ?
Concernant le coup d’Etat du 22 mars 2012, les journalistes oublient que l’Assemblée Nationale du Mali a voté une loi d’amnistie pour les membres du Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’Etat (CNRDRE) et leurs soutiens civils. De ce fait, la thèse qui fait du Dr Oumar MARIKO un prisonnier politique en sursis fond comme beurre au soleil.
Force est de reconnaitre aujourd’hui que Son Excellence Ibrahim Boubacar KEITA, est responsable de la situation d’instabilité générale qui prévaut à Kidal. Souffrez messieurs les journalistes que le peuple du Mali dans une écrasante majorité à 77% des suffrages exprimés a porté le Président de la République, Son Excellence Ibrahim Boubacar KEITA, à la magistrature suprême du Mali pour gérer la crise du nord, restaurer la paix et relancer l’économie nationale et non pour dissimuler son incompétence et son incapacité sous prétexte qu’il a hérité la crise politique et sociale que notre pays a connu, à partir de 2012.
Sur la question du Nord du Mali, l’ancien leader estudiantin en accord avec les autorités de transition a effectué une mission à Niafunké pour prendre langue avec les islamistes en vue d’inciter les autorités à enclaver une dynamique de dialogue inter et intra malien.
On peut soutenir ce qui chancèle, mais on ne peut soutenir ce qui périclite ; autrement dit: «c’est le margouillat qui grimpe, le crapaud, jamais !»
Alors, plumitifs, ne vous évertuez pas à faire grimper un crapaud sinon vous courez le risque de recevoir au visage de l’urine et des déchets fécaux ou à vos pieds, un cadavre.
Puisse la haine du mensonge et la soif de la justice guider les plumes. Ne dit-on pas que la plume tue plus que le fusil ?
Alpha SIDIKI SANGARE
Dans ce cas il faudrait plutot parler d’arcade…
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