Après les assassinats sauvages de fonctionnaires maliens au gouvernorat de Kidal par le MNLA et ses complices jihadistes, le 17 mai dernier, consécutifs à la visite du Premier ministre Moussa Mara, l’atmosphère entre le pouvoir et l’opposition est devenue électrique. Au moment des faits, le chef de file de l’opposition, Soumaïla Cissé, est monté au créneau pour demander haut et fort la démission du Premier ministre.
Suite aux événements malheureux survenus à Kidal le 17 mai dernier, provoqués par la visite du Premier ministre Moussa Mara, l’opposition sous le leadership de Soumaïla Cissé, est montée au créneau pour étaler sur la place publique la responsabilité du PM par rapport à ce qui s’était passé. En son temps, le chef de file de l’opposition Soumaïla Cissé avait déclaré sur les antennes de Studio Tamani que Moussa Mara s’est entêté en se rendant à Kidal, ajoutant qu’il est responsable de la situation qui prévaut actuellement dans cette partie du territoire national. Dans ses accusations, Soumaïla Cissé a soutenu que Moussa Mara n’a pas du tout eu un comportement responsable, et par conséquent« qu’il doit purement et simplement démissionner».
Des propos qui ont été mal accueillis dans le camp de la mouvance présidentielle. Pour répliquer aux propos du chef de file de l’opposition, le Premier ministre Moussa Mara n’est pas passé par quatre chemins. «Le président de la République Ibrahim Boubacar Kéïta ne m’a jamais demandé de démissionner. Et je n’ai nullement l’intention de démissionner. Je ne démissionnerai pas…», a rétorqué Mara qui explique n’avoir commis aucun crime en se rendant à Kidal, qui est une partie du territoire national. «J’ai un principe cardinal, explique Moussa Mara, c’est de ne jamais abandonner une situation difficile… Et il ne m’est jamais venu un instant à l’idée de démissionner. Je n’ai pas l’intention d’abandonner l’ensemble des Maliens dans cette période difficile. Je suis là et bien là», a-t-il affirmé en assurant que «nous allons nous battre tous ensemble pour que le Mali sort grandi de cette situation difficile que nous avons connue par le passé…». «Il faut reconnaître que d’autres pays ont connu la même situation que le Mali et ils se sont relevés», a fait savoir Moussa Mara.
Fombus