Les Maliens vont apprendre à éduquer leurs oreilles à la musique des nouvelles nous venant des instances communautaires. Une opportunité nous est offerte et qui permettra de saisir le meilleur de nous-mêmes car tous les ponts et toutes les retraites n’étaient pas coupés entre la CEDEAO et Bamako. Et voici tout l’intérêt de ce qu’on a à dire après ça…
On en était à conjuguer banalité et catastrophisme dans nos relations avec la CEDEAO. Pourtant, dans les milieux bien introduits et le commandement militaire, on maîtrisait le déroulé de toute cette affaire. Bamako allait-il rompre la paille à la suite de la lettre adressée par la présidence de la CEDEAO ? Un verrou vient de sauter. Le grand public se retrouve aujourd’hui avec de petits yeux tout ronds d’étonnement avec la tournure prise par les évènements. Et nos commentaires doivent être aujourd’hui inspirés de l’actualité. Bamako se débarrasse d’un embarras et est allé à Canossa, mais n’enlèvera pas ses sandales dans la neige pour supplier. Voilà pour l’image. Nous sommes demandeurs et nous nous en tiendrons à cette visibilité. De tout cela, le Président Dioncounda Traoré et son Premier ministre Cheick Modibo Diarra doivent en tirer une traduction politique. Nous sommes à un passage de témoin pour essayer d’établir un bilan critique et prédire des mesures concrètes dans nos relations avec nos partenaires de l’extérieur. Nous venons de combler un fossé séparant nos ennuis, nous avons sauté le cap des virgules. Dans tout ce méli-mélo relationnel avec la CEDEAO, encore fallait-il se méfier de toute parole tombée dans l’oreille de la passion et de la systématisation de certains arguments. Voici comment se termine la première partie de l’histoire de la lettre épurée d’une requête des Maliens.
Dioncounda Traoré et Cheick Modibo Diarra sur qui nos vigilances sont concentrées
Il faut détruire certaines crédulités du jour. A s’asseoir tout le temps entre deux chaises, le risque est à la longue, pour les fesses ; de se couvrir d’hématomes. Nous allons prendre aujourd’hui ce que nous cherchons dans un vieux proverbe étrusque : «Ce n’est pas parce que deux nuages se rencontrent que l’étincelle jaillit. Deux nuages se rencontrent pour que l’étincelle jaillisse ». Il y a deux chefs pour une seule terre meurtrie, le Mali. Dioncounda Traoré est devenu le chef d’une République sans tête parce que nous sommes dans une gouvernance transitoire, dans un gouvernement où l’Exécutif est éclaté avec un Premier ministre de pleins pouvoirs, avec de simples équipes qui tiennent lieu de départements ministériels. Pour ces deux hommes, ce temps qui passe est devenu le seul asile, une nécessité, une fatalité à eux deux. Ce qu’on leur demande, c’est de s’ajuster pour en arriver au centre de nos préoccupations plutôt que d’embrasser la circonférence. Ce qu’on aura remarqué chez ces deux hommes, c’est qu’ils n’ont pas toujours été ajustables à eux-mêmes dans leurs argumentations. De ces trois principaux acteurs de la transition actuelle, disons, comme le veut la sagesse populaire, que l’homme armé est le maître de celui qui ne l’est pas. Dioncounda Traoré et Cheick Modibo Diarra devront s’y faire : parler désormais d’une même haute et intelligible voix.
S.Koné
je pense que les maliens sont pas stupides le microbe qui continue d agraver la maladie du mali c est sanogo sans le coup d etat le mali n allait pas sombrer l ennemie numero 1 du mali c est lui. nous devons remercier francois hollande qui aime le plus certains maliens vive le mali
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