Au moment où la nouvelle Assemblée nationale est fin prête et attend désormais la Déclaration de politique générale du Premier ministre à l’Hémicycle, l’opinion est dans l’expectative par rapport à la démission de l’actuelle équipe gouvernementale suivie de la formation d’un nouveau gouvernement. Oumar Tatam Ly et son équipe jouent-t-ils aux prolongations ?
Des sources bien informées avaient invoqué le motif de la visite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI du Maroc pour justifier l’attente observée dans la mise en place du nouveau Gouvernement devant insuffler du sang neuf à la gouvernance sous la haute direction du président Ibrahim Boubacar Kéita. Le souverain chérifien a quitté le sol malien depuis dimanche, mais l’on continue de scruter l’horizon pour voir d’abord la démission de l’actuelle équipe gouvernementale, ensuite les consultations pour la formation du nouveau gouvernement post-législatives.
Même si, la reconduction d’Oumar Tatam Ly comme chef du Gouvernement ne souffre l’ombre d’aucun doute, IBK lui ayant déjà renouvelé sa confiance, plusieurs observateurs soulignent sur la nécessité de hâter le processus. “Le pays n’a plus de temps à perdre. Il faut rapidement constituer la nouvelle équipe et s’attaquer aux grands dossiers de la nation “, a analysé hier un député dans les couloirs de Bagadadji.
Il est aisé de noter que dans le fonctionnement institutionnel d’un pays, à chaque fois qu’il s’est agi de l’imminence de la formation d’un nouveau gouvernement, la gestion des affaires publiques connaît un ralenti net. Les cadres de l’administration publique, les opérateurs économiques, les potentiels investisseurs se préoccupant les uns de leur sort, les autres d’un changement de cap dans la conduite des affaires de tel ou tel département, sont réticents à prendre des initiatives. Lesquelles initiatives, malgré le sacro-saint principe de la continuité de l’Etat, sont souvent remises en cause ou réajustées sur de nouvelles bases.
Il faut rappeler qu’à propos du gouvernement, la Constitution du 25 févier 1992 dispose en son article 38 que “Le président de la République nomme le Premier ministre. Il met fin à ses fonctions sur présentation par celui-ci de la démission du gouvernement. Sur proposition du Premier ministre, il nomme les autres membres du gouvernement et met fin à leurs fonctions”.
Au moment où le pays a besoin d’accélérer son processus de relèvement et de reconstruction après la grave crise dont il émerge à peine, IBK n’a plus une seule seconde à perdre. Quand les attentes du peuple sont nombreuses dans un pays où tout est prioritaire et où l’opposition qualifie les six premiers mois d’IBK à la tête du pays de “besogneux”, le locataire du palais de Koulouba doit appuyer sur l’accélérateur pour offrir un nouveau gouvernement au pays. Une équipe qui prendra en compte la représentativité réelle des forces politiques à l’Assemblée nationale, pour donner tout son sens au scrutin législatif.
Bruno D SEGBEDJI
Bonjour,
Certains MINISTRES travaillent efficacement sans qu’on en parle.
C’est le cas du Premier Ministre, de Cheick Oumar Diarra (RÉCONCILIATION NATIONALE), de Zahabi Ould Sidi Mohamed (AFFAIRES ÉTRANGÈRES) et de Ousmane Ag Rhissa (ENVIRONNEMENT).
Travailleur, le PM, Oumar Tatam Ly, est pragmatique et efficace avec son approche orientée persuasion.
Cheick Oumar Diarra est infatigable dans la recherche d’une solution pour une sortie durable de la crise Malienne.
Zahabi Ould Sidi Mohamed a travaillé, efficacement, dans l’ombre. C’est lui, qui a proposé que le dialogue inclusif se fasse au Mali et a travaillé pour la normalisation des relations avec la Mauritanie et l’Algérie.
Dynamique, Ousmane Ag Rhissa a pris l’assainissement à bras le corps. Il a impulsé d’importants projets sur l’environnement, cas de la grande muraille verte du sahel. Il a contribué à la victoire et au plébiscite du RPM.
Cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
EMAIL: Webanassane@yahoo.com
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