Après l’échec du référendum : Imminence d’un remaniement ministériel : une machine de guerre en vue

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Le gouvernement face aux contexte, défis et perspectives: échec garanti
IBK et le PM Abdoulaye Idrissa Maiga

Jusque-là à l’étape de rumeurs persistantes, il ne serait plus qu’un secret de polichinelle. Le remaniement ministériel pressenti sera une réalité dans les prochains jours. Malgré son silence, le chef de l’État aurait déjà peaufiné sa liste et y apporterait sa dernière touche.

Sauf surprise majeure, le remaniement serait effectif  dans les jours à venir. Selon ses proches, ce remaniement réserve des surprises de taille. Car y sont attendues des oiseaux rares de l’échiquier politique national. Pour d’autres observateurs, l’équipe actuelle, qui n’a pas démérité, sera revue de fond en comble.

En effet, le contexte politique n’est plus le même que celui de 2013 à sa prise de pouvoir. À cette époque, il était attendu d’Ibrahim Boubacar Keita (IBK) de composer essentiellement avec les membres de la coalition qui l’avait porté à l’entre-deux tours de l’élection présidentielle. D’où un gouvernement surtout politique, dont l’objectif était de maintenir homogène la coalition. Seulement la donne a changé depuis le rejet du projet de révision constitutionnelle. La coalition d’alors a reçu un coup, et il serait contre-productif de continuer dans la même logique. Concrètement, il est de plus en plus admis que le chef de l’État mette en place plutôt une équipe de combat, une véritable machine de guerre politique. L’essentiel de l’équipe sera puisé dans le bloc politique de la majorité présidentielle. Il se susurre par ailleurs, vu l’état exécrable des relations entre le chef de l’État et son ancien soutien de l’entre-deux tours (un ministre du gouvernement),  que cette ambiance se ressente dans la composition de la prochaine équipe. Logiquement, l’avenir des ministres représentant le « Kankélétigui » est incertain. Tout dépendra du charisme et de la personnalité politique de chaque ministre. Pour la présidentielle 2018 à venir, la capacité de mobilisation, la maîtrise des enjeux politiques ainsi que l’intelligence politique seront des données incontournables. Dans le jeu de chaises musicales qui se dessine, les personnalités fortes d’autres partis politiques, qui partagent la vision et les ambitions affichées dans le programme présidentiel peuvent y faire leur entrée. C’est à ce stade que les tractations seront corsées.

En attendant, les services de renseignements du régime mènent une enquête de moralité sur les 5 meneurs de la plateforme du ‘’NON’’ et 15 autres personnes, afin de permettre au président IBK de former son 7ème gouvernement.

Nous y reviendrons !

Jean Pierre James

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3 COMMENTAIRES

  1. Ce qui est sur ils reussiront a debaucher quelques opportunistes et arrivistes soucieux de s installer dans les véhicules.les patents sont là :ben kattra goita tapo tieman konate etc…Mais cela n aura aucun effet.le malien a bien compris et tout compris.
    Le mieux a faire par le chef c est juste de se retirer en 2018.Meme si c est Ante a bana qui forme le gouvernement cela n aura aucun effet sur les masses.
    Cela n fera que confirmer ce q les populations pensent de leurs elites

  2. Vous parlez pour ne rien dire , qu’elle enquete les services de renseignements pourront ils mener sur les leaders de la plate forme du “NON” ? Ils sont au service d’IBK qui a tout perdu meme l’essentiel . Il doit former son 7 eme gouvernement ? Quels sont les aventuriers qui accepteront d’en faire parti ? Pourquoi changer de Ministres chaque fois ? Le mal c’est lui meme le mal. Personne ne demande son depart avant la fin de son mandat, mais une chose est sure , son bail ne sera pas renouvelle par le peuple.

  3. La plateforme du ” NON ” ne doit pas accepter de participer au nouveau gouvernement, c’est un piège que IBK veut la tendre. ATTENTION

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