Il démissionne demain. Va-t-il retourner à la Médiature ? Pour ses partisans, Diango Cissoko était en mission de la nation et il n’y a rien de mal à ce qu’il retrouve son poste de Médiateur de la République après la démission de son gouvernement mardi prochain. Faux, rétorquent les spécialistes de droits pour qui, les textes sont clairs : la fonction de Médiateur de la République est incompatible avec toute fonction politique ou institutionnelle. Il appartiendra à IBK de trancher le débat.
Pour les premiers, Diango Cissoko a été appelé pour une mission de la nation en un moment où le bateau-Mali était en train de tanguer afin de présider aux destinées du gouvernement le 11 décembre 2012 par le président de la République par intérim, Pr. Dioncounda Traoré.
De ce fait, disent-ils, il n’avait pas besoin de démissionner de sa fonction de Médiateur de la République pour laquelle il a été nommé pour un mandat de 7 ans en 2011 par l’ancien président Amadou Toumani Touré.
Ceux-ci expliquent que ceux qui prétendent que Diango Cissoko ne doit plus retourner à la Médiature sont des courtisans d’IBK lesquels sachant bien qu’il y a insuffisance de postes à leur offrir sont à la manœuvre pour déboulonner l’actuel Médiateur.
Faux, rétorquent les spécialistes du droit. Pour eux, dans le décret de nomination du Médiateur de la République il est clairement dit que cette fonction est incompatible avec toute autre fonction politique ou institutionnelle. C’est dire que pour prétendre remplir une autre fonction alors que le mandat n’est pas encore à terme, le Médiateur doit purement et simplement démissionner.
Ce que Diango n’a pas fait. Et puisque Diango n’a pas démissionné, alors ses adversaires trouvent que le décret de sa nomination comme Premier ministre rend caduc de fait le décret qui l’a nommé Médiateur de la République.
C’est dire que le débat fait rage entre les deux camps et il appartiendra au nouveau président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, de trancher la question.
Nommé Médiateur de la République le 18 mai 2011, Diango Cissoko, précédemment secrétaire général de la présidence de la République, a prêté serment le 30 mai devant l’ancien chef de l’État, Amadou Toumani Touré.
Cela conformément à la loi n°97-022 du 14 mars 1997 instituant le Médiateur de la République dans notre pays.
Le 11 décembre 2012, il a été nommé Premier ministre de la transition par le président de la République par intérim, Pr. Dioncounda Traoré. De cette date à nos jours, le poste de Médiateur est resté vacant. Diango n’a pas démissionné et un successeur n’a pas été nommé. C’est dans ce contexte que s’achève cette semaine la transition. Doit-il retrouver son poste de Médiateur de la République ? La réponse d’IBK est attendue.
Yattara ibrahim
La vieille garde de la trempe des Diango, Boubeye, Sada Samake etc… doivent liberer le plancher.
IL N’EST PAS LE SEUL CADRE VALABLE AU MALI. QU’IL S’EN AILLE. MAIS, IL S’EST ENRICHI PENDANT LA TRANSITION, EN BON DROIT, MAINTENANT IL PEUT ETRE UN BON OPERATEUR ECONOMIQUE NON.
DJANGO SORT PAR LA GRANDE PORTE, SINON MANINKA KENI BE I MALO DEH.
Ce journaliste est con.cette question ne mérite même pas d’être posée.il a fait son temps et basta
😉 😉 😉 😉 ,vraiment il doit prendre sa retraite,mais au mali ,ne leurs parle pas de rétraite 🙄 🙄 🙄 🙄 💡 💡 💡 💡 hélà on voit de tout au MALI???????????????? 😯 😯 😯 ❓ ❓ ❓ ❓
CETTE QUESTION NE MERITE PAS D’ETRE ETUDIER LA RETRAITE, ILS VONT PAS MOURIR AU POUVOIR CAS MEME???
Félicitation à Diango
A présent, Diango devrait prendre une retraite “bien méritée” avec le “toko douman” de la transition!Mais hélas!La politique n’est pas la logique!Sinon Diango a tout eu au Mali: Ministre de la justice sous GMT(à 40 ans), conseiller à la présidence puis médiateur de la république sous ATT et enfin 1ier ministre de la transition 2. 😉
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