Qui oserait encore parier que demain, tout ira mieux au Mali ? Aurait-on pu éviter ce qui est arrivé à l’ex-Premier ministre Cheick Modibo Diarra (CMD) ? A priori, on ne saurait le dire. Mais ce qu’on peut dire, c’est qu’il a été poussé à la démission après avoir été arrêté sur ordre du Capitaine.
L’ex-Premier ministre est finalement parti. Vive l’administrateur Diango Cissoko pour que survive le Mali.! Le nouveau venu, qui a déjà formé son gouvernement, s’attèlera à priori à la reconquête des régions du Nord sous la coupe des islamistes et ensuite, à l’organisation des élections. Pour ceux qui en doutaient jusque-là, le Capitaine Sanogo et ses hommes viennent de confirmer qu’ils sont toujours les maîtres de la situation à Bamako. En neutralisant et limoge ant le Premier ministre CMD, les ex-putschistes de Kati ont administré la preuve qu’ils restent toujours aux affaires. En fait, les véritables maîtres au Mali, ce sont eux et personne d’autre. Ils ont fait de telle sorte que leurs missions dépassent celles du Président Dioncounda qui est pourtant investi de telles charges selon la Constitution de 1992. Reste à savoir si le Chef de l’Etat est lui-même libre dans sa tête et ses prises de décision. Toutefois, si la guerre de tranchée entre le Chef de l’Etat et l’ex- chef du gouvernement était réelle, même Diango lui aussi parti, rien ne prouve que CMD aura vraiment les coudées franches pour travailler. En dépit de son envergure et de son expérience de la vie de l’Etat et de ses institutions, le nouveau chef de la Primature pourrait lui aussi, à un moment donné ou à un autre, être gêné dans ses missions par le clan Sanogo. D’ailleurs, on a de plus en plus du mal à croire que l’intervention armée aura lieu au Nord, compte tenu de la difficulté d’obtenir à ce sujet un consensus au niveau national.
Au regard des incertitudes dues à la prise de décision à Bamako, il n’est pas évident que l’ONU s’empresse de faciliter le déclenchement des opérations armées au Nord. La junte militaire de Kati est-elle vraiment consciente du dilemme dans lequel elle a plongé» la CEDEAO et la communauté internationale ? On peine à croire que le camp Sanogo saura faire du sérieux avec le nouveau Premier ministre dont tout le monde loue le sens de l’Etat, de l’écoute et de la concertation. Avec tout ce qui se passe aujourd’hui depuis l’occupation du Nord par des rebelles, les uns et les autres se demandent si tous ceux qui s’agitent sont vraiment décidés à défendre l’intégrité du territoire. Quel agenda caché nous réserve le Capitaine Sanogo qui donne plutôt le sentiment qu’il se préoccupe peu des souffrances de nos compatriotes des régions occupées du Nord? A force de décevoir, l’homme de Kati finira bien un jour par décourager toutes les bonnes volontés. Le camp Sanogo semble s’amuser à faire et défaire les gouvernements, et pendant ce temps, des Maliens « filent du mauvais coton » au Nord. Qu’a-t-on réellement fait pour aider l’attelage Dioncounda Traoré-Cheick Modibo Diarra (en son tems) à bouger véritablement ? L’un et l’autre semblent plutôt avoir été abandonnés à leur sort. Aujourd’hui, les véritables responsables du calvaire du peuple malien semblent acclamer ce qui constitue pourtant un échec pour tous les acteurs de la crise.
A certains moments, CMD avait peut-être cru se préparer pour la « guerre des étoiles » : c’est qu’il n’avait alors plus les pieds sur terre. Mais il n’en demeure pas moins que les circonstances de sa démission restent toujours suspectes, surtout qu’il se préparait à voyager. Aurait-on alors cherché à le devancer? En d’autres termes, aurait-il été « démis » pour couvrir un éventuel départ envisagé par lui-même ? Vu l’imbroglio malien, une telle hypothèse est plausible. Il faut donc cesser de dénigrer un homme qui rêvait aussi de remettre son pays sur orbite, même s’il a appris à ses dépens qu’en politique, les Africains francophones ne sont pas toujours aussi disposés à faire la place à leurs compatriotes qui rentrent d’exil, ont-ils beau faire leurs preuves en Occident et ailleurs. Toujours est-il que celui qu’on a suspecté de nourrir des ambitions présidentielles est aujourd’hui déchargé du poids de l’autorité gouvernementale. Ceux qui ont favorisé ou applaudi son départ doivent donc travailler plus sérieusement à renforcer la cohésion au sein de la classe politique malienne et à trouver rapidement une solution aux problèmes du Nord occupé par des rebelles. C’est regrettable, mais l’opinion a du mal à suivre les militaires de Kati. Mais que veulent-ils exactement ? Au lieu de désigner des « boucs émissaires », ils doivent plutôt convaincre les Maliens de leur sérieux et surtout de leur détermination à libérer le Nord des griffes des terroristes. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, il faut que la junte militaire évite de replonger les citoyens dans les mêmes incertitudes après la formation du nouveau gouvernement.
Jean Pierre James
Bakary Mariko, cherche le racourci pour faire sa vie, au lieu d aller travailler il se contente de raconter des histoires. il est porte parole de Sanogo, et non porte parole de la junte.. le porte parole de la junte est bien le nouveau Capitaine le voleur, le brigand AMADOU KONARE. lui qui a detourner le salaire de ses collegues du Nord
mes chere ces racailles n iront meme pas a mopti en forte raison au grand nord .depuis q j ai vu un bakari marigo comme porte parole de ces racailles j ai su q c pays partait droit au mir durant toute sa vie ici en france il n etait qu un pauvre agent de securite qui vivait au smic et au aide de l etat francais .parcequ il a 5 enfant et il logeait dans un hlm vers creil .vous savez pouquoi on fait au tant d efant en france c est pour avoir beaucoups d aide d l etat donc il est dja habitue au vol ,et il est allé au royaume des voleur mali .il li les commentaire s il y a un mensonge dans c q j ai dit ,qu il ecrit l contraire ,là j serai oblige d vous donnez l adresse d son ex maison car il a demenager au mali avec sa famille il y a 4 mois et le nom de lma boite dans la quelle, il tafait .cmd on est avec vous de tout nos coeur
Il sera obligé de le montrer au grand jour.
Sanogo n’a aucune intention d’aller libérer le nord, au contraire il s’en fout. Avec tout les malversations qu’il fait à Bamako,que diable, qu’ils meurent tous là bas, l’essentielle c’est de se remplir les poches et de se faire une place voilà les vraies intentions de notre cher Capitaine. Mais je suis sûre d’une chose, l’histoire le rattrapera un jour.
« Toutes les doctrines, toutes les écoles, toutes les révoltes, n’ont qu’un temps. »
de Charles de Gaulle
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