Après la tenue des élections législatives : Les femmes des partis politiques en conclave pour tirer les leçons de l’expérience

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Le Mali a organisé au cours de l’année 2013, les élections présidentielles qui ont lieu en juillet et août 2013, suivies des élections législatives le 24 novembre et le 15 décembre 2013.

 

 

Il est reconnu que la participation des femmes au processus électoral malien  est importante. Cependant leur niveau de représentation dans les instances de prise de décision est resté très faible. Aux élections présidentielles, il a été noté la présence d’une seule femme parmi les 28 candidats tandis que pour les législatives, elles étaient 227 candidates en 2007 contre 156 en 2013. En 2013, 14 femmes sont élues contre 15 aux élections législatives de 2007. Cependant, la représentation féminine sort affaiblie des dernières élections législatives. Afin d’aider ces femmes des partis politiques et candidates, le NDI sous financement de l’ambassade du Royaume du Danemark organise depuis ce matin un forum d’échanges et de partages entre les candidates aux élections de 2013.

 

 

 

L’objectif de cette rencontre vise à approfondir les expériences  des candidates aux élections de 2013 en vue de dégager les pistes de solution utiles pour amélioration des candidatures féminines aux élections communales prochaines.

 

 

Pour la présidente du Cadre de concertation des femmes des partis politiques (CCFP), Mme Dao«au sorti de ces élections, un constat est là, implacable : les candidatures au sein des partis politiques ont été faites aux détriments des femmes, les femmes une fois encore en sortent faiblement représentées à l’Assemblée nationale. La rareté des femmes dans les sphères décisionnelles s’explique par le fait que celles qui décident d’entrer en politique trouvent un environnement politique, social et culturel peu accueillant, voire hostile».

Selon elle, de nombreux défis à relever pour voir le nombre de femmes augmenter de façon convenable : l’élaboration et l’adoption d’une loi sur le quota, le choix d’un nouveau mode de scrutin pour, entre autres.

 

 

 

Par ailleurs, elle a indiqué qu’il revient aux partis politiques de prendre les dispositions nécessaires pour accorder une place de choix, en position éligible, aux femmes qui souhaitent se porter candidates.  Avant d’ajouter que les 14 femmes présentes à l’hémicycle auront besoin de l’appui de tous ceux et toutes celles combattants de la défense des droits de l’homme.

 

 

 

Bandiougou DIABATE/Maliweb.net

 

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