Après la déculottée de la présidentielle, la descente aux enfers des leaders du FDR.

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Le verdict des législatives est  tombé,  comme un couperet,  sonnant le glas  pour certains leaders du Front pour la Démocratie et la République (FDR) comme Soumeylou Boubèye Maïga de Convergence 2007 et Mamadou Blaise Sangaré de la CDS, et l’hallali pour d’autres comme Tiébilé Dramé du Paréna, recalé à la candidature des législatives ou Ibrahim Boubacar Kéïta du Rassemblement pour le Mali. rn

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Sauvé des eaux de….Diafrana par l’Adéma, ce dernier, il n’en demeure pas moins,  est au crépuscule de sa carrière politique. Son parti, le RPM, première force politique de la législature sortante n’a obtenu qu’un piètre et lamentable score : de 46, il dégringole à 11 petits députés seulement. Cette chute abyssale du Parti des Tisserands est la juste résultante de la rupture complète des caciques du parti avec leurs militants, du mépris, voire de l’arrogance dont ils ont fait montre envers leurs électeurs,  à commencer par le président IBK, lui-même.

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Notre drogué de la sirène, toujours entre deux avions,  n’hésitait pas parfois, quand il y est contraint,  à se rendre dans des funérailles, accompagné  d’une garde prétorienne bruyante et hautaine.Mais la principale cause de la descente aux enfers d’IBK et ses hommes, entraînés par des esprits malveillants du FDR comme Soumeylou Boubèye Maïga et Tiébilé Dramé – tous éclaboussés dans des scandales financiers- , a été le manque de franchise, d’honnêteté,  mais surtout de lisibilité dans leurs discours.

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La réalité de la dialectique aidant, les Tisserands qui avaient jusque-là accompagné ATT, ont tourné casaque à l’approche des échéances électorales ont fait feu de tout bois avec le tract « Att-cratie », qu’ils ont vulgarisé dans toutes les sections et sous sections du parti, au Mali et à travers le monde, vendu à 11 000 FCFA au sein même  de l’Assemblée nationale qu’ils ont transformé en une véritable  succursale des éditions l’Harmattan par le canal de l’ une des secrétaires de leur groupe parlementaire.

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Un discours, mais aussi un comportement jusque-là aux antipodes du langage direct et sincère de leur leader- en tout cas supposé comme tel- lequel, l’honnêteté nous oblige à le dire, a toujours évité de descendre aussi bas  comme la plupart des ses nouveaux alliés. Subjugué par les sondages et autres projections tronqués  et biaisés d’un entourage qui lui a toujours menti, trompé, IBK, toujours sur un nuage, s’est malheureusement laissé entraîner par les aigris du FDR qui ont adopté mensonges, invectives et dénigrements comme seuls slogans de campagne.

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Propagande politique qui n’a  pas eu d’écho auprès des Maliens  qui  n’aiment pas les dénigreurs et autres apprentis sorciers, mais respectent l’homme qui porte attention et considérations  à ses semblables. Le peuple ne s’y est pas d’ailleurs trompé, il a profité de l’occasion pour renvoyer à ses chères études le plus grand défenseur du pamphlet Att-cratie et du livre blanc sur les accords d’Alger : le secrétaire à la Communication du RPM : le très (dés) honorable Boubacar Touré dit Bou de Niono.

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La plus grande erreur  d’IBK a été,  sans nul doute, le fait de se laisser entraîner par les va-t-en guerre de salon lors des évènements de Kidal, mettant ainsi à nu son caractère belliqueux de jadis,  qui avait fait douter plus d’un, quant à sa capacité de diriger le pays dans la paix et la quiétude. Le livre blanc du RPM sur les accords d’Alger,  qui fit d’ailleurs un bide,  n’a  fait qu’exacerber une société malienne éprise de paix,  soucieuse du lendemain et assez sensible aux efforts de développement et au sang froid du président Touré face à la mutinerie.

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Hécatombe au FDR

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Cette attitude du chef-tisserand, aiguillonné par des hommes comme Boubèye, en disgrâce et Tiébilé Dramé, très remonté par la divulgation du rapport d’audit qui épingle sa gestion du sommet Afrique/France, a entamé le peu de crédit qui lui restait encore pour se positionner en véritable homme d’Etat. Les autres chefs de file du FDR qui ne représentent qu’eux-mêmes,  avaient besoin d’un  homme comme IBK pour leur servir de fantassin.

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Dramé le joker du Paréna, il est vrai,  était à  la recherche d’une étiquette d’opposant lui permettant d’allumer un contre feu en prévision d’une poursuite judiciaire qui est loin d’être éteinte. Boubèye, le tigre en papier en disgrâce voulait prouver son existence avec Convergence 2007. Quant Blaise Sangaré, le plus discret du front,  il était à la recherche d’une notoriété politique  perdue depuis des lustres.Face à une telle campagne de dénigrement,  le peuple a encore tranché !

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Avec une  véritable hécatombe au FDR qui se retrouve avec en tout pour 15 députés seulement.Renvoyé comme un malpropre de l’Adéma,  son parti d’origine, Soumeylou B. Maîga a entraîné dans sa culbute non seulement son frère Arboncana qui avait pourtant un certain crédit à Gao mais aussi tous les candidats de Convergence 2007. Tout comme Blaise Sangaré, lui aussi au crépuscule de vie politique a porté la poisse à ses camarades candidats, sortis bredouilles des joutes législativesQuant au parti du Bélier, il a été sanctionné pour sa volte-face et par la campagne acerbe et haineuse de son leader lors de la présidentielle du 29 avril dernier.

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N’eut été cette campagne vilenie de  Tiébilé Dramé contre ATT,  le Paréna aurait,  sans nul doute, mieux amélioré son score. Il s’est même invité dans le tome II d’Att-cratie dans le rôle d’accusateur, alors que le tome I dénonçait sa gestion scandaleuse des fonds du Sommet Afrique-France. Ce ralliement sans état d’âme de ses ex-accusateurs a fait douter plus d’un quant à son innocence pourtant criée sur tous les toits. De 2 députés, le Paréna passe tout de même à 4 avec l’arrivée à l’hémicycle de l’homme le plus crédible du groupe : Amidou Diabaté.

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Après les 71% d’ATT, le tsunami APD remporte 89% des siéges

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Le peuple, encore une fois, s’est exprimé,  en  plébiscitant les partis qui ont soutenu le président de la République en leur octroyant 87% des sièges de la future Assemblée Nationale. La preuve, si on en avait encore besoin,  que les 71, 04% obtenus par le candidat qu’ils soutenaient reflètent la réalité sur le terrain.

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La déferlante ADP a balayé tout sur son passage. Ni les inepties et autres menteries consignées dans ATT-cratie, tomes I et II, ni les invectives proférées dans ce qu’on a appelé dans certaines rédactions ATT-cratie III, ni la délation, ni le dénigrement systématique du régime, relayés par des apatrides et autres tricards, ni la collusion et l’appui d’une certaine presse étrangère n’ont pas pu distraire le peuple malien et entamé le coefficient personnel incontestable d’un Amadou Toumani Touré, lequel a vu son capital de crédit et de sympathie accroître grâce à un bilan positif mais surtout grâce à un sens élevé du respect des autres. Comme quoi, aucun tract, aucun lynchage médiatique fusse-t-il d’une radio mondiale ne peuvent résister à la vérité.  Face au bilan d’ATT, il avait un vide viscéral. C’est pourquoi, ses adversaires, faute d’arguments, ont ramené le débat politique au ras des pâquerettes.

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Nous avions dit que le réveil risque d’être brutal pour certains «  hiérarques » du FDR. IBK s’est agrippé,  sans aucune honte, à la perche tendue par les ennemis de Moussa Mara, comme un radeau de Méduse. Il a pu sauver son siége à l’Assemblée Nationale, mais une chose demeure sure et certaine,  notre Mobutu en miniature, hier cabotin, aujourd’hui arlésien,  descendra de son perchoir, au propre comme au figuré. Pourra-t-il  revenir sur terre ?  Pourra-t-il se contenter d’être un « simple » et « modeste »  député ? Rien n’est moins sûr.

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Adama Dramé

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