Après la 2ème réunion du Groupe de contact sur le Mali : Le FDR et d’autres participants exigent la mise en œuvre rapide des décisions prises

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Les responsables du Front uni pour la sauvegarde de la démocratie et de la République (FDR) et d’autres représentants des forces vives du Mali qui ont pris part au dernier sommet de Ouagadougou étaient en conférence de presse hier, mercredi 11 juillet à la Maison de la Presse. La vice-présidente du front, Mme Coulibaly Kadiatou Samaké, le Secrétaire politique Amadou Koïta et d’autres responsables ont expliqué que Ouaga II a été un succès dont la concrétisation des décisions permettra, à coup sûr, de sortir le Mali de la crise actuelle.

Le présidium de cette rencontre était composé du Secrétaire politique du FDR, Amadou Koïta, de la vice-présidente du front, l’honorable Mme Coulibaly Kadiatou Samaké, Mohamed Cissé de l’Union des patriotes pour la République (URP), Alioune Guèye du Conseil national de la jeunesse (CNJ), Mme Diakité Saran Kéita des organisations féminines.

Dans son intervention, Amadou Koïta a expliqué que la participation des forces vives du Mali à la deuxième réunion du groupe de contact sur le Mali, à Ouagadougou le 7 juillet, a été significative. 52 délégués sur les 62 invités ont effectivement pris part aux travaux qui ont permis aux six chefs d’Etat de la CEDEAO d’écouter les Maliens parler de leurs préoccupations. Ces six chefs d’Etat sont Blaise Compaoré du Burkina Faso, Yayi Boni du Bénin, Mahamadou Issoufou du Niger, Goodluck Jonathan du Nigéria et Faure Gnassingbé du Togo. Contrairement à Ouaga I, a précisé M Koïta, les forces vives du Mali ont parlé d’une seule voix ; en dehors de quelques préoccupations spécifiques exprimées par certains participants dont les femmes et les jeunes.

Les points saillants de la déclaration  des forces vives portent sur un retour définitif à l’ordre constitutionnel normal avec le retour rapide aux affaires du président de la République, la prorogation des mandats des membres du Haut conseil des collectivités, du Conseil économique et social, un gouvernement d’union nationale, une feuille de route claire et précise, etc.

Pour le secrétaire politique du FDR, Amadou Koïta, Ouaga II a permis de rectifier le tir de l’amorce de la transition avec l’Accord-cadre du 6 avril. Cet accord, a expliqué l’honorable Mme Coulibaly Kadiatou Samaké, a prévu la formation d’un gouvernement d’union nationale. Ce qui n’est pas le cas de l’équipe gouvernementale du Premier ministre, Dr Cheick Modibo Diarra, dont l’immobilisme est constaté par tous.

D’autres intervenants, comme Mohamed Cissé de l’URP, Alioune Guèye du CNJ ont insisté sur le fait que Ouaga II est une réussite vue les conclusions auxquelles la rencontre est parvenue.

Parmi les décisions phares prises, a souligné Amadou Koïta, on notera que le groupe de cotact invite la CEDEAO à appuyer le Gouvernement du Mali en vue d’organiser le retour au pays du président de la République par intérim et d’assurer sa protection et son intégrité physique. Par ailleurs, les chefs d’Etat membres du Groupe de contact expriment leur vive préoccupation quant à la situation vécue par les populations vivant au Nord du Mali du fait de l’occupation de cette partie du pays par des mouvements armés et de l’absence des services de l’Etat. Ils lancent un appel pressant au gouvernement du Mali, afin qu’il prenne les mesures nécessaires, avec l’appui de la CEDEAO, pour rétablir l’autorité et l’administration de l’Etat sur l’ensemble du territoire national.

Il faut souligner qu’il a été décidé qu’ «afin de favoriser la stabilité politique et de créer les conditions propices à une sortie de crise apaisée, les chefs d’Etat membres du groupe de contact soutiennent la demande des forces vives du Mali y compris la classe politique et la société civile et les invitent à procéder à des consultations et à formuler au président de la République par intérim des propositions en vue de la formation, avant le 31 juillet 2012, d’un gouvernement d’union nationale chargée de la mise en oeuvre d’une feuille de route de sortie de crise».

Les chefs d’Etat membres du Groupe de contact exigent, de façon ferme, que toute la lumière soit faite sur l’agression physique contre le président Dioncounda Traoré et que les poursuites soient engagées contre les auteurs de cette agression. Ils exhortent en outre le Gouvernement malien à adopter, sans délai, une feuille devant conduire à une sortie de crise apaisée par le recouvrement de l’intégrité territoriale et l’organisation d’élections justes, transparentes et crédibles auxquelles le président par intérim, le Premier ministre et les membres du Gouvernement de transition ne seront pas candidats.

Les dirigeants de la CEDEAO ont aussi, a indiqué le secrétaire politique du FDR, invité le gouvernement du Mali à saisir l’Assemblée nationale en vue de la prorogation du mandat des membres du Haut Conseil des collectivités territoriales et du Conseil économique, social et culturel.

Il a été demandé au gouvernement Cheick Modibo Diarra de mettre en place une structure nationale chargée d’engager avec les mouvements armés du Nord du pays des pourparlers de paix sous les auspices du Médiateur de la CEDEAO, afin de rechercher, par le dialogue, des solutions politiques négociées à la crise. D’autres décisions allant dans le sens de la pacification et de la récupération des zones occupées ont été prises.

Par rapport à toutes ces décisions, les conférenciers ont émis l’espoir de voir le gouvernement jouer sa partition pour leur mise en oeuvre rapide. Ils n’ont pas manqué de souligner l’impérieuse nécessité de voir le président de la transition rentrer très bientôt au bercail pour mener les démarches en vue de la formation du gouvernement d’union nationale. «La formation de ce gouvernement avec l’ensemble des forces vives du Mali est aussi et surtout le souhait de la CEDEAO, des partenaires techniques et financiers, de la communauté internationale en général», a conclu Amadou Koïta.

 

Bruno D SEGBEDJI

 

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6 COMMENTAIRES

  1. Regardez vous meme cette pauvre dame pretentieuse qui dort lors de la conference,ca veut tout dire koi,wallaye muso wo ibe ta allah soro iye lakara.

  2. Fuck off FDR,vous etes a la touche puisse qu’on a vu l’ensemble de vos gars dans les epreuves,donc de grace laisser notre processus de liberation du Nord continue.
    Vous aviez pas honte d’aller pleurnicher chez des assassins comme blaise et ADO pour mettre la pression a CMD afinque vous voliez encore l’argent du pauvre contribuable.
    Vous des bande de larrons en foires,des tocards,des cleptomanes qui veulent tout mettre en oeuvre pour satisfaire leur libido.
    Mais une chose est sure,apres cette crise socio-politique,Allah nous etalera le visage sordide de chacun d’entre nous,que la volonte de Dieu soit faite sur terre comme elle est faite sur le ciel.
    Amina

  3. On s’en fout!! vous ne participerz pas à ce Gouvernement car il y’aura des critères très objectif que vous n’accomplissérer pas. Voleurs du peuple que vous êtes

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