Après l’angoisse des ministères, celle des cabinets :

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Les portefeuilles ministériels, après avoir suscité la convoitise des uns et des autres, ont été finalement attribués le mercredi dernier. Résultats : 26 ministres issus d’une rude sélection.

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Juste après leur nomination, les différents les ministres rentrants et ceux qui ont quitté leur ancien département pour un nouveau ont procédé avec les ministres sortants aux traditionnelles passations de service.

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Soucieux de la mise en œuvre du PDES et conscients de l’immensité des charges qui attendent le nouvel attelage gouvernemental, les nouveaux ministres ne sauraient plus tarder dans le travail.

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Après le Premier ministre, les ministres aussi ont la lourde charge de réussir une bonne composition dans leur nouvelle équipe au sein de leurs départements respectifs. Cela suppose le choix d’hommes et de femmes capables de faire face aux nombreux challenges de développement qui se présentent à notre pays.

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Dans les prochains jours, un toilettage sans complaisance doit intervenir au niveau de la quasi-totalité de nos Directions nationales, générales et régionales. Auparavant, les ministres doivent procéder à la nomination de leurs collaborateurs immédiats à l’image des secrétaires généraux, des chefs de Cabinet, des conseillers techniques, des chargés de mission et autres.

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On sait que des membres du Gouvernement sortant ont obtenu des résultats honorables. Il y en a  aussi parmi eux, qui n’ont jamais voulu sortir de l’anonymat et qui risqueront d’être lésés par la suite l’histoire. En effet ces hommes et ces femmes honnêtes n’ont jamais pris attache avec les mercenaires de la plume pour des fins de promotion. Ceux-ci  peuvent encore avoir une chance de rester si leurs chefs ne procédaient pas à une quelconque préférence politique.

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Certains directeurs nationaux et généraux pensent encore rester pour ce nouveau mandat. Ils ont du mal à quitter parce que qu’ils ne veulent pas être sevrés des délices liés à ces postes de responsabilité.

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Il y a à côté de ces délinquants financiers, des personnes honnêtes qui ont toujours considéré leur fonction comme un sacerdoce. Ils peuvent être responsabilisés. Ce pays a besoin de leur talent de leur dévouement et de leur sens élevé de la patrie.

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Au Mali, il y des hauts cadres qui sont à leur poste depuis 10 ans. Ils ont pour la plupart démontré leur limite. Ils se sont laissés entraîner par des considérations politiciennes qui les ont empêchés de faire face à leur tâche.

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Modibo Sidibé a instruit la rigueur et la détermination à réussir ses missions à ses nouveaux coéquipiers. Sur cette base, ils ne sont pas prêts à gérer un quelconque sentiment.

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Tous les directeurs nationaux, généraux et régionaux qui n’ont pas été à hauteur de mission peuvent déjà penser à faire leur valise.

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Ce pays a plutôt besoin de cadres qui éprouvent de l’amour et de la pitié pour lui. C’est à ce prix seulement qu’ils peuvent construire un Mali prospère.

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Les premiers fossoyeurs de ce pays sont ses propres cadres, qui ne défendent que des intérêts bassement personnels.

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Abdoul Karim Maïga           

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