Après deux ans de règne d’IBK : une longue liste de dates noires

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Médiapart : un média à part, guidé par le quai d’Orsay fait de l’ingérence au Mali
Son Excellence Ibrahim Boubacar Keita

Ces deux dernières années, plusieurs attaques meurtrières et terroristes ont eu lieu dans notre pays. Nous nous proposons de vous rafraîchir la mémoire.

 

17 mai 2014 : la visite du Premier ministre malien Moussa Mara à Kidal provoque des affrontements entre l’armée malienne et les rebelles du Mnla, du Hcua et du Maa. Les rebelles prennent l’avantage et s’emparent du gouvernorat après des combats qui ont fait plusieurs dizaines de morts.

19 mai 2014 : les groupes armés appellent à l’apaisement et «la relance du processus de paix» 414, mais le 18 à Gao, le Premier ministre Moussa Mara déclare que «la République du Mali est dorénavant en guerre».

21 mai 2014 : quatre jours plus tard, l’armée malienne lance une offensive sur Kidal avec près de 2.000 hommes. Mais en quelques heures, les groupes armés du nord repoussent l’attaque malienne et s’emparent du camp malien. Les forces gouvernementales en déroute se replient sur Gao et le même jour, les rebelles prennent Ménaka, Andéramboukane et Anéfis, sans avoir à combattre.

22 mai 2014 : des négociations sont organisées à Kidal avec la médiation de Mohamed Ould Abdel Aziz, président de la Mauritanie et de l’Union africaine. Un accord de cessez-le-feu est conclu entre le gouvernement malien et les groupes armés du nord en vue de revenir à l’accord préliminaire de Ouagadougou. Les rebelles conservent toutefois leurs positions à Kidal et Ménaka.

24 mai 2014 : une première escarmouche éclate entre les deux branches du Maa et fait sept morts à Tabankort, dans la région de Gao. Quelques jours plus tard, un nouveau combat éclate à Tabankort, le 2 juillet, entre le Mnla et la faction loyaliste du Maa.

11 juillet 2014 : les combats reprennent à Tabankort mais aussi à Anéfis que les loyalistes tendent de prendre sans succès, les affrontements font plusieurs dizaines de morts.

Du 19 au 22 juillet 2014 : la bataille s’engage à nouveau entre les groupes armés dans les environs de Tabankort, au sud-est d’Anéfis, faisant encore des dizaines de victimes.

 16 juillet 2014 : les négociations s’ouvrent à Alger entre le gouvernement malien, les loyalistes de la Plateforme et les rebelles.

 9 juin 2014 : un Mirage 2000D de l’armée française de retour d’une mission au Mali s’écrase accidentellement au Niger à cause d’un problème technique alors qu’il regagnait sa base à Niamey. Les deux pilotes parviennent cependant à s’éjecter.

11 juin 2014 : attentat à Aguel Hoc, quatre militaires tchadiens de l’ONU sont tués lors de cet attentat à la voiture piégée à Aguelhok.

13 juillet 2014 : le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian annonce la fin de l’opération Serval et la mise en place dans les jours suivants de l’opération Barkhane. Celle-ci prévoit le déploiement de 3 000 soldats dans l’ensemble du Sahel et du Sahara afin de mener des opérations de «contre-terrorisme».

14 juillet 2014 : en fin d’après-midi, un pick-up piégé conduit par un kamikaze attaque une patrouille blindée française près d’Almoustarat, entre Bourem et Anéfis. Sept soldats français sont blessés dans l’explosion dont un mortellement et deux autres grièvement.

1er août 2014 : la France lance l’Opération Barkhane qui n’est plus basée au Mali mais qui vise à lutter contre les groupes armés jihadistes salafistes dans toute la région du Sahel.

11 septembre 2014 : fin du mandant de la Minusma et de la  mission  des soldats néerlandais de la Minusma au Mali.

25 juin 2014 : le Conseil de sécurité des Nations-Unies prolonge jusqu’au 30 juin 2015, le mandat de la mission de l’Onu au Mali (Minusma) en lui assignant comme priorités de faciliter un règlement politique et d’étendre sa présence dans le nord du pays.

30 juin 2014 : un véhicule de la Minusma saute sur une mine entre Goundam et Tombouctou. Sept casques bleus du contingent burkinabè sont blessés, dont trois grièvement et un mortellement.

 9 août 2014 : une escarmouche a lieu à Lerneb, près de la frontière mauritanienne, opposant les deux branches du Maa.

16 août 2014 : à Ber, deux soldats burkinabè sont tués et quatre autres blessés par l’explosion d’un pick-up conduit par deux kamikazes.

18 août 2014 : deux soldats maliens sont tués accidentellement à Tessalit par l’effondrement d’un mur.

2 septembre 2014 : quatre soldats tchadiens sont tués et quinze blessés, dont six grièvement, par l’explosion d’une mine entre Aguelhok et Kidal.

14 septembre 2014 : un véhicule saute sur une mine près d’Aguelhok, un soldat tchadien est tué et quatre autres sont blessés.

18 septembre 2014 : cinq soldats tchadiens sont tués et trois blessés entre Aguelhok et Tessalit par un engin explosif453. Deux civils maliens sont également tués presque au même endroit la nuit du 18.

16 septembre 2014 : cinq Touaregs sont enlevés à Zouéra, au nord de Tombouctou par des hommes d’AQMI. Quatre des otages sont par la suite relâchés mais le cinquième, accusé par les jihadistes d’être un informateur de l’armée française, est retrouvé décapité le 23 septembre à Zouéra.

3 octobre 2014 : deux jihadistes équipés de lance-roquettes RPG-7 tendent une embuscade à un convoi de la Minusma près d’Indelimane entre Ansongo et Ménaka. Neuf casques bleus nigériens sont tués dans l’attaque et deux véhicules sont détruits, ainsi qu’une citerne.

7 octobre 2014 : des islamistes tirent quatre ou cinq roquettes sur le camp de la Minusma à Kidal, un casque bleu sénégalais est tué et un autre blessé.

16 octobre 2014 : des Imghad du Gatia attaquent des Imghad du Mnla à N’Tillit, l’affrontement fait au moins sept morts et les loyalistes s’emparent de la commune.

26 octobre 2014 : les forces rebelles du Mnla, Hcua et Maa s’emparent de la localité d’In Afarak ou In Farah, près d’In Khalil, les miliciens loyalistes prennent la fuite sans combattre.

Du  28 au 29 octobre 2014 : les Français attaquent un campement d’une trentaine de jihadistes dans la vallée de l’Ametettaï, près de l’Adrar Tigharghar, au moins 20 jihadistes sont tués, ainsi qu’un soldat français.

2 novembre 2014 : deux soldats maliens sont tués et quatre autres blessés par un engin explosif près d’Almoustarat, au nord de Gao. Le même jour à Boulekessi, un accrochage entre l’armée malienne et le HCUA fait au moins un mort chez les rebelles tandis que plusieurs autres sont fait prisonniers, ainsi que des civils.

20 novembre 2014 : les corps de deux Touaregs proches du Hcua sont retrouvés égorgés près de Kidal.

 22 novembre 2014 : selon l’armée malienne, des combattants islamistes enlèvent 12 enfants entre Kidal et Aguelhok afin d’en faire des enfants-soldats et deux d’entre eux sont tués en essayant de s’échapper.

25 novembre 2014 : un véhicule de l’armée malienne saute sur une mine entre Gao et Bourem, faisant deux morts et cinq blessés, dont un mortellement.

30 novembre 2014 : un homme du Mnla est tué dans une embuscade au nord de Kidal.

10 au 11 décembre 2014 : l’armée française attaque un groupe de jihadistes dans la région de Gao. Ces derniers perdent une dizaine d’hommes dont Ahmed al-Tilemsi, un des principaux chefs d’Al-Mourabitoune.

26 décembre 2014 : des hommes du Gatia et du Maa loyaliste prennent le contrôle de la ville de Bamba. Trois jours plus tard, ils attaquent un véhicule du Maa rebelle, les loyalistes revendiquent 5 ou 6 morts et 2 prisonniers chez les rebelles contre aucune perte dans leurs rangs ; le Maa rebelle parle quant à lui d’un mort et un disparu parmi ses hommes.

2 janvier 2015 : les forces du Maa loyaliste et du Gatia arrivent en vue de la ville de Ber, tenue par le Maa rebelle et le Mnla. Les deux camps se font face et tiennent leurs positions. Mais la Minusma menace d’ouvrir le feu si les loyalistes décident de lancer l’assaut, ces derniers prennent la menace au sérieux et se replient.

5 janvier 2015 : la ville de Nampala est attaquée et prise pendant quelques heures par les jihadistes : onze militaires maliens sont tués, les autres prennent la fuite.

Du 6 au 7 janvier 2015 : des jihadistes attaquent la localité de Djoura, dans la région de Mopti, ils incendient la mairie, tuent un civil, puis se replient.

16 janvier 2015 : ils attaquent Ténenkou mais ils sont repoussés après un combat qui fait une dizaine de morts.

17 janvier 2015 : Plus au nord, à Kidal, la base de la Minusma est attaquée par un camion-suicide et des jihadistes armés, mais les casques bleus tchadiens repoussent l’attaque, quelques assaillants sont tués, un militaire tchadien est tué et un autre blessé.

16 et  17 janvier 2015 : des escarmouches opposent loyalistes et rebelles à Tabankort, les échanges de tirs ne font cependant pas de victimes. Les rebelles maintiennent leurs forces près de la localité et demandent à la Minusma de se retirer, ce qu’elle refuse.

 

20 janvier 2015 : un hélicoptère néerlandais de la Minusma intervient et ouvre le feu sur un véhicule du Mnla qui transportait des armes lourdes près de Tabankort, au moins onze rebelles sont tués et une vingtaine blessés.

24 janvier 2015 : la Minusma et les rebelles concluent un accord pour l’établissement d’une zone temporaire de sécurité près d’Anéfis et d’Almoustarat. Cet accord est dénoncé par au moins un millier d’habitants de Gao qui manifestent violemment contre la Minusma.

25 janvier 2015 : trois soldats maliens sont tués lors d’un échange de tirs avec des hommes armés entre Tombouctou et Goundam.

26 janvier 2015 : à Bamako, le général malien Mohamed Abderrahmane Ould Meydou échappe à une tentative d’assassinat commise par deux hommes d’Al-Mourabitoune ; il est cependant blessé par les tirs.

27 janvier 2015 : des casques bleus rwandais ouvrent le feu, tuent trois manifestants et en blessent quatre autres.

28 janvier 2015 : la Minusma annonce retirer son projet de sécurisation à Tabankort. Le même jour, les loyalistes attaquent une position rebelle près de Tabrichat, les combats font une dizaine de morts. Des kamikazes auraient notamment pris part à l’attaque aux côtés des loyalistes.

19 février 2015 : le gouvernement malien et les rebelles de la coordination des Mouvements de l’Azawad valident un nouveau document de cessation des hostilités alors que les négociations pour un accord de paix se poursuivent à Alger.

Du 26 février au 26 mars 2015 :  770 soldats français ratissent à nouveau l’Adrar Tigharghar.

1er mars 2015 : un accord de médiation est proposé par l’Algérie, le document est paraphé par le gouvernement malien et les groupes loyalistes mais les représentants de la CMA hésitent et demandent un délai avant de parapher le texte en raison de l’hostilité d’une large partie de la base des mouvements rebelles à un texte qui ne prévoit ni autonomie ni fédéralisme pour le nord du Mali.

2 mars 2015 : ils ont un accrochage avec un groupe de huit à dix jihadistes. Quatre sont tués, les autres parviennent à s’enfuir. Des stocks d’obus et de munitions sont saisis et détruits.

7 mars 2015 :  à Bamako, un commando de deux hommes ouvre le feu dans un bar-restaurant-boîte de nuit, tuant cinq personnes, dont trois Maliens, un Français et un Belge, et faisant huit blessés. L’attaque est revendiquée par Al-Mourabitoune. Le même jour à Gao, deux jeunes Arabes suspectés d’être des poseurs de bombes sont surpris par des habitants et lynchés à mort par la foule qui brûle ensuite leur corps.

8 mars 2015 : des tirs de roquettes et d’obus de mortier à Kidal tuent un casque bleu tchadien et deux enfants.

10 avril 2015 : la Cma annonce qu’elle refuse de parapher l’accord en l’état.

17 mars 2015 : un hélicoptère Apache néerlandais s’écrase accidentellement au nord de Gao, les deux pilotes sont tués.

19 mars 2015 : un véhicule malien saute sur une mine près de Diabaly, deux soldats sont tués et cinq blessés. Le même jour, à la foire de Tichift, au nord de Tombouctou, des hommes d’Aqmi tuent puis décapitent publiquement un Touareg accusé d’être informateur au service des Français.

28 mars 2015 : cinq rebelles de la Cma et un nombre inconnu de jihadistes d’Al-Mourabitoune sont tués dans un combat à Inazol, au sud-ouest de Ménaka.

30 mars 2015 : un employé du CICR est tué dans une attaque d’Al-Mourabitoune au nord de Gao.

1er avril 2015 : l’armée malienne tue trois «bandits armés» près de la frontière avec le Burkina Faso.

6 avril 2015 : les forces spéciales françaises mènent une opération dans la région de Tessalit. Deux jihadistes sont tués, deux autres sont fait prisonniers et l’otage néerlandais Sjaak Rijke, enlevé par Aqmi à Tombouctou en 2011, est délivré.

12 avril 2015 :   deux soldats maliens sont tués par une mine à Diabaly.

15 avril 2015 : un attentat-suicide à Ansongo tue trois civils et fait 16 blessés, dont neuf casques bleus nigériens.

Du 17 au 20 avril 2015 : des jihadistes assassinent trois chauffeurs civils de la Minusma près de Gao.

 21 avril 2015 : des hommes d’Aqmi attaquent un poste du Mnla à Talabit, à 40 kilomètres d’Aguelhok, les deux rebelles ont été tués et trois blessé tandis que les jihadistes se replient sans avoir eu de pertes.

27 avril 2015 : les heurts reprennent fin avril entre les rebelles de la CMA et les forces gouvernementales. Le Gatia et le Maa loyaliste prennent le contrôle de la ville de Ménaka, faisant au moins cinq prisonniers. Les rebelles ne tardent pas à mener plusieurs attaques en représailles, en vain.

29 avril 2015 : à Goundam, deux gardes nationaux maliens et un enfant sont tués dans une attaque commise par des hommes du Mnla et du Hcua. Dans l’après-midi, les rebelles touaregs assaillent ensuite Léré. Les Maliens reçoivent des renforts et repoussent les assaillants après des combats ayant fait au moins une vingtaine de morts de part et d’autres.

30 avril 2015 : une cinquantaine de combattants de la Cma font un raid sur Bintagoungou, des pillages sont commis, une personne tuée et huit membres d’une milice sont capturés. Le même jour à Gao, un minibus saute sur une mine, trois civils sont tués et 28 blessés.

2 mai 2015 : les hommes de la Cma prennent Diré avant d’en être chassés par une contre-attaque de l’armée malienne ; les rebelles auraient laissé deux tués et cinq prisonniers.

Le 5 mai : Ténenkou est attaquée à son tour, mais là encore les rebelles sont repoussés, laissant 10 morts selon l’armée malienne.

11 mai 2015 : neuf soldats maliens sont tués dans une embuscade rebelle près de Tin Telout, entre Goundam et Tombouctou. Malgré ces combats, la Coordination des mouvements de l’Azawad paraphe l’accord d’Alger le 14 mai, mais refuse de signer le texte.

13 mai 2015 : une des deux composantes d’Al-Mourabitoune, celle du Mujao, annonce prêter allégeance à l’État islamique dans un communiqué signé de l’émir Adnane Abou Walid Al-Sahraoui. Mais deux jours plus tard, Mokhtar Belmokhtar dément l’allégeance d’Al-Mourabitoune à l’EI et déclare que le communiqué d’Al-Sahraoui «n’émane pas du Conseil de la Choura».

15 mai 2015 : à Bamako, l’accord de paix est signé par le gouvernement malien et les groupes loyalistes ainsi que plusieurs Etats et organisations au nom de la médiation internationale : l’Algérie, le Burkina Faso, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria, le Tchad, l’Union africaine, l’Onu, la Cédéao, l’Oci, l’Union européenne et la France, mais sans la présence des représentants de la Cma.

Du 18 au 19 mai 2015 : quatre jihadistes sont tués par les Français. Parmi eux deux chefs : Hamada Ag Hama, dit «Abdelkrim al-Targui», chef d’une Katiba d’Aqmi et Ibrahim Ag Inawalen, dit «Bana», un chef d’Ançar Dine.

18 mai 2015 : les violences se poursuivent entre les loyalistes et la Cma. Le Maa rebelle tue trois soldats maliens à Bambara Maoudé.

21 mai 2015 : la ville de Tin-Hama est attaquée par le Mnla, 3 à 16 civils sont tués. L’armée malienne et les rebelles s’accusent mutuellement d’être responsables de leur exécution.

22 mai 2015 : les rebelles s’emparent de Tessit, capturent 19 soldats maliens, puis se retirent du village le lendemain.

 23 mai 2015 : les combattants de la Cma relâchent 10 prisonniers de Ganda Koy et les remettent à la Minusma à Ber.

Du 25 au 26 mai 2015 : pour la première fois à Bamako la Minusma est la cible d’une attaque meurtrière ; des hommes armés ouvrent le feu sur des casques bleus bangladais, l’un d’eux est tué, un autre blessé.

26 mai 2015 : une importante manifestation a lieu à Bamako pour soutenir les accords de paix. Article détaillé : Accord d’Alger (2015).

10 juin 2015 : à Misséni, près de la frontière avec la Côte d’Ivoire, des jihadistes tuent un gendarme, incendient des véhicules et hissent leur drapeau noir dans le camp militaire avant de disparaître. C’est la première fois que les jihadistes mènent une attaque si loin au sud du Mali.

14 juin 2015 : des combats éclatent au nord de Gao entre des hommes d’Al-Mourabitoune qui ont rallié l’État islamique et des jihadistes restés fidèles à Al-Qaïda. Adnane Abou Walid Al-Sahraoui aurait été blessé et 14 de ses hommes tués.

16 juin 2015 : cinq combattants de la Force de libération du Macina sont tués et un soldat malien blessé lors d’un affrontement près de Mopti.

20 juin 2015 : L’accord de paix est finalement signé par la Coordination des mouvements de l’Azawad à Bamako après trois ans et demi de conflit et plus d’une année de négociations.

27 juin 2015 : une attaque jihadiste est repoussée par l’armée malienne à Nara, trois soldats maliens et neuf assaillants sont tués.

 28 juin 2015 : une nouvelle attaque a lieu près de la frontière ivoirienne, des hommes armés se réclamant de la branche sud d’Ançar Dine prennent pendant quelques heures le contrôle de la ville de Fakola sans rencontrer de résistance, avant de se replier.

30 juin 2015 : le Conseil de sécurité des Nations unies prolonge jusqu’au 30 juin 2016, le mandat de la mission de l’ONU au Mali (Minusma) en lui assignant comme priorité de soutenir la mise en œuvre de l’accord de paix signé le 20 juin, à la fois sur le plan politique et sécuritaire, grâce aux 10 000 casques bleus déployés au Mali.

2 juillet 2015 : Aqmi  tend une embuscade à Takoumbaout, entre Goundam et Tombouctou, à un convoi de casques bleus du Burkina Faso ; ces derniers laissent six morts et cinq blessés.

16 juillet 2015 : l’armée malienne attaque et démantèle un camp jihadiste dans la forêt de Sama, près de la frontière avec la Côte d’Ivoire. Plusieurs dizaines d’islamistes sont tués ou fait prisonniers.

20 juillet 2015 : des combats ont lieu à Talataye et à Indelimane, près d’Ansongo selon la CMA, qui affirme avoir eu deux tués dans ses rangs contre 12 morts et 15 blessés chez les milices pro-gouvernementales qu’elle accuse également de la mort de trois civils.

1er août 2015 : deux soldats maliens sont tués et quatre blessés dans une embuscade près de Toulé, entre Nampala et Diabaly.

3 août 2015 : un groupe de jihadistes attaque Gourma-Rharous et tue onze gardes nationaux.

7 août 2015 : un  commando jihadiste fait une incursion à Sévaré et tue cinq contractuels de la Minusma, quatre soldats maliens et quatre assaillants sont également tués dans les affrontements qui suivent.

9 août 2015 : 10 à 12 civils sont tués par des hommes armés dans le village de Gaberi, près de Gourma-Rharous.

15 août 2015 : un accrochage oppose la Cma et le Gatia au Sud de Kidal ; ce serait le premier incident depuis la signature des accords de paix. Des affrontements reprennent le lendemain.

1er septembre 2015 : un check-point de l’armée malienne est attaqué près de Tombouctou, deux soldats sont tués, un blessé et un porté disparu.

12 septembre 2015 : un gendarme tué, c’est le bilan d’une attaque menée par des hommes armés non identifiés dans la localité de Ouenkoro, cercle de Bankass, région de Mopti. Les assaillants sont partis avec des motos, un téléviseur. Ils ont aussi laissé une mine au poste de sécurité de la gendarmerie qui a explosé le dimanche 13 septembre 2015 aux environs de 15 heures tout juste avant l’arrivée des militaires maliens sur place.

17 septembre 2015 : un nouvel affrontement entre loyalistes et rebelles éclate  à Inafarak, près d’In Khalil.

 20 septembre 2015 : une dizaine d’hommes de la Force de libération du Macina entrent à Bi et tuent deux policiers et deux civils dans le cercle de Koro, région Mopti.

 

La REDACTION

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2 COMMENTAIRES

  1. C’est vraiment amusant de voir autant d’acharnement sur Soumeila CISSE chaque fois qu’il intervient sur la gouvernance actuelle de notre pays…..

    Je ne suis pas un militant de son parti mais force est de reconnaitre que ses commentaires sont justes et constructifs pour le pouvoir en place si tant il est vrai que dernier cherche le bonheur des maliens….comme promis pendant la campagne.

    La triste réalité est que IBK n’est vraiment pas l’homme de la situation…. Il est juste incapable de diriger ce pays contrairement a toutes les attentes de ceux qui ont vote pour lui malgré ses 20 années de participation à la gestion du pays qu’il a condamnée comme un vulgaire ingrat….

    Les posts automatiques de ces maliwebbeurs en mal d’arguments ne changeront rien à la réalité que nous vivons douleureusement tous les jours dans notre chair.

    Honte à IBK le traitre de la nation malienne…..

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