Déjà affaiblie, la majorité présidentielle risque de se disloquer. Les tripatouillages, achats de conscience et détournement de voix du RPM au détriment des autres partis de coalition sont passés par là. .
Le Président de la République IBK ne s’était pas trompé en affirmant que la majorité présidentielle était morose surtout le RPM auquel il appartient. Ce parti vient de prouver ces limites à travers ces élections de proximité. Surtout avec l’ascension fulgurante des partis de l’opposition dont l’URD.
Certains partis de la majorité et de l’opposition (l’ADEMA, PRVM, MPR, APM, ADP, APEDM, ASMA, CFP, APDM, UDD, FARE, PARENA, RPDM, PIDS, UPS, CNID, YELEMA) se sont constitués en collectif pour faire échec au hold-up électoral du parti présidentiel. Les résultats issus de ces élections bien que truqués aux yeux de tout observateur averti donne à réfléchir. L’ADEMA à travers la section de la CII a montré ses muscles.
Les militants mécontents ont procédé à des barricades devant la porte de la belle famille du Président IBK à Quinzambougou Mardi dernier en protestation contre la réduction du nombre de leurs conseillers qui passent de 11 à 8 au profit du RPM. L’influence de la famille Présidentielle avait été décriée bien avant ce jour. Force est de reconnaitre que les tripatouillages, l’achat de conscience, sont entre autres faits ayant émaillé ces élections dans certaines communes du District et à l’intérieur du pays. Les doigts accusateurs sont pointés sur le RPM, parti au pouvoir. Aussi, quelques jours avant les échéances, des parties politiques avaient dénoncé la présence des bulletins préconçus entre les mains des militants du RPM. Et le jour du vote, ces documents ont été bel et bien utilisés.
Malgré tout, les adversaires politiques du parti ont obtenu des scores honorables. Ce qui dénote d’une montée en puissance et l’affaissement progressif du RPM.
Par ailleurs, les fraudes et autres anomalies dont il est accusé par ses alliés constituent, à n’en pas douter, les prémices d’une implosion du camp présidentiel.
Coulou
La reconstitution de la grande famille ADEMA pour 2018 se précise. Ce que certains n’ont jamais su faire, ou même comprendre, IBK ne s’en privera pas.
L’idée d’un gouvernement d’union nationale pourrait faire son retour et il ne faut pas compter sur le chef de fil de l’opposition pour s’y opposer. Soumaila Cisse avait un deal avec ATT, il peut bien en faire avec IBK. Quant aux partis satellites, à part l’ADEMA, tous “mangent dans la cuisine” à présent..
Un gouvernement d’union nationale pourrait nous ramener à la configuration politique de 1994 qui a vu l’accession du même IBK à la Primature, et du coup lui donner une nouvelle virginité.
nafikifitini l’URD ne sera jamais dans un gouvernement RPM Soumaila est un homme de valeur tu seras très déçu en 2018. Celui qui avait un deal avec ATT cest IBK lui meme voila pourquoi il a soutenu ATT contre Soumaila en 2002
Comments are closed.