Docteur Choguel Kokalla Maïga, devenu Premier ministre suite aux efforts titanesques abattus par Jeamille Bittar et le M5-RFP, a trahi tout le monde pour se maintenir à la Primature. Pour lui, le mal, c’est les autres. Une fois sevré du lait de la vache laitière que constitue l’Etat, il ne rate aucune occasion pour se victimiser. Il n’a pas la culture de la démission qui l’aurait certainement rendu populaire et célèbre. C’est maintenant qu’il a compris que l’Etat est un monstre froid qui peut écraser n’importe quelle adversité. Il déballe et ,”vomit” comme “un vrai sorcier”. L’enfant de Tabango sera t-il entendu ? Ou bien serait-il en train de prêcher dans le désert ? Il fait face désormais à son “plan B” qui était de désavouer les uns et les autres pour rester seul aux manettes. Ci-dessous, la cabale contre les militaires lesquels restent droits dans leurs bottes. Il s’est exprimé dans une vidéo restée virale et qui a fait le tour de la planète Terre. Sans réaction aucune. Y compris chez les partis politiques.
« La situation est finalement arrivée à son terme. Pour m’atteindre, ils ont arrêté Bouba Traoré, un vieillard de 74 ans. Ils (la junte militaire, NDLR) l’ont arrêté dans son bureau à la Primature, à côté du mien, et l’ont enfermé comme un bandit ou un trafiquant de drogue. Abdel Kader Maïga a également été arrêté, tout cela, dans le seul but de me nuire.
C’est pourquoi, un jour, je suis sorti pour affirmer que personne ne saurait démentir les propos ayant conduit à l’arrestation de Bouba. Leur véritable objectif était de me pousser à la démission. Ils savaient pertinemment que le président ne pouvait pas me limoger, car ni lui ni moi, n’avions été élus : nous avions été désignés sur la base d’un consensus.
Comme ils n’arrivaient pas à m’atteindre directement, ils ont commencé à envoyer des ministres accomplir des tâches qui relevaient de mes prérogatives en tant que Premier ministre. Tout cela visait à me pousser à quitter mon poste. Pendant ce temps, ils prenaient des décisions sans que je puisse donner mon point de vue, comme dans le cas des arrestations, de la dissolution des mairies, de l’arrestation de présidents d’associations et de politiciens, tout cela sans consulter le Premier ministre.
Les gouverneurs étaient nommés sans que j’en sois informé. Dans une région en proie à la guerre, ils ont même nommé un simple sous-préfet comme gouverneur. Comment peut-on faire cela dans un contexte aussi sensible ? Toutes ces décisions étaient prises en secret, sans me tenir informé.
Un ministre pouvait se rendre au Conseil des ministres, parler de manière irrespectueuse au Premier ministre et répartir comme si de rien n’était. Ce n’est que récemment que j’ai compris qu’ils s’étaient mis d’accord pour tout mettre en œuvre afin que je démissionne de la Primature.
Mais, je fais de la politique depuis longtemps et j’ai plus d’expérience qu’eux. Ce que j’ai vécu par le passé était bien pire que tout cela. J’ai attendu jusqu’au 16 novembre 2024, lors de la célébration de la reprise de Kidal, pour informer certains de ce qui se passait en coulisses. C’est à partir de ce moment-là que les problèmes ont vraiment commencé.
Il est également bon de noter que, dans la nouvelle Constitution, il est dit que le Premier ministre travaille pour le président et que ce dernier peut le révoquer. Mais, cela relève d’un cadre constitutionnel normal, alors que nous ne sommes pas dans ce cas de figure. Le CNSP a choisi le président, et le M5-RFP a désigné le Premier ministre.
Le président nous disait toujours de faire ce que nous pouvions pour ce pays. Pourtant, il est entouré d’hommes de droit qui ne lui disent que ce qu’il veut entendre. Ils lui conseillent de se comporter comme un président élu, alors qu’ils savent pertinemment qu’il ne l’est pas. Ces personnes n’ont jamais mené de lutte. Elles ne sont ni du M5-RFP ni du CNSP. C’est ainsi que tous les pouvoirs dans ce pays se sont effondrés : les présidents sont systématiquement induits en erreur par leurs conseillers.
Je ne sais pas si vous vous en souvenez, mais en 1991, après le vote de la Constitution le 12 janvier, ATT l’a promulguée le 25 février. Pourtant, elle n’est réellement entrée en vigueur qu’après l’élection présidentielle d’Alpha Oumar Konaré, le 8 juin 1992.
Mais, ici, ils ont fait croire au président de la Transition qu’il pouvait se comporter comme un président élu simplement parce que la Constitution a été promulguée. Ils ont commencé à faire des nominations qui relevaient pourtant de mes prérogatives en tant que Premier ministre : secrétariat général du gouvernement, contentieux de l’État, contrôle général d’État… Tout cela se faisait en cachette, sans m’informer.
Je n’ai rien dit, car selon moi, les militaires faisaient tout leur possible pour que nous puissions retrouver un véritable État. Pour moi, le Mali est au-dessus de tout cela. Mais ils ont induit le président en erreur et ont commis une faute.
Au Burkina Faso et au Niger, des assises nationales ont donné aux présidents de la Transition le titre de président de la République. Mais chez nous, au Mali, seules des élections permettront d’accéder à cette fonction.
J’ai un jour dit au secrétaire général de prévenir le président qu’on l’induisait en erreur. Je lui ai dit : “Vous, les juristes, vous l’induisez en erreur, car il n’est pas encore président de la République. Seul le peuple peut lui donner ce titre.” Mais ils ne m’ont pas écouté, alors je les ai laissés faire.
J’ai fini par remarquer qu’ils étaient sur le point de prendre une décision majeure. C’est pourquoi je suis sorti pour en informer les Maliens. Car si je ne l’avais pas fait, on aurait pu dire que je n’avais pas eu le courage de dire la vérité lorsque j’étais encore en poste.
Je n’avais révélé que 10 % de la vérité. Aujourd’hui, je vous en livre 40 %, ce qui représente 50 % de ce qui se passe réellement. Et même là, nous nous retenons, car nous ne pouvons pas tout dévoiler pour le moment », a déclaré l’ex-Premier ministre, Dr Choguel Kokalla Maiga, dans une vidéo en direct sur Facebook, le dimanche 23 février 2025, à son domicile.
La Rédaction
“Il n’a pas la culture de la démission qui l’aurait certainement rendu populaire et célèbre.”
Il, Choguel Kokalla Maïga, n’a surtout pas la culture du travail et du résultat !
C’est lui qui est le premier responsable du manque de résultat probant de ce régime ailleurs que dans le domaine de la sécurité. Il n’a eu aucune vision générale du développement du pays.
Choguel Kokalla Maïga n’a pas travaillé à la primature. Il a passé son temps à espionner et constituer des dossiers sur les gens pour des considérations politiciennes, puis à bavarder. En tout cas, c’est l’impression qu’il nous donne maintenant.
Il faut ajouter aussi que Choguel Kokalla Maïga n’aime pas les Maliens, le peuple malien.
Choguel Kokalla Maïga s’aime lui-même. C’est un égotiste, pour reprendre le mot d’un journaliste concernant l’ancien premier ministre.
Vraiment, très grande perte de temps pour le Mali le maintien de Choguel Kokalla Maïga à la primature, comme constitue une très grande perte pour le Mali la bulle actuelle autour de l’AES.
Le régime actuel au Mali n’est pas arrivé à se concentrer sur l’essentiel qui est de sortir des discours et des rencontres inutiles pour mettre les Maliens aux études et au travail.
Après avoir été chassé du gouvernement : Enfin, Choguel savait qu’il était le père mal aimé !