“Un an au pouvoir, tout n’est pas rose”, a-t-il reconnu à plusieurs reprises en faisant preuve d’humilité. Il a rappelé les efforts fournis par son gouvernement qui a alloué plusieurs dizaines de milliards de francs Cfa au secteur de l’énergie, en forme de subventions.
Par ailleurs, IBK a manifesté son coup de colère contre les maires de la capitale malienne qui se sont montrés incapables d’organiser le ramassage des ordures. Il est revenu sur d’autres dossiers, comme la lutte contre la corruption à propos de laquelle il affirme qu’elle se poursuivra et que nul ne sera au dessus de la loi.
Concernant les rapports du Mali avec les institutions de Bretton Woods (Fmi et Banque mondiale), le président rassure qu’il n’y a pas de grandes inquiétudes et que s’il faut revoir la copie dans certains domaines, le Mali le fera.
Dans le style de gouvernance, IBK reconnaît des erreurs de communication.
A propos de la question inévitable de la présence des membres de la famille présidentielle dans les rouages centraux de l’État, le président IBK prend l’exemple de son fils Karim Kéita élu à l’Assemblée Nationale, en faisant remarquer que “ce n’est pas parce qu’on est fils de président de la République, qu’on n’a pas le droit de faire de la politique et d’être un élu de la nation”.
Rassemblés par Mamadou GABA