Intervenant à l’ouverture du dialogue national inclusif, le porte-parole du Triumvirat organisationnel de ces assises, l’ancien Premier ministre Ousmane Issoufi Maïga a mis l’accent sur la nécessité de mise en œuvre diligente des résolutions et recommandations qui découleront du forum.
-Maliweb.net- Le Triumvirat de facilitateurs ayant travaillé à la tenue du dialogue national est-il arrivé à la fin de sa mission dès le démarrage de ces assises ? La question taraude les esprits et divise les participants à la rencontre dite de la renaissance du Mali.
Pour de nombreux observateurs de la scène politique nationale, si les responsables de l’organisation du dialogue insistent tant sur leur indépendance dans le travail préparatoire de ces assises, c’est qu’ils veulent être très regardants de la suite des événements… A quoi bon organiser des assises nationales dont les retombées seraient quasiment insignifiantes ? C’est pourquoi le doyen Baba HakibHaïdara, Ousmane Issoufi Maïga, Aminaata Dramane Traoré et le président du Comité d’organisation, l’Ambassadeur Cheick Sidi Diarra tiennent à la mise en place d’un « comité de suivi et évaluation » pour travailler à la mise en œuvre des résolutions « contraignantes » de ces assises. Et Ousmane Issoufi Maïga de souligner qu’aucune autorité ne doit donner des « injonctions » aux acteurs de ce processus de refondation du Mali. Comme pour dire que le dialogue national doit être sanctionné par la création d’un mécanisme indépendant de suivi et d’évaluation des décisions qui auront été prises. Une manière de dire à l’opinion nationale que le Triumvirat et le Comité d’organisation ne comptent pas être spectateurs dans l’évolution de ce processus de renaissance du Mali.
Cette démarche se comprend du fait du contexte d’une gouvernance IBK ou les promesses non tenues se comptent à la pelle. N’est-ce pas le même IBK qui avait proclamé qu’il ne négociera pas avec les armes sur la tempe ? Qu’aucun centimètre carré du territoire ne sera occupé par aucun groupuscule rebelle ? Comment peut-il en être autrement face à un pouvoir qui promet à la CMA de ne pas relire l’Accord pour la paix d’Alger, pour que ces rebelles puissent participer à ce dialogue ? La possibilité de relire l’Accord (auparavant annoncé par le chef de l’Etat lui-même) ne doit-il pas être laissée à l’appréciation des délégués aux dites assises ?
Ce sont là des éléments d’appréciation qui poussent nombre d’observateurs à croire que le locataire du palais de Koulouba peut ne pas tenir parole par rapport à son engagement d’appliquer les décisions et résolutions du dialogue national inclusif. Ce qui serait un fâcheux gâchis !
Boubou SIDIBE/Maliweb.net
Mr Sidibe’, Tant que les resolutions ne vont pas contre les dispositions constitutionnelles, elles seront acceptables. UN NOUVEAU PM AVEC PLEIN POUVOIR N’EST PAS ACCEPTABLE!
Nous savons que certains aspects des Accords d’Alger sont a’ rejeter!!
1- NOUS N’ACCEPTONS PAS DEUX CATEGORIES DE MALIENS!
2- Les kidalois gereront les affaires de la region de Kidal comme ils l’entendent MAIS NOUS N’ACCEPTONS PAS QU’ILS GERENT POUR LES HABITANTS DE GAO/TOMBOUCTOU LES AFFAIRES DE LEURS REGIONS RESPECTIVES.
Comparer le courage et la dignité des autres dignités,par rapports à nos fougaridens de dirigeants franKKKofous :
https://www.youtube.com/watch?v=v_OhUdlmIQA
Comments are closed.